Cantates profanes de J.S. Bach

Bien sûr, la première à laquelle on pense, c'est la Kaffee-Kantate, n° 211.
J'en ai trois versions, mais j'aimerais mettre en lumière ici un long-playing, datant de 1960, Berlin, avec Lisa Otto soprano, Dietrich Fischer-Diskau bariton, Josef Traxel ténor, Karlheinz Zöller flute, Irmgard Poppen, violoncelle, H.F. Hartig clavecin, et le Berliner Philharmoniker, dir. Karl Forster.
Presque vieux de 50 ans, mais en parfait état, on peut compter cela parmi les enrégistrements historiques, et c'est d'une beauté parfaite.
Elle est évidemment couplée avec "Mer hahn en neue Oberkeet" (Nous avons un nouveau seigneur), cantate burlesque BWV 212, aussi appelée Bauernkantate.
Comme elle a été composée pour Carl Heinrich von Diskau en 1742, c'est peut-être un ancètre de Fischer-Diskau qui chante dans la Kaffee-Kantate.
A retenir de cette dernière l'air "Heute noch, Lieber Vater, tut es doch! Ach, ein Mann, wahrlich dieser steht mir an! Wenn es sich doch balde fügte, dass ich endlich für Coffee, eh ich noch zu Bette geh, einen wackern Liebsten kriegte!"
Cela nous change des Passions, et cela sort de la plume du même Génie.

La cantate du café et celle des paysans (avec celle de la chasse) sont mes préférées parmi les cantates profanes !

IL est vrai que les autres sont moins connues, mais Phoebus et Pan, ou bien Hercule à la croisée des chemins ou encore les deux dites "du mariage" me semblent trop longues.

deux parmi mes cantates profanes favorites dans une superbe interprétation de Frieder Bernius (présentation qui n'est pas l'originale, le cd étant ressorti en collection éco.):
les cantates 206 et 207a, ...surtout pour leurs grands choeurs de début et de fin, parmi les les exubérants du cantor!...Ce qui ne veut pas dire que les arias soient plus "secondaires"!...Et ces deux là n'ont pas été réutilisées (leur musique!) dans l'oratorio de Noël comme les 213? 214 et 215...Ce qui d'ailleurs est un joli "pied de nez" à ceux qui prétendent qu'il est impossible d'apprécier vraiment ou de "comprendre" une musique "vocale" sans connaitre le texte sur lequel elle est composée!...(exemple extrème: apprécier un opéra sans même savoir ce qui s'y passe! ou en connaitre qu'une vague "trame" ).

C'est le même que ci-dessus, je m'en aperçois en envoyant le message...
Cantates profanes : Auf, schmetternde Töne (BWV 207-a), Schleicht, spielende Wellen (BWV 206), Concerto Köln, Kammerchor Stuttgart dir. Frieder Bernius, avec Peter Kooy, Christoph Prégar dien, Ruth Ziesak et Michael Chance (Sony 1991)

je réécoute ces cantates profanes (8cd réédités par Brilliant) dirigées par Peter Schreier qui intervient souvent également comme soliste à coté d'Eberard Büchner, Sigfried Lorenz et Theo Adam basses, Edith Mathis , Arleen Auger et Lucia Popp soprano et Carolyn Watkinson, Julia Hamari et Astrid Pilzecker alto...

Schreier est bien proche des baroqueux, si ce n'est son orchestre moderne ...Celà sonne magnifiquement ...et Carolyn Watkinson nous fait regretter amèrement sa trop courte carrière

Les cantates profanes, je les ai toutes dans l'édition Bach 2000. Tu la connais ?
Et d'autres versions isolées, évidemment !

Non je ne la connais pas: elles sont interprétées par ceux qui ont fait également les cantates sacrées??

Beaucoup par Koopman et Harnoncourt.

ah ok...je les ai alors...très belles versions aussi!

J'en ai écouté deux disques depuis l'autre jour. J'oublie trop ce coffret, les interprétations sont fort belles !

tiens il y a 3 cd de plus que le coffrets Schreier....Mais c'est vrai qu'il y a de cantates profanes répertoriées dans la série des cantates sacrées (comme la 36 c...réplique musicale de la 36 )

La 36-c comme quelques autres est justement de Schreier.