Citations

La première me plait bien...et la dernière assez juste

J’en aurais choisi trois. Si je me restreins à deux, je les choisis dans deux registres différents.

Juger, c'est de toute évidence ne pas comprendre puisque, si l'on comprenait, on ne pourrait pas juger.
Les idées ne sont pas faites pour être pensées mais vécues.

J’aime bien ce jeu - il découvre un peu celui qui y joue.

Pour moi c'est...

S'il existe une solitude où le solitaire est un abandonné, il en existe une où il n'est solitaire que parce que les hommes ne l'ont pas encore rejoint.

Nous ne savons pas ressusciter les corps, mais nous commençons à savoir ressusciter les rêves.

Je ne peux pas faire la différence entre les larmes et la musique (Nietzsche). Celui qui ne saisit pas cela instantanément n’a jamais vécu dans l’intimité de la musique. Toute vraie musique est issue de pleurs, étant née du regret du Paradis.

William Pater, Portraits imaginaires (1887) : Un prince des peintres de cour (sur Antoine Watteau)
Et toujours il chercha dans le monde quelque chose qui ne s’y trouve qu’en proportion insuffisante, ou pas du tout.

Tant qu’un compositeur écrit pour soi (pour un auditoire idéal), le morceau est loyal, quand il se met à écrire pour un auditoire élargi, ça commence à sonner creux et la soupe tourne à l’aigre.
Johannes Maria Staud (Dix questions à Johannes Maria Staud, Tokafi 3 juin 2008)

plutôt bien vu