Muzio Clementi

C’est le premier compositeur qui ait écrit pour le piano ;il est surtout connu pour son recueil d'études pianistiques Gradus ad Parnassum dont le titre rappelle le traité de contrepoint de Johann Joseph Fux.
Muzio Clementi, premier de sept frères et sœurs, naquit à Rome de la famille de Nicolo Clementi, honorable orfèvre de souche romaine et de son épouse, la suissesse Magdalena Kaiser. On décela ses talents pour la musique alors qu'il était très jeune : confié à l'âge de sept ans aux soins d'un organiste nommé Cordicelli, il en assimila si bien les leçons que, à l'âge de neuf ans, il put se présenter avec succès à un concours pour une place d'organiste d'église, après avoir interprété à l'orgue une transposition multitonale d'une basse figurée, tirée d'une œuvre de Corelli[1].
En 1766, le riche anglais Peter Beckford fut séduit par les talents musicaux du jeune garçon et conclut un marché avec son père, pour emmener Muzio en Angleterre dans son domaine de Steepleton Iwerne, au nord de Blandford Forum dans le comté de Devon. Backford s'engageait à financer l'éduction musicale de Clementi en échange de quoi celui-ci assurerait l'animation musicale de la propriété. En 1770, Clementi donna son premier concert public de piano qui marqua le début d'une prestigieuse carrière pianistique. Libéré de ses obligations vis-à-vis de Peter Beckford en 1774, il partit s'installer à Londres où il donna plusieurs concerts de bienfaisance et dirigea pendant quelque temps des concerts au King's Theater de Haymarket. Clementi entreprit un voyage en Europe continentale en 1781. Mozart écrivait à son père : « Clementi joue bien, tant qu'il s'agit de la main droite. Sa plus grande force est dans les passages de tierces. Mis à part cela, il ne vaut pas Kreutzer quant au goût et et à la sensibilité - en clair, c'est une vraie mécanique ». Sa place dans l'histoire de la musique, en tant qu'éditeur et interprète de Beethoven n'est certainement pas moindre que celle qu'il a pu acquérir en tant que compositeur lui-même. Cependant on a pu lui reprocher certaines libertés éditoriales qu'il s'est autorisé comme lorsque il a fait des corrections harmoniques à la musique de son illustre collègue. En 1810, Clementi arrêta de donner des concerts pour se consacrer à la composition et à la facture de pianos.
Clementi composa près de 110 sonates pour le piano. Certaines des plus anciennes et des plus faciles furent rééditées sous la forme de sonatines après le succès obtenu par ses sonatines de l'opus 36. Elles continuent d'être très appréciées comme pièces d'exécution assez facile. Il est très rare que ses sonates soient jouées en concert parce qu'elles sont généralement considérées comme des œuvres pédagogiques peu intéressantes. Pourtant les sonates de Clementi sont souvent d'exécution plus difficile que celles de Mozart - ce dernier écrivit dans une lettre adressée à sa sœur qu'il ne lui conseillait pas de jouer les sonates de Clementi à cause des difficultés techniques, de l'écartement des doigts qu'elles nécessitent, et de la difficultés des accords dont il pensait qu'elle pouvait se faire du mal en les jouant.

ah il était temps de faire un sujet sur lui!
j'ai quelques disque de sonates effectivement très différentes en importance et aussicomme styel selon la période!
j'ai aussi un concerto pour piano

Au pianoforte par Andreas Staier (Teldec 2000, 2008) : sonates op. 13 n° 6, 33 n° 2, 34 n° 2 et autres pièces

Au piano par Tanya Bannister (Naxos 2006) : sonates op. 34 n° 2, 41, 50 n° 1

j'ai le Staier et le Naxos ..ainsi qu'un autre Naxos

j'aime aussi beaucoup celui-ci

Je ne le connais pas. lI y a aussi Howard Shelley chez Hyperion, par exemple

il me semble qu'il a laissé 4 symphonies dont l'une d'elle reprend dans son finale l'hymne britanique "god save the king"

J'avais commencé à acheter l'intégrale Brillant, mais finalement je me suis arrêté. On ne peut pas tout avoir, n'est ce pas ?

Ce qu'il est intéressant de connaître aussi chez Clementi, ce sont ses 6 Symphonies.

ce ne sont pas 4 symphonies?

en vérifiant la discopraphie...çà parait d'abord ambigu: on trouve des titres : les 4 symphonies laissant entendre qu'il y en a bien 4..;et puis une intégrale ASV (D'Avallos) en propose 6...il y en a 2 qui sont inachevées....un précurseur de Schubert>?

je viens de vérifier
clementi a laissé 6 symphonies

Voici une liste des compositions qui semble complète
Où sont donc les six symphonies ?

dans l'intégrale de l'oeuvre orchestrale de clementi par francesco d'avalos, on compte bien six symphonies et un concerto pour piano

Jean-Michel a écrit:

Voici une liste des compositions qui semble complète
Où sont donc les six symphonies ?

un exemple de plus que les renseignements "wikipédia" ne sont pas toujours....complets, si ce n'est erronés quelques fois!

Le pire c'est que la notice qui accompagne le coffret brilliant n'est pas en français et c'est assez difficile d'avoir des explications!

Tu peux m'envoyer les passages qui t'interessent, je traduirai...

Jean-Michel a écrit:

Voici une liste des compositions qui semble complète
Où sont donc les six symphonies ?

Evidemment, la liste ne reprend que les opus. Chez Clementi comme ailleurs, il y a les WoO, les oeuvres sans opus.

En plus des deux symphonies opus 18, il y a les quatre symphonies WoO 32 à 35.

felyrops a écrit:

Tu peux m'envoyer les passages qui t'interessent, je traduirai...

j'arrive à comprendre un peu l'anglais

sinon merci joachim pour les précisions