Schubert : Lieder

c'est surtout pratique pour des versions cd pas terrible niveau son en cd ou alors indisponibles en disque

Je me suis racheter le Winterreise avec DFD et Jorg Demus. Je l'avais au début de ma collection mais j'avais pas accroché, a tort je suis sur.

Hampson/Sawallisch dans le Winterreise c'est parlant pour quelqu'un ?

je ne connais pas...mais connaissant Hampson et Sawallisch...je le préférerais peut à DFD...non pas que çà doit être meilleur...mais je prèfère la voix d'Hampson à celle de DFD

C'est vrai qu'Hampson c'est superbe ! Mais DFD a une maitrise et une classe epatante.

oh je ne conteste pas la classe de DFD ni même la beauté de sa voix que j'apprécie aussi...mais qui ne séduit pas autant que d'autre baryton ..à la voix plus?...je ne sais trop quel qualificatif employer?....pleine?

c'est vrai qu'il a un timbre et une diction tres particuliere qui a fait son succes mais qui peut ne pas convaincre totalement certains. Pregardien, Gura, Hampson ou Goerne sont des tres bons "concurrents" dans ce repertoire.

oh je crois que je suis un peu un "cas" et qu'il est très apprécié en général...et par moi aussi, quand même: c'est une question d'assez infime nuance.

Oui et pis dans ce Winterreise c'est fabueleux je trouve. C'est une merveille cette oeuvre que j'ai trop placardisée aussi. Faudra que je tente une 2ème version pour comparer, un petit Pregardien ou Goerne serait parfait. Wunderlich etait aussi tres fort en lied.

il a enregistré la Belle Meunière Wunderlich...mais les deux autres cycles célébres..pas sûr?

je l'ai avec Hermann Prey le Winterreise...et DFD un récital de 21 lied plus ou moins célèbres

Le dfd c'est pas les Goethes lieders ? chez DG ?

non c'est chez EMI un récital assez ancien....mais DFD est sürement le champion en nombre de récital Schubert enregistrés!

Jean a écrit:

qui ne séduit pas autant que d'autres barytons... à la voix plus ?... je ne sais trop quel qualificatif employer ?... pleine ?

Je crois voir ce que tu veux dire. C'est un peu la différence que je sens entre disons Christoph Prégardien et Dietrich Fischer-Dieskau. Une heure de Prégardien me paraît courte, une heure de Fischer-Dieskau longue. Mais écouté moins longtemps ou avec un attention soutenue, Fischer-Dieskau a un beauté renouvelée.

difficile de comparer un ténor et un baryton...
DFD est sûrement le chanteur le plus complet, le plus musicien, expressif , je le reconnais sans problème....question timbre de voix...il est très loin d'être laid ou quelconque..mais là comme tout le monde il n'y peut rien et fait avec ce qu'il a comme tous les chanteurs. Et à ce niveau , ce n'est plus de l'ordre du mieux ou du moins bon, et c'est là où le seul critère c'est une "correspondance" personnelle qui fait que chacun réagit un peu différemment ...un peu comme en face d'une couleur chacun aura une sensation différente même si elles peuvent être très proche...

De toute facon, une voix est une question de sensibilité propre a chacun. C'est comme le debat piano/clavecin. La musicologie c'est bien, moi je suis pour mais les gouts c'est important aussi quand meme. Regardez Ojoj il ne jure que par Richter là ou moi c'est Herreweghe. C'est ca la musique ! Autant de sensibilité que d'auditeur. Le "bon gout" ca n'existe pas. Temps qu'un artiste fait bien son art, il merite un public et sa reconnaissance.

tout à fait...et c'est gràce a toutes ces différences et cette varieté que vit vraiment la musique

il faut s'enrichir les uns des autres sinon c'est dommage...

Différent en effet la Winterreise par le ténor Hans Jörg Mammel accompagné par Arthur Schoonderwoerd (Alpha 2006)

la pochette est impressionante pour évoquer "le Voyage d'hiver"! je trouve

C'est un détail de Paysage d'hiver avec des bûcherons et des patineurs, Gysbrecht Lytens (v. 1586- avant 1646).

quel est le titre allemand? Der lindenbaum?

Oui, le 5° de la série. La « traduction » est en vers pour le chant. L’original dit :
Les vents froids venaient souffler droit sur mon visage, le chapeau s’envola de ma tête, je ne me suis pas retourné.
Je suis désormais loin de cet endroit des heures entières, et j’entends toujours murmurer : tu y trouverais le repos !

moi aussi j'ai succombé au doux chant de Mammel ! Et je ne le regrette pas un seul instant.