Helen WATTS

Helen Watts (Mezzo-soprano, contralto)

Né le: 7 décembre 1927 - Milford Haven, Pembrokeshire, Wales, UK
Décès: Octobre 7, 2009 - Pembrokeshire, Wales, UK

La contralto GalloisE admiréE, Helen (Joséphine) Watts, a commencé à s'intéresser au chant alors qu'elle était à l'Ecole Abbots Bromley dans le Staffordshire et Ernest Read, directeur musical de l'école, la persuada d'aller à la Royal Academy of Music pour apprendre le chant et la piano. Là, elle a étudié pendant quatre ans avec Caroline Hatchard et a remporté de nombreux prix. En sortant de l'Académie elle poursuit ses études, avec Frédéric Jackson.

Helen Watts a commencé sa carrière en chantant dans le chœur et le Festival de Glyndebourne BBC Chorus à Londres. Ses premiers engagements professionnels ont été diffusés sur le service d'accueil gallois et elle fut bientôt un diffuseur régulier sur tous les services de la BBC. Ces émissions ont conduit à des engagements de concerts à Londres et à travers les provinces. Sa première apparition en tant que soliste était en 1953. En 1955, elle fait sa première apparition lors des concerts Promenade Londres chantant JS Bach Arias avec Malcolm Sargent'S à la direction. Elle a rapidement gagné sa réputation comme l'un des plus beaux contraltos britannique et s'est distinguée comme artiste de concert. Par la suite, elle est apparue dans les centres principaux de musique européens et nord-américains.

Helen Watts a également poursuivi une carrière d'opéra. En 1958, elle a fait ses débuts à l'opéra avec Théodora de Haendel au Festival de Camden, et a continué à apparaître avec la société jusqu'en 1964. En 1964, elle a fait ses débuts au Festival de Salzbourg, sous la 1st Maid in Elektra et a visité la Russie avec le Groupe Opéra anglais de Britten Lucretia. Elle fit sa première apparition au Covent Garden de Londres comme la 1st Norn dans Götterdämmerung en 1965, et a continué à chanter jusqu'en 1971. En 1966, elle a fait ses débuts Etats-Unis en Delius ' A Mass of Life à New York. Elle a chanté Mistress rapidement au moment de sa première apparition avec l'Opéra national gallois à Cardiff en 1969, où elle fut un membre éminent de la société jusqu'en 1983.

En 1978, Helen Watts a été fait Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique. Elle a eu une carrière de 35 ans comme l'un des plus admirés et les chanteurs de ressources sur la plate-forme de concerts, l'opéra et des enregistrements, le travail avec trois générations de chefs d'orchestre. Bien qu'elle ait le succès à l'opéra, elle a particulièrement excellé en tant que concertiste. Son répertoire s'étend de concert J.S. Bach aux maîtres des 20e siècle.

En 1980, Helen Watts épousé l'altiste Michael Mitchell, qu'elle avait rencontré quand elle chante avec le London Symphony Orchestra. Après sa retraite en 1985, elle a pris soin de son mari, qui souffrait de santé à long terme de graves problèmes et a consacré de nombreuses heures de plaisir à leur domicile Pembrokeshire à sa passion de toujours pour le jardinage. Helen Watts est mort à 81 ans. Elle laisse dans le deuil sa sœur-frère, ses nièces et neveux.

La grande soprano galloise des années 60 et 70 est décédée à l’âge de 81 ans.

Helen Watts est décédée le 7 octobre. La mezzo-soprano britannique qui chanta à de nombreuses reprises sur la scène de Covent Garden était âgée de 81 ans. Elle participa notamment au premier Ring de Georg Solti dans les années 60.

A ceux qui l’appelaient la « seconde Kathleen Ferrier », elle préférait répondre être la « première Helen Watts » ! La carrière de cette Galloise née à Milford Haven le 7 décembre 1927 décolla en fait lorsque celle de la grande Kathleen cessa, prématurément (Ferrier meurt d’un cancer en 1953 à seulement 41 ans).

Accompagnée par Irwin Gage ou Geoffrey Parsons, les récitals de lieder d’Helen Watts au Wigmore Hall de Londres furent en leur temps très populaires. C’est dans cette même salle qu’en 1972 elle se produit en duo avec Elizabeth Harwood.

A l’opéra, cette fille de pharmaciens chanta le rôle titre du Viol de Lucrèce de Britten lorsque le compositeur embarqua son English Opera Group en Union Soviétique en 1964. La même année Karajan invita Watts à chanter Elektra à Salzburg, renforçant ainsi sa réputation de grande straussienne.

Helen Watts revendiqua ses origines galloises en chantant fréquemment dans cette langue, notamment Berwyn de Vaughan Thomas et Gweddi y Pechadur (Sinner’s Progress) de Morfydd Owen.

En 1960, elle apparait aux côtés de Peter Pears dans la première britannique à Cambridge de la Cantata Academica de Britten dirigée par David Willcocks. En 1970, Solti invitera Watts aux Etats-Unis pour participer aux Kindertotenlieder de Mahler au Carnegie Hall de New York.

L’importante discographie d’Helen Watts contient plus de soixante messes et oratorios, dont quatre Messie de Haendel (un avec Colin Davis) et trois Magnificat de Bach !