Née en Argentine de descendance danoise, María Cristina Kiehr commence véritablement sa carrière après ses études à la Schola Cantorum de Bâle dans la classe de René Jacobs.
Depuis, elle apparaît sur toutes les plus grandes scènes internationales en compagnie de : Frans Brüggen et l'orchestre du XVIIIème siècle, Jordi Savall et Hesperion XX, René Jacobs et Concerto Vocale, Robert King et The King's Consort, Chiara Banchini et son Ensemble 415, Christophe Coin et l'Ensemble Baroque de Limoges, Philippe Herreweghe, Gustav Leonhardt et Nikolaus Harnoncourt avec l'Orchestre Philharmonique de Vienne et Concentus Musicus. Elle vient d'effectuer en Australie avec l'Australian Brandeburg Orchestra et sera l'invitée prochaine de l' Akademie für Alte Musik Berlin, Il Fondamento, l'Orchestre de Chambre de Norvège et de l'Orchestre de la Fondation Gulbenkian.
María Cristina est co-fondatrice du quatuor vocal La Colombina spécialisé dans la musique de la Renaissance espagnole et sud-américaine qui se produit dans les plus grands festivals du monde entier. Avec le claveciniste Jean-Marc Aymes, elle forme l'ensemble Concerto Soave qui interprète principalement la musique italienne du début du XVIIème siècle. Leurs enregistrements chez Harmonia Mundi - Pianto della Madonna, Canta la Maddalena, Cantates d'Alessandro Scarlatti et, plus récemment, Madrigali e Canzonette de Sigismondo d'India - ont enflammé la presse internationale. Avec Concerto Soave, Maria Cristina se produit à la Philharmonie de Bruxelles, à la 'Folle Journée' de Nantes, Bilbao et Lisbonne, pour Les Arts Renaissants à Toulouse, la Fondation Calouste Gulbenkian, Portugal et les festivals d'Ambronay, Lufthansa à Londres, Aranjuez en Espagne et Fribourg en Suisse.
L’Opéra tient une grande partie dans la carrière de Maria Cristina Kiehr. Son répertoire comprend des oeuvres de Monteverdi (L’Incoronazione di Poppea, Orfeo, Il Ritorno di Ulisse), Telemann (Orpheus), Purcell (Dido and Eneas), Blow (Venus y Adonis), Glück (Orphée et Euridice), Vivaldi (Dorilla in Tempe), Cavalli (Giasone), Cesti (L’Orontea), Haydn (Orlando Palladino) qu’elle a également enregistrées.
La carrière de Maria Cristina Kiehr ne serait pas complète sans le travail fondamental de recherche qu’elle effectue de façon permanente. Elle a ainsi découvert et chanté en première mondiale des oeuvres de Giovanni Felice Sances et les lieder de Fanny Hensel et du compositeur vivant Alexander Müllenbach.