Ignazio Albertini
(1644 – 1685)
On ne connaît pas grand chose sur sa jeunesse passée en Italie. On pense qu’il est originaire de Milan. On le mentionne pour la première fois dans une lettre de recommandation de Johann Heinrich Schmelzer au prince-évêque Charles de Liechtenstein en 1671. On sait aussi qu’il a été au service d’Eléonore de Gonzague, la veuve de l’empereur Ferdinand III. Il meurt poignardé dans des circonstances obscures.
On connaît peu de partitions de lui. Sa musique allie l’influence italienne et la virtuosité des pays allemands de l’époque. Les passages rythmiques prennent le pas sur les danses comme chez Schmelzer.
A défaut d’un portrait du musicien, en voici un de Ferdinand III