Général de Castelnau

Comme j'ai rien produit comme sujet bio ce week-end en voici une deuxieme pour conpenser.


Noël Marie Joseph Édouard, vicomte de Curières de Castelnau (né le 24 décembre 1851 à Saint-Affrique, Aveyron - mort le 19 mars 1944 à Montastruc-la-Conseillère, Haute-Garonne) était un général français qui fut commandant d'armée et chef d'état major du généralissime Joffre durant la Première Guerre mondiale.

Né à Saint-Affrique en Aveyron dans une famille de vieille noblesse et de longue tradition militaire, il fit partie de la promotion 1869 de Saint-Cyr et participa à la Guerre franco-prussienne de 1870-1871. Son catholicisme exalté le fit surnommer « le Capucin botté ». Avec ses prises de position lors de l'affaire Dreyfus, il lui vaudra d'être écarté un temps de la direction du premier bureau, lors du ministère du général André et de l'affaire des fiches.

Promu général de brigade le 25 mars 1906, il commande la 24e brigade à Sedan, la 7e à Soissons, et devient général de division le 21 décembre 1909 - il avait été exclu une première fois du tableau d'avancement par le général Sarrail, alors directeur de l'infanterie -, il commande alors la 13e division à Chaumont. Rappelé à l'état-major sur demande express de Joffre, il est nommé, le 2 août 1911, premier sous-chef d'état-major général sous ses ordres. La même année, il est promu Commandeur de la légion d'honneur.

De 1911 à 1914 il fut chef d’état major de Joffre et aida à l’élaboration du Plan stratégique XVII destiné à reprendre l’Alsace-Lorraine dans l’idée d’envahir l'Allemagne. Au commencement des hostilités, Castelnau prit le commandement de la Seconde Armée, qui devait jouer un rôle central dans la mise en œuvre du Plan XVII. Lors de la bataille des frontières, il dut arrêter sa progression au niveau de Morhange-Sarrebourg après avoir subi d'importantes pertes lors de la bataille de Morhange.

Il eut plus de succès en organisant la défense de Nancy, remportant la bataille du Grand Couronné (31 août-11 septembre 1914) qui lui valut le surnom de « Sauveur de Nancy ». Après cette victoire dans la trouée de Charmes, qui prolongeait la victoire de la Marne vers l'Est et empêchait les armées françaises d'être tournées par la droite, rendant possible leur redressement, Édouard de Castelnau fut promu, le 18 septembre, Grand Officier de la légion d'honneur.

En juin 1915 il fut placé à la tête du Groupe d’armées du Centre et dirigea l'offensive de Champagne du 25 septembre 1915 : en quelques jours il fit 25 000 prisonniers, prit 125 canons et contrôla une zone de territoire de plusieurs kilomètres de profondeur en territoire allemand. A la suite de cette victoire il fut élevé à la dignité de Grand Croix de la légion d'honneur (8 octobre 1915) et devint l'adjoint du généralissime Joffre.

En février 1916, il servit de nouveau comme Chef d’État-major de Joffre. Il organisa la défense de Verdun avant le déclenchement de la bataille. C'est lui qui prit la décision de défendre cette place à tout prix et de nommer Pétain à sa tête.

Après la chute de Joffre et son remplacement par Nivelle en 1916, Castelnau fut mis en non-activité. Mais, après la disgrâce de Nivelle et son remplacement par Foch, on le rappela à la tête du Groupe d'armées de l’Est où il aurait commandé l’offensive en Lorraine en 1918 si l’Armistice ne l’avait arrêtée.

Trois des fils de Castelnau furent tués pendant la guerre. Ses idées en matière politique et religieuse lui valurent l'hostilité de nombreux hommes politiques. Il ne reçut jamais le bâton de maréchal.

Après-guerre, il fut député URD de l'Aveyron et, en 1924, fut un des chefs du mouvement qui s'opposa à Herriot lors de ses tentatives de laïcisation en Alsace-Lorraine : la Fédération Nationale Catholique. Homme de culture, il a été le Mainteneur des jeux Floraux de Toulouse et fut également membre de l'Institut et membre fondateur de l'association d'entraide de la noblesse française.

Il mourut au château de Lasserre à Montastruc-la-Conseillère en 1944. Il fut inhumé dans le caveau de famille à Montastruc, le 21 mars

Je ne le connaissais pas..par contre je connais deux chateaux de Castelnau , l'un (plutôt en ruine) en Dordogne au village de Castelnau (pres de la merveilleuse vallée de la Dordogne!)
L'autre pas très loin dans la Lot, près de Saint-Céré, ou il y a toute les années un festival d'opéra en lien avec les rencontres musicales de Saint -Céré

Moi c'est pareil depuis des années je passais par une rue a son nom... et pis à la fac on l'a aborder.

Jean a écrit:

L'autre pas très loin dans la Lot, près de Saint-Céré, ou il y a toute les années un festival d'opéra en lien avec les rencontres musicales de Saint -Céré

Je connais très bien ce chateau pour y avoir chanté pendant 5 ans d'affilé. Son dernier propriétaire était un chanteur d'opérette qui le légua à l'état à sa mort. Quant au festival de Saint Céré il existe maintenant depuis une quarantaine d'années.

Qu'y as-tu chanter ?

La traviata, Lucia di Lamermoor, Don Quichotte, Les conte d'Hoffaman et le requiem de Verdi. Ce sont d'excellents souvenirs.

Comme Jean, j'avoue que je ne connassais pas ce général. Pourtant la guerre de 14/18 n'est pas si loin que ça...

Nous sommes nombreux à ne pas le connaitre, je crois.

Il y a beaucoup de rues qui portent ainsi des noms de grands hommes du passé mais dont nous la jeune génération nous avons perdus la connaissance.

Eh Calbo... A 20 ans près on a failli se croiser à ST Céré!! ...La "section" Opéra demarrait...J'ai de beau souvenir aussi la-bas..La Messe en si, et la St Jean avec Corboz, les Requiem de Verdi et de Mozart avec Jean-Claude Casadessus.

J'aurais bien voulut voir Corboz dans ses oeuvres !

ouais ..il est encore en activite!!...il degage un magnétisme extraordinaire!

Jean a écrit:

Eh Calbo... A 20 ans près on a failli se croiser à ST Céré!! ...La "section" Opéra demarrait...J'ai de beau souvenir aussi la-bas..La Messe en si, et la St Jean avec Corboz, les Requiem de Verdi et de Mozart avec Jean-Claude Casadessus.

Tu y a été quand?

Oui Jean d'ailleurs il a publier il y a peu un requiem de Fauré chez Mirare tu connais ?

calbo a écrit:

Jean a écrit:

Eh Calbo... A 20 ans près on a failli se croiser à ST Céré!! ...La "section" Opéra demarrait...J'ai de beau souvenir aussi la-bas..La Messe en si, et la St Jean avec Corboz, les Requiem de Verdi et de Mozart avec Jean-Claude Casadessus.

Tu y a été quand?

Entre 1972 et 1976!!!... tu es peut etre passée...dans un landau?

Bertrand a écrit:

Oui Jean d'ailleurs il a publier il y a peu un requiem de Fauré chez Mirare tu connais ?

Non pas eu l'occasion de l'écouter..ai lu deux critique complètment contradictoire: un faisait la grimace et disait que ces deux precédente version était bien meilleure! et l'autre criait presque à la version géniale!!

Non Jean, j'y suis allée de 1988 à 1992, donc bien après toi. J'ai le souvenir de fous rires mémorables

Si j'ai bien compris, tu n'etaiS que dans les opéras à Castelnau?..Y avait il toujours en parrallèle , un rassemblement chorale qui preparait un oratorio pendant une semaine pour le donner en concert la semaine suivante?

En 5 ans j'ai chanté 4 opéras et un oratorio. Le temps de répétition était le même que ce soit pour l'un ou pour l'autre c'est à dire 3 semaines.
Si l'ambiance pendant les répétitions du réquiem de Verdi (que j'ai chanté en 92) était bonne, je me suis bien plus éclatée quand j'étais dans les sessions d'opéra.

3 semaines c'est beaucoup ? mais combien d'heures par semaine ?

C'est une durée moyenne. En général pour un opéra il faut compter à peu près 4 à 6 semaines de répétition. Bien sûr les artistes les plus demandés peuvent arriver 2 à 3 semaines avant la première. Quant au nombre d'heures je ne les ai jamais compté, mais il faut compter en 6 et 9 heures de travail par jour au début et quand les répétitions scéniques commencent il faut partager entre les deux jusqu'au jour ou on ne travaille plus que le soir pour être en condition.