David Fray

Né en 1981 à Tarbes dans les Hautes-Pyrénées. Marié depuis 2008 à Chiara Mutila fille du chef d’orchestre italien Riccardo Muti.
Par tradition familiale, David Fray commence très jeune à étudier le piano en côtoyant les arts et la culture allemande. La musique prend une telle importance dans sa vie qu’il devient musicien. Après avoir remporté divers concours, il entre en 1999 au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe de Jacques Rouvier et obtient le diplôme de formation supérieure. Après avoir obtenu le 2° Grand Prix au Concours international de Montréal en 2004, Atma lui donne l’occasion d’enregistrer son premier disque consacré à Schubert et à Liszt. À la suite d’un concert où il remplaça Hélène Grimaud au Théâtre du Châtelet en juin 2006, Virgin Classics lui signe avec lui un contrat d’exclusivité. L’année suivante paraît un disque qui met « en miroir » les œuvres de Bach et de Pierre Boulez.
En 2008 paraît un disque consacré à des transpositions pour piano d’œuvres de Bach pour lesquelles, accompagné par l’Orchestre de Chambre de Brême. Un film de Bruno Monsaingeon met en évidence le charisme de ce musicien particulièrement expressif.

Schubert : Moments musicaux D. 780. Impromptus D. 899 (op. 90); Allegretto D. 915
Deux critiques : l'une et l'autre. On ne peut pas rêver plus dissemblable !
J'entends aussi un monde dans le jeu de David Fray. Je ne suis pas sûr que ce soit ma façon de voir ces œuvres mais je les entends comme il les joue.

tu m'as devancé! je voulais mettre ce post en découvrant aujourd'hui ces opposés!!...qui reflètent aussi (en moins exagérs coté note!) ce que j'ai lu sur diapason et classica (si ma mémoire est bonne:....du coup je suis allé écouter des extraits sur jpc: j'ai aussitot commandé le cd tellement çà m'a touché!!

David Fray devant son piano est honnête. Même s’il est infidèle, il en sort une véritable musique. D’autres donnent dans l’effet, c’est-à-dire le mauvais goût, chut, pas de noms !

Autre portrait

j'aime aussi beaucoup ses concertos de Bach...même si je préfère encore Martin Stadtfeld pour ses tempi irrésistibles à mon goüt!

Certains moments du Bach sur son disque Bach-Boulez sont extraordinaires.

pour moi la présence de Boulez y est un repoussoir rédhibitoire

Ça me rappelle le disque où Sofia Goubaidoulina est précédée d’un impossible Bach par Anne-Sophie Mutter. Je saute toujours le début...

ces "mélanges" sont sont doute... originaux et on peut toujours trouver des corespondances à beaucoup de choses...mais c'est quand même curieux

Je crois qu'il n'y a pas de rapport. C'est une carte de visite : un peu d'ancien, un peu de contemporain. quant au piano de Boule, même avec David Fray, je n'en fais pas grand chose.

je l'ai reçu; je lui mettrai bien aussi un 10: c'est d'une poésie rare !

Nous sommes donc deux heureux de plus à l'écouter !