Bruckner 9ème symphonie

Elle ne peut être connue sans la version fondatrice de Hausegger (emi 1938) puis celle visionnaire de Furtwangler (DG 1944). Après lui, Jochum (DG 1964) retrouvait une terreur sacrée comparable, tandis que Giulini (DG Vienne 1988) explorait les abimes, suivi par l'excessive vision de Celibidache, aux sonorités d'outre-tombe (emi 1995). On ne peut ignorer la lecture de Harnoncourt (RCA 2002), qui a révèlé les géniales intuitions du finale, mouvement dont on cherchera à l'étranger une proposition d'achèvement par Kurt Eichhorn (Camareta 1993), préfèrable à Wildner (Naxos 1998); la plus récente réalisation de ce mouvement attend maintenant sa première gravure...
Je citerai enfin ma favorite la version de Wand avec Berlin (RCA).

Je cherche desespèrement la version Giulini... et je ne trouve pas

Ah c'est dommage en tout cas moi je l'ai... très longue aussi moins que Celi mais c'est pas mal non plus dans la genre.

A ajoutter à notre sélection, il s'agit ici d'une version de 1969, Celibidache est à son sommet, encore jeune et dynamique. Cette 9ème est noire et forte, les tempis velocent pour une fois, c'est très efficace, surtout que Celi n'y perd pas du tout en force d'émotion. Pour certains meme le meilleur témoignage du chef dans la 9ème... Ne vous fiez pas à l'orchestre, car la Rai si il n'est pas connu a beneficier d'innombrables heures de répétitions avec le maestro et le résultat se sent !

Oui sans nul doute Giulini se hisse au sommet de la discographie aux cotés de Celibidache. C'est long, c'est fort, c'est spirituel à l'extreme bref Bruckner comme je commence à l'aimer.

Pour en revenir à Giulini, Spiritus, il a les avantages de Celibidache mais pas les inconvénients. A savoir que son Scherzo en est vraiment un ! Celi par ses tempi extremes ne met pas en valeur ce mouvement qui semble noyer sous la lenteur du tempo imposé volontairement par le vieux maitre roumain. Giulini dans les 1 et 3èmes mvts est presque aussi lent, aussi profond mais il n'en oublie pas pour autant la signification de ce que doit etre un scherzo dans le 2ème mvt. Le contraste entre les mouvements y est bien plus net. C'est là le point fort peut-etre meme décisif pour favoriser Giulini par rapport à Celibidache. Mais je me refuse à les départager avant une nouvelle écoute encore plus approfondie.

J'ai déjà Wand mais en collection éco avec une pochette bien moche j'ai bien de m'offrir la vraie version qui est plus jolie quand meme.

Ben si ton écoute s'en trouve réhausée par la contemplation de beau visage serein de Wand...ne te gène pas ....

J'aime pas les collections eco car c'est des pochettes assez laides... vous trouvez pas ?

oui en générale...bien que çà n'empèche pas certaine pochette originale dêtre aussi tres moche quand c'est pas ridicule

nous sommes d'accord ! j'ai toujours aimer les beaux disques dans tout les sens du terme.

moi aussi...mais j'avoue que la pochette ne m'arrete pas...surtout si le disque est moins cher!