Alan Hovhaness

Né d'un père arménien et d'une mère écossaise sous le nom de Alan Vaness Chakmakjian, il adopta ensuite le nom de Hovhaness. Il s'initia très tôt à la musique et étudia au conservatoire de Boston. Il s’intéressa à toutes sortes de musiques, du classicisme aux tonalités orientales de Ravi Shankar. À la fin des années trente à l’occasion d’un voyage ne Finlande, il rencontra Jean Sibélius avec qui il conserva des liens amicaux. En 1942, il entra à l'école de Tanglewood dans la classe de Bohuslav Martinů mais fut déçu par l'enseignement académique. Il détruisit un certain nombre de ses partitions et se tourna vers ses origines arméniennes. Il composa alors de nombreuses pièces qui firent l'admiration de John Cage. Il obtint un poste d'enseignant au conservatoire de Boston puis à la Eastman School of Music. Il fit de nombreux voyages, en Inde, au Japon et en Corée du Sud. Il s'installa à Seattle dans les années 1970.
Le catalogue de ses œuvres comporte près de 400 opus dont 67 symphonies. Il toucha à tous les genres, de la musique de chambre à l'opéra. Il resta toutefois toujours très attaché à un certain classicisme tonal même si son œuvre est fortement inspirée des musiques extra européennes. Dans son style, il est le précurseur des musique minimalistes américains.

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Par exemple sa symphonie n° 60, le concerto pour guitare et la pièce pour trompette Khrimian Hairig, dir. Gerard Schwartz (Naxos 2006)


Critique en anglais
Ce n’est pas une musique radicalement novatrice. J’aime particulièrement l’équilibre entre la guitare et l’orchestre dans un style qui me rappelle un peu Villa Lobos. Je pense que cela plairait à plus d'un...

probablement...

Alan Hovhaness : symphonie n° 2 « La montagne mystérieuse », Lousadzak (soit Le lever du jour) Keith Jarrett au piano - Lou Harrison : Symphonie n° 2 (Nimbus, rééd. 2008 de fort bons enregistrements de 1989), American Composers Orchestra dir. Dennis Russell Davies
Les deux partitions de Hovhaness sont fort belles, dans un style très traditionnel, d’un compositeur qui a quelque chose à dire. La symphonie de Lou Harrison est de la même inspiration mais il y a là quelque chose de plus démonstratif : on a hâte que Harrisson arrive à la fin alors qu’on s’étonne que Hovhassess it déjà terminé...