Camargo Guarnieri

Il étudie le piano et la composition au Conservatoire de São Paulo et se perfectionne par la suite auprès de Charles Koechlin à Paris. Quelques-unes des compositions de Guarnieri remportent d'importants prix aux États-Unis durant les années quarante et il a l'occasion de les diriger lui-même à New York, à Boston, à Los Angeles et à Chicago.
Figure éminente de l'école nationale brésilienne, il assure diverses fonctions : chef de l'Orchestre de São Paulo, membre de l'Academia Brasileira de Música et directeur du Conservatoire de São Paulo où il enseigne la composition et la direction d'orchestre. Son œuvre comprend des symphonies, des concertos, des cantates, un opéra-comique, de la musique de chambre, plusieurs pièces pour piano et une cinquantaine de canções.

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Symphonies n° 5 et 6, SuiteVila Rica par John Neschling (BIS 2004)
Voici après Madetoja de nouvelles symphonies que j’aime. Sans doute sont-elles un peu anachroniques puisqu’elles datent de 1977 et 1981 et qu’elles pourraient avoir été composées quarante ans plus tôt.
Pour me seconder dans mon avis, voici la critique de Christophe Huss et une autre en anglais.

J'ai entendu ses symphonies et ses concertos, et j'avoue que j'aime bien.

Tiens, voici un copié collé du post que j'ai fait chez Snoopy sur son prénom. Anecdotique mais intéressant !

Son père, Miguel Guarnieri, immigrant venu de Sicile et passionné de musique, a donné comme prénom à ses enfants le nom d'un compositeur. Il y a ainsi un Verdi Guarnieri, un Rossine Guarnieri, un Mozart Guarnieri, ce dernier étant notre compositeur qui s'est donc appelé Mozart Guarnieri pour l'état civil, à sa naissance.
Adoptant une carrière dans la musique, Mozart Guarnieri a trouvé son prénom trop prétentieux pour un musicien, et sujet à quolibets, il l'a donc changé en Camargo Guarnieri, Camargo étant le nom de famille de sa mère, mais sans toutefois abandonner Mozart comme premier prénom bien qu'il ne l'utilisât pas.
Régularisé officiellement, en 1948, son nom complet est devenu Mozart Camargo Guarnieri, mais qu'il signait toujours modestement : M. Camargo Guarnieri.

Je savais qu'il se prénommait Mozart sans connaître l'anecdote.

Symphonies 1 et 4 – Abertura festiva, dir. John Neschling (Bis 2003)
Encore des symphonies très néo-classiques, dédiées respectivement à Serge Koussevitzky et à Léonard Bernstein. J’aime en particulier la dernière, la plus mélodieuse.