Bedrich Smetana

Bedřich Smetana est né en Bohême d'un père brasseur. Il apprit le piano et le violon dans son enfance. Il étudia la musique à Prague, où il devint maître de musique chez le comte Leopold Thun. Franz Liszt le soutient financièrement pour éditer ses premières œuvres et fonder une école de musique en 1848. Il s'engagea dans le mouvement nationaliste tchèque.

Smetana se marie en août 1849. Après quelques années, il perdra trois de ses quatre filles et son épouse sera atteinte de la tuberculose. En 1856, Smetana s'installa à Göteborg, où il mena une activité d'enseignant, de chef d'orchestre et de musicien de musique de chambre. De retour à Prague en 1863, il fonda une autre école de musique, dans le but de promouvoir la musique tchèque. Il fut nommé chef d'orchestre de l'opéra de Prague en 1866.

En 1874, à cause de sa surdité due à la syphilis, il dut cesser ses fonctions de direction d'orchestre et se consacra alors exclusivement à la composition. Smetana fut interné en hôpital psychiatrique en 1883 à Prague, et y mourut le 12 mai 1884.

Smetana fut le premier compositeur à utiliser des éléments spécifiquement tchèques dans sa musique. Ses opéras sont basés sur des thèmes tchèques et il utilisa beaucoup de rythmes et de mélodies du folklore tchèque dans ses compositions. Les Brandebourgeois en Bohême est le premier opéra entièrement écrit en tchèque. Il influença profondément la vie musicale des pays de Bohême, non seulement par son art de la composition mais par son implication dans la vie artistique pragoise. L'influence de son œuvre ne se limita pas à ses compatriotes ( Antonín Dvořák, Zdeněk Fibich...) puisqu'un compositeur comme Arnold Schönberg saura reconnaître sa dette envers Smetana.

Son Œuvres

-Opéras

Braniboři v Čechách (Les Brandebourgeois en Bohême) (1863)
Dalibor (1865)
Prodaná nevěsta (La Fiancée vendue) (1866)
Libuše (1869)
Dvě vdovy (Les deux veuves) (1873)
Hubička (Le Baiser) (1875)
Tajemství (Le Secret) (1877)
Čertova stěna (Le Mur du Diable) (1879)

-Œuvres symphoniques

Symphonie triomphale (1854)
Richard III, poème symphonique (1858)
Le Camp de Wallenstein, poème symphonique (1859)
Hakon Jarl, poème symphonique (1861)
Má Vlast (Ma Patrie), cycle de six poèmes symphoniques (1879) dont Vltava (la Moldau)

-Musique de chambre

Trio pour piano, violon et violoncelle, op.15
Quatuors
Quatuor à cordes n° 1 (De ma vie) (1876)
Quatuor à cordes n° 2 (1883)

-Musique pour piano

Sonate (1846)
Polka in F sharp minor
Polka in A minor
Polka in F major
Polka in B flat major
Furiant
Slepicka
Oves
Medved
Cibulicka
Dupak
Hulan
Obkorcak
Sousedska
Skocna
Souvenirs de Bohême en forme de Polka : Op.12 n°2
Souvenirs de Bohême en forme de Polka : Op.13 n°1
Souvenirs de Bohême en forme de Polka : Op.13 n°2
Polka poétique Op.7 n°2
Polka de salon Op.7 n°1
Rêves
Am Seegestade, concert study Op.17
Freundliche Landschaft (skizzen Op.5 n°3)
Macbeth und die Hexen
Sehnsucht (charactkterstrücke Op.1 n°4)
Hirtenweise ( charakterstrücke Op.1 n°3)

Au niveau des disques je puis vous conseilllez bien sur "Ma Vlast" merveilleux cycle de six poèmes symphoniques.

Pour sa discographie, ne chercher pas loin, et tournez vous vers Ancerl, Kubelik, Neumann et surtout Talich !



De tous le cd de Talich me semble le plus beau, et le fait qu'il soit en mono n'y change rien. Car la prise de son stereo "tcheque" de supraphon laisse a desirer. Donc on ne sent pas la difference !!!

J'ai reperer la version de Wit pour 4 euros !!! il est du genre bonne surprise lui. Quelqu'un connait ?

ah en effet! je ne savais pas qu'il les avait enregistré!

bah il parait j'en ai lus du bien de la part des consommateurs mais moins des experts qui trouve ca moyen.

si vous ne connaissez pas je vous le recommande vivement...surtout le trio de Smetana...une grand oeuvre dont il y a de nombreux enregistrements couplés souvent avec Dvorak
J'ai l'édition originale Teldec de ce CD du trio Fontenay!

J'ai le même CD, fort bien interprété et enregistré. Le Trio de Smetana, composé peu après la mort de sa petite fille de quatre ans, me fait toujours penser à celui de Tchaïkovski pour son côté tragique et douloureux.

A côté, le peu connu trio de Chopin semble une expression de joie malgré son côté parfois dramatique.