Claude Balbastre(Dijon 1724 – Paris 1799)
Fils de Bénigne Balbastre, organiste à Dijon qui est son premier professeur, il étudie avec Claude Rameau qui l'aide lorsqu'il s'installe à Paris en 1750, ce qui lui permet de se faire connaître de la haute société : il joue au Concert Spirituel, devient organiste de l'église Saint-Roch. Il occupe ensuite des postes prestigieux : organiste à Notre-Dame de Paris, claveciniste à la Cour de France où il enseigne à Marie-Antoinette, organiste du comte de Provence (futur Louis XVIII) et de la Chapelle royale. Il parvient à traverser la Révolution et à conserver son poste à Notre-Dame qui a été transformée en Temple de la Raison où il exécute à l'orgue ses adaptations des hymnes révolutionnaires. Il est vrai que son jeu a toujours été prisé du public : sa fantaisie est telle, même à l'église, qu'en 1762 l'archevêque de Paris lui fait interdiction de jouer pendant la messe de minuit à cause du tumulte qu'elle entraîne.
En 1763, il épouse Marie-Geneviève Hotteterre, fille de Jacques-Martin Hotteterre et descendante de cette célèbre famille de musiciens normands.
Œuvres - 14 concertos pour orgue (disparus mais dont au moins un a été retrouvé dans le manuscrit de Versailles),
- des sonates en quatuor,
- deux livres de pièces de clavecin (1748 et 1759),
- quatre suites de noëls variés (1770) pour le clavecin et le fortepiano ,
- variations sur le thème de la Marseillaise : Marche des Marseillois et l’Air Ça ira, arrangés pour le forte piano.