Louis Couperin (vers 1626 1661)

Louis Couperin est un musicien français né à Chaumes-en-Brie vers 1626 et mort à Paris le 29 août 1661. Il est, avec son neveu François le plus illustre membre de la famille Couperin. Avec ses deux jeunes frères, François et Charles, il offre une aubade à Jacques Champion de Chambonnières, musicien du roi, le jour de la Saint-Jacques. Celui-ci, agréablement surpris, s'enquiert de l'identité de ces jeunes gens et les invite à sa table. Impressionnné par le talent de l'aîné, il le fait venir à Paris vers 1650 : Louis Couperin y devient rapidement organiste titulaire de l'église Saint-Gervais, et se fait remarquer comme gambiste et claveciniste. Les influences réciproques avec Johann Jakob Froberger de passage à Paris à la même époque sont manifestes, leur rencontre étant probable mais non prouvée par des écrits (ils composent tous deux un tombeau de Mr Blancrocher, célèbre luthiste décédé lors d'une chute d'un escalier, ce qui établit à tout le moins leur appartenance au même cercle d'amis du défunt).
C'est son œuvre pour le clavecin qui le fait passer à la postérité. Ces pièces (environ 130) ne furent pas éditées de son vivant, mais rassemblées dans plusieurs recueils manuscrits, sans être groupées sous la forme de suite de danses dont elles relèvent pour la plupart. Ses préludes non mesurés à la manière des luthistes et ses chaconnes sont les pièces les plus personnelles et les plus remarquables. Seules quelques pièces d'orgue isolées nous étaient parvenues jusqu'au milieu du XXe siècle. Depuis lors, un manuscrit complet a été découvert en Angleterre, qui a permis de lui reconnaître une place éminente parmi les maîtres de l'orgue en France au XVIIe siècle.

source : wikipédia

Sur Amazon.

Suites de Pièces par Skip Sempé (Alpha 2004). Voici un très beau disque de clavecin – de quoi faire changer d’avis ceux qui en verraient dans le clavecin qu’un piano incapable de rendre des nuances. Sempé veille à les rendre dans une musique qui n’attend que ça. Je me demandais l’autre jour quel était mon préféré parmi les disques de clavecin : je crois bien le savoir !

Voici un disque de viole : Louis Couperin, Marc-Antoine Charpentier et quelques autres (du Caurroy, roberday, du Tertre, Moulinié, du Mont) par l'ensemble Mare Nostrum dirigé par Andrea de Carlo. Je suis amateur de viole : me voici servi, et bien servi ! (Ricercar 2009)

Défense de la viole - On associe souvent la viole à une certaine tristesse. La présence sonore vient cependant corriger cette impression : le son a une franchise qui me semble largement contrer cette tendance. Et les rythmes sont souvent ceux de la danse. Si on voit les choses ainsi, on peut dire que la viole vient doubler la danse d’une fragilité pleinement asssumée par la franchise du son.
Oui, ce disque est fort beau...

Réédition des Pièces de clavecin par Laurent Stewart chez Pierre Vérany (1996, 2009)
Un clavecin si fluide qu'il pourrait plaire à ceux qui y sont réticents.

Je me rends compte que j'ai dit la même chose à propos de Skip Sempé un peu plus haut.

j'ai été très amoureux du clavecin et ...n'aimais pas trop le pîano...j'aime toujours le clavecin, mais m'en lasse plus vite que dans ma jeunesse?

Je n'aime pas trop le clavecin français, mais François Couperin est quand même bien supérieur, à mon avis, à son oncle Louis, dont les pièces ont plutôt tendance à m'ennuyer ! Je préfère nettement ses pièces d'orgue.

Jean Michel, quelles sont les pièces pour viole qui sont sur le CD précédent ? Je croyais que Louis Couperin n'avait composé que pour le clavecin ou l'orgue.

De notre Couperin sur ce disque :

Fantaisies à 5
Fantaisies à 4
Fantaisies de violes à 5
Simphonie à 3
Simphonie à 4

Par Christophe Rousset, suites (en la majeur, sol miieur, do majeur, do mineur, ré mineur, la mineur), un peu moins de 110 minutes, la plupart fort belles. Il y a une vie dans ces pièces, je ne crois pas l’avoir entendue ailleurs sous d’autres doigts ! (Aparté 2010)