Anthony Holborne

On ne sait pas grand chose de sa vie. Il semble qu’il ait étudié le droit à Cambridge en 1562. Il n’a sans doute jamais eu de charge musicale. Il publie en 1597 son premier livre de musique, l’Ecole de la cithare (The Cittharn Schoole) et ensuite le recueil Pavans, Gailliards and Almaines en 1599. C’est là le premier recueil de danses publié en Angelterre. On pouvait jouer ces pièces sur toutes sortes d’instruments.

The Teares of the Muses, Jordi Savall (Alia Vox 2000)
Il y a souvent de la tristesse dans ces pièces mais comme l’écrit John Dowland : « les larmes de la musique sont sans aucun doute agréables et ce n’est pas toujours dans la peine qu’on verse les larmes mais aussi dans la joie et dans l’allégresse ».

Paradizo, pièces d’Antony Holborne, John Dowland, Jacob van Eyck, Samuel Scheidt interprétées par Skip Sempé et Julien Martin à la flûte (Paradizo 2006)
C’est un enregistrement à l’équilibre parfait, la musique est au rendez-vous, la technique aussi. Juste la maquette qui est bien quelconque...