Bof, connaisseur, vu l'âge on en a vu passer. Le petit dragon de Cranach est connu du grand public, également le papillon de Whistler.
Et tout comme un musicologue reconnait l'écriture musicale de Scarlatti, de J.S.Bach (déjà plus difficile), ou de R. Schumann, un expert en peinture peut facilement distinguer si la signature du peintre est vraie ou fausse. Même si la signature serait doûteuse, on analysera les traits de brosse, l'emploi de couleurs, les supports, éventuellement les archives du peintre.
Pour les autographes musicaux, s'il y a des doûtes, on peut dater les papiers anciens de façon assez précises grâce aux filigranes (comme dans les billets de banque). Un manuscrit de Beethoven sur du papier avec filigrane de 1840 est donc à rejeter.