Symphonie que je rapprocherai de la 1ere, mais déjà on peut sentir nettement la marque de ce que seront les prochaines symphonies de Beethoven avec cette grandeur rarement égalée, cette fuite en avant parfois qui vous emporte tel un tourbillon... le romantisme dans ce que je preferre en lui.
Ici pour moi le choix est plus restreint, avec Bruggen, Haitink, Zinman, Skrowaczewski et Wand. (en attendant d'avoir Abbado) On prend les memes et on recommence !
Avec je dois dir exactement les memes observations que pour la 1ere
symphonie. Donc je ne ferai pas de redite mais j'ajouterai mon commentaire de la seule nouveauté, Haitink.
Haitink et le LSO, une de ces nouvelles versions qui suivent la nouvelle édition de partition de Barenreiter qui incite à reduire la masse de l'effectif de l'orchestre. Dans le but de restituer ce que devait etre la phalange voulut par la grand Ludwig, ou plutot de ce dont il disposait. Mais je me pose la question suivante... si il en avait eut la possibilité aurait-il utiliser un plus grand orchestre ? Je pense que oui, alors... C'est comme pour Bach et le débat autour des Goldbergs, au clavecin ou au piano...
Bref revenons à Haitink qui ici livre une 2ème vraiment formidable, cette version m'a fait redécouvir cette
symphonie trop mise de côté, à tort. Haitink enflamme le LSO dès le 1er mouvement et par la suite déploie des trésors de finesse pour sortir victorieux des pièges de cette partition parfois bien complexes pour certains chefs.