Johann Schobert

On ne sait donc rien de lui avant qu'il s'installe à Paris en 1760 ou 1761. Très vite, il est au service du Prince de Conti, se marie avec une Française qui lui donne au moins deux enfants. Il fait éditer ses œuvres, composant de nombreuses sonates pour clavecin qui influenceront beaucoup le jeune Mozart pour ses propres sonates et concertos. Une tentative infructueuse à l'opéra comique le détourne de ce genre ; il revient à la musique de clavier dont il est un grand virtuose et qui lui vaut des succès faciles.
Il meurt d'un empoisonnement par des champignons. avec sa femme et l'un de ses enfants.

Quatuors, trios et sonates, Ensemble 415 dir. Chiara Banchini (M 1989, 2006)

je devais avoir des concertos de lui...en microsillon!!

sans doute dans une autre interprétation alors.

J'ai un vague souvenir de Perahia?? pas sur!

J'ai la même CD que celui présenté par Jean Michel, et bien que je ne l'ai pas passé depuis un certain temps, il me plaît beaucoup.

C'est d'ailleurs le seul CD que j'ai de lui.

Schobert avait littéralement subjugué le jeune Mozart lors de sa venue à Paris en 1764 en compagnie de Leopold.

Il est rare que l'existence d'un maître aussi talentueux que Schobert soit aussi mystérieuse : on ne connaît ni son lieu de naissance (quelque part en Silésie), ni la date, ni quand exactement il est arrivé en France : la première fois où il est question de lui, c'est dans un journal parisien du 5 mars 1764, où il annonce un prochain concert. On sait seulement qu'à cette date, Schobert était un "jeune" claveciniste., en France depuis quelques années.
Sa vie même en France demeure, à part quelques détails, peu connue.

Paradoxalement, ce que l'on connaît le mieux, c'est la cause de sa mort; le 28 août 1767 : sa famille et quelques amis étaient partis en forêt de Saint Germain cueillir des champignons. Ne s'y connaissant sans doute pas trop, il les ont mangés le soir qui a suivi, et en sont tous morts, à l'exception d'un enfant.

Presque toute son oeuvre se rattache à la musique de chambre, à l'exception des opus 11, 12, 13, 15 et 18 qui sont des concertos pour clavier, et aussi un opéra comique : Le Garde-Chasse et le Braconnier daté de 1765.