Renaud Gagneux

Il étudie le piano avec Alfred Cortot (1961-1962) puis Vlado Perlemuter (1963), la composition avec Henri Dutilleux, Karlheinz Stockhausen, Tony Aubin, André Jolivet et Olivier Messiaen (1966 et 1972). Il est carilloneur au beffroi de la mairie annexe du 1° arrondissement de Paris depuis 1970. Il entre au Groupe d’Études et de Réalisation Musicale (GERM) de Pierre Mariétan. Il s'intéresse à la musique de John Cage, Steve Reich, Terry Riley ou Philip Glass.
Sensibilisé à la politique au début des années 1960, il devint président de la section de l’Union Nationale des Étudiants de France au Conservatoire de Paris et particupe aux évènements de mai 1968. De 1970 à 1974, il est professeur de musique de l’enseignement secondaire. Il a composé les musiques de l’Encyclopédie du Cinéma Français, série de courts métrages de Claude-Jean Philippe pour la chaîne de télévision FR 3 (1977-1979). En 1972, il entre au Groupe de Recherche Musicale de l’ORTF puis de l’INA sous la direction de Pierre Schaeffer et de Guy Reibel. En 1989 il est lauréat de la Tribune Internationale des Compositeurs de l'UNESCO pour son quatuor à cordes n° 1. De 1990 à 2000, il est membre invité des jurys pour recruter les musiciens de l’Orchestre National de France et de l’Orchestre philharmonique de Radio-France. Il se rend régulièrement au Japon dont la culture le fascine et qui a influencé ses dernières œuvres, comme les trente-trois “haïku” inspirés de la poésie japonaise ancienne (21 pour piano et 12 pour clavecin). Depuis les années 2000, il a cessé de composer par choix personnel.
Renaud Gagneux est passionné par l’histoire de Paris, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la capitale.

Œuvres

Endeka, pour orchestre (1971)
Rolling Music, pour orchestre (1972)
D'après, musique électroacoustique (1972)
Dédale et Icare (1975)
Messe, pour instruments, chœur et soprano (1976)
Messe de Requiem (2e version de la Messe, pour grand orchestre, solistes, chœur et maîtrise d'enfants
Malkruth I, II, III, IV, musique électroacoustique et instrumentale (1978)
Dix personnages en quête d'auteur, montage pour 10 musiciens
Quatuor à cordes  1, op.15 (1986)
Quatuor à cordes  2, op.16 (1986)
Qamar, op.20 (1988) pour quintette à cordes
Quatuor à cordes  3, op.23 (1989)
Triptyque, op.24 (1989-1990)
Et le monde ne connaît rien d'eux que leur voix, op.29 (1991) pour octuor à vent
Stabat Mater, op.28 (1991) pour chœur mixte, 2 harpes, 2 pianos et 4 percussions
Golgotha (Les Sept Dernières Paroles du Christ), op.30 (1991-1992) oratorio pour ensemble de solistes (chanteurs), chœur mixte, petit orchestre et orgue
Ave Verum, op.33 (1992) pour chœur a capella
Trois Mouvements, op.31 (1992) pour quintette à vents, cordes et célesta
Angelus Domini, op.37 (1992-1993) pour maîtrise d'enfants et chœur d'hommes (ou chœur mixte), harpe, percussion et orgue
Nunc Dimittis, op. 44 (1994) pour baryton, chœur mixte, cor, harpe, 2 percussions et orgue
Trio, op.45 (1995) pour violon, piano et violoncelle (ou contrebasse)
Concerto pour flûte, harpe et orchestre, op.47 (1996)
Deux Danses populaires, op.48 (1997) pour quintette à cordes
Trois Bagatelles, op.49 (1997) pour violoncelle
Concerto pour violon et orchestre, op.50 (1997)
Signal de brume, op.50bis (1997) pour orchestre
Concerto pour alto et orchestre, op.51 (1997)
Torii, fanfare pour ensemble de cuivres (1998)
Concerto  2 pour violoncelle et orchestre, Op.51 (1998-1999)
Latifa, la petite fille qui pleurait des mots (1999), conte musical

ah Renaud Gagneux...on entend plus guère parler de lui...
Je l'avais rencontré dans le mileu des années 70 où il avait participé au festival de St Céré dans le lot , comme jeune compositeur invité, ...mais je ne le souviens plus quellle oeuvre avait été donnée
J'ai eu l'occasion d'entendre par la suite quelques oeuvre de lui sur France Musique et j'en ai plutôt un bon souvenir

Orphée, dir. Claude Schnitzler (Cybella 1989)
que je viens de découvrir. L’écoute est complète tout le temps sans temps morts où j’aurais l’impression que tout se passe sur scène.