Gustav Mahler: 9ème symphonie

Otto Klemperer dans la 9ème avec le Philharmonia.



Il s'agit d'une version bien connue de tous les mahlériens. Sombre et désesperée à souhait. Klemperer est vraiment superbe d'émotion et de rigueur dans sa direction. J'ai toujours un faible pour les chefs qui dirigent avec leur coeur et leurs tripes à l'image de Klemperer, Walter, Kondrachine ou bien sur Lenny Bernstein !

9.5/10

Après la 7ème par Barenboim... la 9ème
Toujours aussi géniale, vraiment une impression de souffle nouveau. Je n'ecouterai plus jamais Mahler de la meme facon maintenant ! Vivement la suite du cycle.

Alors un petit point sur Walter



Vienne, en premier. Enregistrement légendaire de 1938, qui n'accuse pas tant que celà son grand age. Bien sur ce n'est pas du 5.1 mais c'est plus qu'honnete. Niveau interpretation beaucoup d'émotion, ca transpire de sentiments ce qui donne à cette 9ème une dimansion et une profondeur rarement atteinte.
Mais pour autant j'ai tendance à lui preferrer la version de 1961 avec le Columbia. Qui me semble plus aboutie du point de vue musical, de la direction et techniquement. Pour faire clair Vienne pour l'émotion, Columbia pour l'aspect purement musical.
Assurement deux enregistrements a placer aux sommets à coté de Karajan, Klemperer, Abbado....

Je viens de m'offrir ceci...



Là je crois que l'on tient quelque chose d'hors normes ! Ça dépasse tout, ce n'est que folie, ce disque est animé d'une ardeur sans nom, c'est époustouflant. Maderna emporte tout sur son passage. C'est une 9ème enflammée, embrassée telle un volcan en éruption. C'est un plaisir intense que d'écouter un disque pareil !
Je suis sous le choc, les mots me manquent devant un tel monument...
Vraiment Mahler m'aura offert mes plus belles émotions musicales, mais quand on voit par quels si grands artistes il est servit. On ne peut en être surpris...

Je sens que tu vas me redonner envie d'écouter les symphonies de Mahler...J'en étais assez fan lorsque je l'ai découvert çà fait pas mal d'années et puis je me suis plus interressé à ses lied ..et puis il n' y a pas assez de compositeurs que je n'aime pas et en plus je ne resiste pas à en découvrir des inconnus ...et comme mes journées n'ont que 24 h...
Je réalise que je me suis un peu détourné des symphonies de Mahler et que je connais très mal les 6 - 7 et 9.
N.B. j'ai l'intégrale de Edo de Waart avec le Netherlands radio Philarmonic...tu connais?...Il y a surement mieux!

De waart jouie d'une très bonne réputation surtout sa 1ère ! Si tu veux des avis, des bons plans n'hésitent je me ferai une joie de t'aider !

Merci je n' y manquerais pas!

Je me souviens d'un concert au festival d'Evian, avec la 1ere donné par un orchestre de Jeunes américain de Philadelphie je crois, (j'ai oublié le nom du chef qui n'était pas un onconnu sans être une star) ..une petite salle qui sonnait (presque trop pour certains mais pas pour moi!) ...c'était complèetement "subjugant"

Oui James Judd je pense

Pierre Boulez dans le 9ème volet de ses aventures au pays de Mahler.
Voilà avec la 3ème et la 6ème le tout meilleur opus de ce cycle en cours. Le premier mouvement est à tomber, quelle force ! Celà m'a tout de suite fait penser à la version de Bruno Maderna c'est dire la référence ! Boulez vous fais pleurer d'emotion tellement la musique est forte, chargée. Et pourtant il ne fait pas dans le pathos, bien au contraire ! Mais l'oeuvre de Mahler n'est par essence qu'émotion, Boulez l'a compris mieux que personne, il ne cherche à l'en vider. Non il l'a laisse intacte mais la depouille de tout superflu qui tendrait a faire de cette symphonie qu'une oeuvre melo, larmoyante.

Un véritable tour de force de Boulez, du meme niveau que le grand Maderna. A classer en tete de la discographie aussi avec Abbado (Berlin).

autant de personnes, autant d'opinions différentes (dieu merci !)

Klemperer, dans les mouvements intermédiaires paraît
parfois avoir des difficultés de mise en place avec les
différents pupitres, cela est un peu mal maîtrisé, même
un peu "désordre" (si on me permet l' expression)

pour moi, la version qui me transporte dans un autre
monde c' est celle Bernstein (dernière version) avec le
Philharmonique de Berlin, le dernier mouvement est
d'une tension quasiment surhumaine.
ce dernier mouvement est comparable aussi avec le
DVD (Philharmonique de Vienne)

Ma Neuvième réécoutée cet après-midi, Abbado, DG 2003.

Je crois avoir découvert au moins l’Adagio par le film Mort à Venise de Luchino Visconti. En tout cas, voilà une symphonie comme je les aime : vivacité et légèreté, tout prêt à emporter l’auditeur. C’est peut-être bien par là qu’il faudrait que je commence si je veux un jour commenter de la musique : non seulement la musique me parle, mais elle me parle depuis un passé déjà éloigné, en superposant des strates jusque dans mon oreille.

heu...l'adagio dans le film "Mort à Venise" était celui de la 5ème symphonie. Mais tu ne l'attribuais peut être pas à la 9em?...Je t'ai peut être mal compris?

Non, c'est moi qui me trompe... Mais cela ne change pas grand chose à mon ressenti : j'ai découvert Mahler dans Visconti, je retrouve mon impression ailleurs...

Chaque fois que j'écoute cette symphonie, en particulier l’adagio final, je me m’étonne pas que j’aie pu y trouver une porte vers la musique en général et Mahler en particulier. A l’époque, j’écoutais Haitink si j’ai bonne mémoire. Maintenant, c’est Abbado puisque mes vinyles sont en pénitence dans leur coin.

une de celles que je connais le moins

Une de celle qui m'ennuie plus que la 8é

J'ai un peu de mal à m'imaginer qu'on s'ennuie ici !

Vrai, Ojoj, on ne s'ennuie pas du tout avec ce chef-d'oeuvre; réécoute çà, tu as été distrait!

Je vais suivre vos conseils...mais je suis quand méme perplexe car c'est une oeuvre que j'ai écouté plusieurs fois et je la trouve bien longue

La symphonie par Bernstein avec la Philharmonie de Berlin. Je me suis laissé convaincre par la critique (Diapason) qui décrit bien ce qui se passe. Le dernier mouvement fait entendre la déchirure humaine. Je ne suis pas sûr qu’on puisse dire : « j’aime » devant ça. Je crois qu’il faut savoir l’écouter et « préférer » des versions qui donnent plus dans la beauté musicale.