e la même génération que Malipiero, Respighi, Casella et Pizzetti, le malheureux Garofalo n’a eu droit à aucune reconnaissance posthume, voire même aucune réelle renommée anthume, si ce n’est dans le domaine de la musique sacrée « utilitaire » qui était régulièrement jouée dans les grandes cathédrales italiennes. Certains affirment que Respighi n’a rien fait pour favoriser sa célébrité dans les autres domaines, en particulier celui de la musique symphonique où il entendait rester le numéro un des compositeurs italiens non-lyriques. Peu importe… on pourrait également avancer que le style développé par Garofalo n’avait rien de bien avant-gardiste, ni même d’aventureux, puisqu’il préféra développer un langage résolument romantique, mélodique, en particulier dans ce Concerto pour violon qui se situe plutôt dans la ligné de Max Bruch et de Saint-Saëns. Tandis que le langage de la Symphonie évoquerait aisément le même Saint-Saëns (la sonorité de l’orgue dans l’orchestre ?), Tchaïkovski ou Franck !