Le Cailloux dans la Flaque

oui j'ai 3-4-7-9 par lui

alors...tes premières impressions de la neuvième?

très bien ficeler, c'est sans failles, alors ca manque peut-etre d'esprit je sais pas, le dernier mouvement va me le dire... mais on tient une intégrale particulierement bonne qui va toujours de l'avant c'est suprenant car c'est pas celebrissime comme opus

je ne sais plus (question célébrité!)...mais Szell a quand toujours été considéré comme un chef exceptionnel

ah quand meme tu me rassures, la donne a du un peu changer, ou celà du fait que ses disques sont moi dispo peut-etre, difficit d'image, je sais pas

oui..il suffit d'un anniversaire pour qu'il revienne à la une...comme souvent...c'est vrai que ce n'est pas sa "cordialité"(..comme un Bernstein. qui a laissé beaucoup de trace!

Ca doit beaucoup jouer a l'epoque ou le classique devient marketing et question d'image...

oui hélas! et c'est bien ce qui agacent certains musiciens ou mélomanes ...et s'en prennent(dans leurs acrimonies) aux artistes médiatisés!

oui j'en fais un peu partie...

et cependant tu ne lésines pas devant les moyens pour remettre en selle...le souriant Georges !

lol oui c'est tout moi, je suis un resistant !

Il y en a un que j'ai un peu beaucoup oublier... mon cher Claudio Abbado, honte sur moi ! Je me passe donc ce que j'ai de lui dans Beethoven à savoir ses 2-4-5-7 et 9ème.

La 2ème est inroyable, c'est plein de vie, c'est posé, beau, planant meme par moment, plein de volupté, accent parfois mozartien et haydnien mais toujours bien beethovenien dans l'esprit. Un equilibre qui selon moi releve de la perfection.

Là ou un Abbado est plus fort qu'un Jarvi c'est dans la connaissance de ses limites, mais surtout dans le strict respect de la partition mais surtout de son esprit. Il fait dans l'innovant mais pas à tout prix, c'est toujours avec un certain equilibre, un savant melange entre prise de risque, liberté mais aussi et surtout raison. Abbado cherche à mettre en valeur l'oeuvre et son sens caché, ses details, tout en evitant un coté trop analytique comme pourrait l'avoir un chef à la Boulez, il fait dans le mesuré. Et forcer de constater que celà fait merveille. Et pis Abbado a quelque chose qui fait son petit plus, le coeur. Il dirige avec son coeur, son ame, avec amour, et dans Beethoven... comment resister ?

Cà c'est vrai que coté coeur y a pas photo!