Sofia Gubaidulina (Goubaïdoulina)

Jetzt immer Schnee, Preception, dir. Reinbert de Leeuw, chanté par Stella Kleindienst et Siegfried Lorenz sur des poèmes de Guennadi Aïgui et Francisco Tanzer (Philips 1995)

Une petite rareté toute nouvelle chez moi ; la collection dont la maquette est reconnaissable éditait des interprétations par Reinbert de Leeuw. J'ai aussi le Janacek et le Vivier.

La deuxième pièce, Perception, est pour moi très immédiate. Ce sont douze mouvements chantés selon diverses techniques. Une bande magnétique superpose à un moment les mouvements précédents. Pour terminer, le fragment de poème :
Stimmen / jedes / einzelnen / anders / und / gleich / zu messen / am Sein / ich / und / Du / Stimmen / das Leben / Stimmen / verstummen
Voix / chacune / pour mesurer / à part / de la même / et d’une autre manière / à l’être / moi / et / toi / voix / la vie / des voix / cessent

Concerto pour violon et orchestre : In tempus præsens, Anne-Sophie Mutter, Valery Gerghiev (précédé des concertos pour violon de Bach – DG 2008)

Ah bah voila ! alors ?

J'ai un peu de mal à me retrouver dans ces Bach. Pour Goubaïdoulina (c'est pour elle que je l'ai !), il faut que je réécoute. Goubaïdoulina ne s'est jamais déployée immédiatement à moi (sauf la deuxième pièce de précédent disque).

Petites nouvelles après avoir réécouté le concerto pour violon (32 minutes). Le livret dit qu’il a cinq parties, la disque a malheureusement une seule plage. Pour l’instant, ce sont les passages juste après la 7° minute et ceux vers la fin (21° et 28° minutes) qui me parlent.
Suite à la prochaine écoute !

Ouh on parle d'Anne So ici, je trouve son nouveau cd super!! Le Gubaidulina, s'écoute très facilement je trouve. Enfin, bien sur le parle pour moi! Quant à son Bach, il a bcp de "pep's", mais il est vrai qu'il a assez différent des autres interprétations...

Le Gubai est c'est vrai excellent, le Bach est un bon compromis entre vision baroque et moderne. Mais je comprends qu'on preferre Manze par exemple.

Ah bon?
Why?

Moi j'aime les deux. Alors ca depend des moments. C'est beau et ca me va, alors je cherche pas plus loin. Et le Gubai lui emporte tous les suffrages.

je n'ai entendu qu'un court extrait de Goubaidoulina...mais qui m'a donné envie!!

Ah ca va, c'est bien, vous avez de tres bon gout lol

Universalis, le forum des gens de bon gout

eh ben voyons lol, on se fait des fleurs?

y vaut mieux se les faire...avec le temps qu'on a en ce moment!!

ansoforever a écrit:

Le Gubaidulina, s'écoute très facilement je trouve.

Ah, voilà qui est intéressant ! Qu'entends-tu, comment écoutes-tu - enfin, peux-tu en dire quelque chose ? Pour ma part, j'aime bien écouter Sofia Goubaïdoulina, mais son univers musical m'échappe.

Disons que c'est une musique qui ne "heurte" pas les oreilles. Ca reste tres musical, il n'a a pas trop de seconde majeur, mineur ou accord qui sonnent trop dissonant.
Pour des oreilles delicatent ca sonne bien !!

Oui, certes - pour ma part les dissonances ne me gêneraient pas. Ce sont les oppositions que j'ai un peu de mal à suivre. Peut-être le nœud se trouve-t-il après 18 minutes environ –il y a un avant et un après cette partie centrale.

Réécouté cet après-midi le Cantique du soleil qui est peut-être une manière d’entrer dans cette musique. Il me semble de plus en plus que ce qui rend un peu difficile d’écouter Sofia Goubaïdoulina, c’est le souvent propos narratif. Dans e Cantique, il s’agit d’une « glorification » en quatre épisodes : celle du Créateur et de ses créations, celle du Créateur et des éléments, celle de la vie et enfin celle de la mort. Le Cantique repose sur le texte de saint François d’Assise. « Quand on aborde les textes sacrés, il en faut pas que la musique soit trop raffinée, trop compliquée ou trop captivante » d’après la compositrice. Les différentes parties reposent sur la manière d’utiliser le violoncelle.
Ma version, celle du dédicataire, Msistlav Rostropovitch :

Symphonie : Stimmen, verstummen (Paroles, plus de parole) – Stufen (Marches), Guénnadi Rojdestvenski (Chandos 1994)
La symphonie en douze mouvements est une sorte d’expérience religieuse où alternent l’euphonie et les sons percutants. Et on retrouve les sonorités familières de la compositrice.
A noter que la traduction en français frise souvent le non-sens !

Invention – Chaconne - Musical Toys (Une série de pièces de piano pour enfants) – Introitus (concerto pour piano et orchestre), Claire-Marie Le Guay et Jean-Jacques Kantorow (Accord 2009)
Les pièces pour piano font découvrir une facette inhabituelle de la compositrice. Le concerto est beaucoup plus dans sa manière habituelle tout en oppositions (mais à mon sens bien plus convaincantes que celles de Kancheli).