Schubert : Lieder

comme toi!! et en plus (en tout cas pour moi), je suis plus sensible au timbre de voix de Prgardien qu'à celui de DFD (sans aller jusqu'à dire que je ne l'aime pas!!)

Oui, il y a la façon Fischer-Dieskau, je crois qu'il faut y entrer, et d'autre part le timbre. A côté de Prégardien, je n'hésite pas non plus.

Lieder sur des poèmes de Schiller, Christoph Pregardien, Andreas Staier (DHM 1993)

Die Bürgschaft (« Zu Dionys »), D. 246
Hoffnung II (« Es reden und träumen die Menschen viel », D. 637
Hektor's Abschied (« Will sich Hektor ewig... », D. 312-b
An Emma (« Weit in nebelgrauer ferne »), D. 113
Des Mädchens Klage (« Der Eichwald braust », D. 191
Gruppe aus dem Tartarus (« Horch, wie Murmeln »), D. 583
Der Pilgrim (« Noch in meines Lebens Lenze »), D. 794
Der Alpenjäger (« Willst du nicht das Lämmlein hüten »), D. 588
Eine Leichenphantasie (« Mit erstorbnem Scheinen »), D. 7
Die Götter Griechenlands (« Schöne Welt, wo bist du »), D. 677
Sehnsucht (« Ach, aus dieses Tales gründen »), D. 636

Je préfère encore le Prégardien actuel. Ma réserve irait à l’enregistrement qui durcit la voix, contrairement aux récents disques Challenge.

celui là je l'ai raté: avec Steier je l'ai sur un cd Teldec : lied sur des poemes de Mayrhofer

et un autre EMI avec Michael Gees au piano
j'aime beaucoup les deux!

Lieder von Abschied und Reise (EMI 1996, 2006)
en effet fort beau !

La Belle meunière : Paul Lewis et Mark Padmore (HM 2010)
J’ai lu l’autre jour une critique assassine qui me surprend beaucoup. Je vais faire cet exercice qui ne pardonne pas, passer à se suivre plusieurs versions.

tiens...on a du lire la même!!....je ne sais plus ou?...diapason peut être?...mais j'en ai lu aussi d'excellentes!!

La Belle Meunière. Pour aujourd’hui, la version que je préfère, celle où Das Wandern n’est pas chanté sur l’habituel ton sautillant : Peter Schreier accompagné à la guitare par Konrad Ragossnig (Berlin Classics 1996)

j'ai eu l'occasion d'entedre cette version qui m'avait beaucoup plu!

Matthias Goerne accompagné par Eric Schneider (Decca 2003)
J’ai un peu de mal au début du disque. La prise de son ne seemble pas bien convainquante. Je m’y fais pourtant, et au bout du compte ça devient agréable à écouter. Le plus étrange, c’est que l’impression est la même à chaque écoute... Il devient difficile de dire ce que j’en pense : du mal au début, du bien à la fin.

En voici une version qui me tente beaucoup...le beauté de la voix du jeune ténor n'y est pas pour rien...et une écoute brève sur JPC semble aussi convainquante

Jean-Michel a écrit:

La Belle meunière : Paul Lewis et Mark Padmore (HM 2010)
J’ai lu l’autre jour une critique assassine qui me surprend beaucoup. Je vais faire cet exercice qui ne pardonne pas, passer à se suivre plusieurs versions.

ce cd vient d'être "primé" par les célèbres "Grammaphone Awards"

je me suis trompé!!....c'est le Winterreise qui a été primé au Gramophone Awards:


mais çà ne modifie guère la contradiction: en effet je ne vois pas comment on pourrait être si bon dans un cycle Schubert et si mauvais dans un autre surtout à si peu de distance:

C'est encore une de ces questions de goût : une inflexion de voix ici, c'est magnifique, une autre là, c'est exécrable !

tout à fait!...et quand même d'un excès dans la formulation, qui veut prétendre qu'on détient comme une sorte de vérité

C'est aussi toute la différence entre un avis glissé dans la conversation et un avis publié qui a alors plus de poids.

c'est aussi vrai....mais les avis publiés qui "démolissent" un peu trop se disqualifie un peu par leur excès, je trouve....ils peuvent aussi être exagérement flatteurs...mais dans ce cas il ne font de mal à personne

Jean-Michel a écrit:

La Belle meunière : Paul Lewis et Mark Padmore (HM 2010)
J’ai lu l’autre jour une critique assassine qui me surprend beaucoup. Je vais faire cet exercice qui ne pardonne pas, passer à se suivre plusieurs versions.

tiens classictoday usa lui donne un 10/10

http://www.classicstoday.com/review.asp?ReviewNum=12909

Je l'ai encore écouté l'autre jour, il y a une évidence qui se dégage du disque, jamais je n'ai été frappé par un trait forcé.

mes bonnes impressions se confirment ....on pense un peu a Fritz Wunderlich, plus qu'à Jonas Kauffman qui vient aussi de l'enregister
et en plus Daniel Behle nous gratifie d'un supplément peu connu : AU DEM STROM D043, sur un poème de Ludwig Rellstab...un lied de 8 minute 30 accompagné bien sur au piano mais aussi au cor: magnifique!