Franz Berwald

Franz Berwald naît dans une famille de musiciens d'origine allemande. Enfant prodige, il devient un violoniste reconnu dès neuf ans. Il entre à l'Orchestre Royal de l'Opéra de Stockholm comme violoniste et parfois même comme altiste. Il décide d'aller habiter à Berlin en 1829 dans l'espoir de faire carrière. Mais Berwald y devient orthopédiste et ouvre en 1835 un institut qui utilise des appareils mécaniques qui a dessinés. Cette entreprise connaît un grand succès, mais Berwald part à Vienne en 1841 où il est devient un compositeur reconnu et change plusieurs fois de domicile Stockholm puis Paris en 1846. Il devient membre honoraire du Mozarteum de Salzbourg. À partir de 1850, il cherche à nouveau à gagner mieux sa vie : il devient industriel dans le nord de la Suède tout en composant pendant ses loisirs. Il a fallu attendre le début du XX° siècle pour que son œuvre commence à être reconnue.

Œuvres principales
Quatre symphonies n° 1 en sol mineur (Sinfonie sérieuse), n° 2 ré majeur (Sinfonie capricieuse), n° 3 en do majeur (Sinfonie singulière), n° 4 en mi bémol majeur (Sinfonie naïve)
Concertos : pour violon en do dièse mineur, 1820, pour piano en ré majeur, 1855
2 opéras dont Estrella de Soria (1841 et 1862) et une opérette
des poèmes symphoniques
2 quintettes avec piano
4 quatuors à cordes
5 trios et plusieurs pièces pour piano

Sinfonie singulière, Sinfonie sérieuse et le poème symphonique Jeu d’elfes par Ulf Björlin enregistré en 1977 (EMI, coll. Matrix, 1994) réédition en coffret, 2008

« Comme si souvent chez Berwald, ce qui à première vue semble faire écho aux compositeurs antérieurs en fait prédit les œuvres à venir. Le mouvement lent annonce un peu Bruckner (...) »

il faut que je réécoute mes Berwald..;symphonie, trio...je reste un peu en marge de son monde

J'ai pas mal de CD de Berwald : les symphonies, poèmes symphoniques, concertos, septuor, quintettes, la plupart étant les Naxos. Mais ça fait pas mal de temps que je ne les ai plus écoutés...

Ca semble n'enthousiasmer personne ce Berwald

en effet....

Si si, ses symphonies très agréables, c'est tout ce que je connais de lui. J'ai un bel autographe de lui: sa signature dans une grammaire de suédois, datant de sa jeunesse.
En le comparant à son contemporain, le danois Niels Gade, je pense que grâce à ses symphonies Berwald en sortira vainqueur.

Merci...je vais les réécouter grace à toi!!

Je connais son Grand Septuor en Si bémol majeur, par le Nash Ensemble. Très bien

faudra quand meme que je m'y mette...

Il n'est jamais trop tard, comme dirait Guillaume Lekeu.

Du coup j'ai envie de me remettre les symphonies...