Hildegarde de Bingen

Dixième enfant d'une famille noble très croyante, elle entre à huit ans au couvent des bénédictines de Disibodenberg sur le Rhin pour recevoir l’enseignement de Jutta de Sponheim. Elle prononce ses vœux perpétuels vers quatorze ans. Elle remplace à 38 ans Jutta à la fonction d’abbesse de Disibodenberg. Elle commence à 43 ans à consigner les visions qu'elle a depuis l'enfance dans le Scivias (latin sci vias Dei « sache les voies de Dieu »). En 1147, elle fonde le monastère de Rupertsberg. Elle écrit le Liber vitae meritorum entre 1158 et 1163 et le Liber divinorum operum entre 1163 et 1174. En 1165, elle fonde le monastère d'Eibingen.
Hildegarde a composé plus de 70 chants, hymnes et séquences. Elle a aussi composé un drame liturgique intitulé Ordo virtutum, qui comporte quatre-vingt-deux mélodies et qui met en scène les tiraillements de l'âme entre le démon et les vertus.

Sponsa Regis : La Victoire de la Vierge dans l'œuvre d'Hildegarde – La Reverdie (Arcana 2003)

Où on retrouve l’ensemble et ses voix dans leur style intimiste et chatoyant (que je dirais rond en pensant aux angles que privilégie Organum à l’opposé). Sans doute pas le disque Bingen le plus connu, mais il faut bien commencer quelque part !

une femme exceptionnelle!

Abbesse, musicienne, mystique - je m'imagine volontiers que sa présence était si forte qu'elle forçait l'admiration, coupait court aux querelles. Enfin, au lieu de rêver je pourrais lire l'une ou l'autre biographie !

..et médecin aussi!

Exact Jean, par l'étude et la connaissance des plantes médicinales!

Un des disques Sequentia qui ont tant fait pour diffuser la musique de Hildegarde de Bingen :Voix du sang (Voices of the blood) qui reprend l’histoire devenue légendaire de sainte Ursule. Ici la voix de la regrettée Barbara Thornton (DHM 1995)