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 György Kurtag

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Bertrand
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MessageSujet: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeJeu 13 Sep - 14:05

Né en Roumanie en 1926, György Kurtag étudie le piano à partir de 1940 avec Magda Kardos et la composition avec Max Eisikovits. Parti à Budapest en 1946, il étudie à l'Académie de musique, la composition auprès de Sandor Veress et Ferenc Farkas, le piano auprès de Pal Kadosa et la musique de chambre auprès de Leo Weiner. En 1957-58, il réside à Paris où il est élève de Marianne Stein. Il suit également les cours d'Olivier Messiaen et de Darius Milhaud. Ces influences, auxquelles s'ajoutent celles des Concerts du Domaine Musical dirigé par Pierre Boulez, l'imprègnent des techniques de l'Ecole de Vienne (Arnold Schoenberg et Anton Webern) puis des Gruppen de Karlheinz Stockhausen. Ce séjour à Paris marque profondément ses idées sur la composition. La première oeuvre qu'il signe de retour à Budapest, le Quatuor à cordes, est qualifiée d'opus n°1. Professeur de piano, puis de musique de chambre à l'Académie de Budapest de 1967 à sa retraite en 1986, il poursuit encore aujourd'hui sa tâche de pédagogue. L'essentiel de ses oeuvres (moins de quarante numéros d'opus) est dévolu à la petite forme, et en particulier la voix, en laquelle il voit un instrument aux possibilités nouvelles qui dépasse son rôle narratif habituel ou opératique.

Parmi ses oeuvres, on peut citer : Huit duos pour violon et cymbalum, opus 4 (1960-61), Les Propos de Peter Bornemisza, opus 7 (1963-68), Quatre chants sur des poèmes de Janos Pilinszky, opus 11 (1973-75), Douze microludes pour quatuor à cordes (1977), Grabstein für Stephan, opus 15c pour guitare et orchestre (1978-79, rév. 89), Messages de feu Demoiselle Troussova pour soprano et ensemble (1976-80), Scènes de roman (1981-82), Officium breve pour quatuor à cordes (1989), Songs, Songs of Despair and Sorrow (choeur et ensemble, 1980-1994) et Stele, opus 33 pour grand orchestre (1994).
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeJeu 13 Sep - 14:06

György Kurtág : un musicien européen

par Hartmut Lück

Traduit de l'allemand par Peter Szendy)

György Kurtág est originaire d'une région où coexistent plusieurs cultures, plusieurs langues ; en dehors du hongrois (sa langue maternelle), il parle le roumain, l'allemand et le russe. Auxquels se joindront plus tard, par l'étude et par les voyages, le français et l'anglais. Kurtág connaît les littératures de ces peuples différents, il a mis en musique, dans leur langue originale, des textes d'auteurs hongrois, russes, allemands et anglais. Même s'il demeure, aujourd'hui comme hier, dans sa Hongrie natale - de sa maison à Veröce, on voit le coude du Danube, des forêts, des îles, des prés au bord du fleuve -, il est en quelque sorte un citoyen du monde. Déjà en Roumanie, à Lugoj où il est né en 1926, vivaient ensemble des Roumains, des Hongrois, des Allemands, des Juifs, et la culture serbe ou bulgare, voire celles de l'Ukraine et de la Russie n'étaient pas loin.

Paris, avec sa vie culturelle et musicale, a joué à plusieurs reprises un rôle important dans sa vie et dans son développement artistique. Après le premier «dégel» des relations Est-Ouest en 1956, Kurtág, qui s'était établi depuis 1946 à Budapest, s'est rendu pour un an à Paris : en 1957-1958, il y a suivi les cours d'Olivier Messiaen et de Darius Milhaud, il a appris à connaître le milieu culturel de la capitale et il a pu étudier les courants musicaux d'avant-garde. Mais le plus important fut sans doute sa rencontre avec la psychologue Marianne Stein, qui s'était spécialisée dans le travail avec des artistes. C'est elle qui l'a amené à se reconnaître, à s'accepter : avec elle, Kurtág a réalisé qu'il aurait à construire sa musique en partant de minuscules cellules génératrices, de motifs miniatures, de gestes expressifs brefs. Une musique qui restera liée aux traditions européennes - «ma langue maternelle, dira-t-il, c'est Bartók, et celle de Bartók était Beethoven» -, et qui gardera une distance certaine vis-à-vis des «écoles» et des «tendances» de l'époque, même si Kurtág a bien entendu étudié les procédés de la musique dodécaphonique et sérielle. Après ce séjour à Paris, Kurtág écrira son Quatuor à cordes, auquel il donnera le chiffre symbolique d'«opus 1» - un nouveau départ à trente trois ans.

Quelques vingt années plus tard, Paris aura de nouveau représenté un tournant dans le développement artistique de Kurtág : le 14 janvier 1981, Sylvain Cambreling dirige la création des Messages de feu Demoiselle R. V. Troussova, op. 17, un cycle vocal qui est à l'origine d'une reconnaissance internationale. Sur la scène européenne de la musique contemporaine, Kurtág aura longtemps été une personnalité secrète ; dans les années 60 à Darmstadt, dominées par la figure de Stockhausen, les quelques rares exécution de ses oeuvres (les Huit pièces pour piano op. 3, les Dits de Péter Bornemisza op. 7) sont pratiquement passées inaperçues. Et soudain, après la première des Messages (Poslanija pokojnoj R. V. Trusovoj, sur des poèmes de Rimma Dalos, poétesse russe vivant en Hongrie), Kurtág est devenu une des figures majeures de la musique européenne : on découvrait l'une après l'autre ses oeuvres antérieures - des pièces de musique de chambre pour la plupart -, la fascination de leur univers sonore.
A l'automne 1994, Kurtág est de retour à Paris pour une impressionnante série de concerts consacrés à ses oeuvres. Notamment à ses compositions les plus récentes, comme Rückblick, ce «regard en arrière» qui constitue le programme de toute une soirée. Car Rückblick est aussi un résumé, un «commentaire composé» de son propre itinéraire : rassemblant en un tout inédit nombre d'oeuvres ou de fragments d'oeuvres qui avaient déjà une existence autonome, et qui se voient dotées d'une instrumentation, de couleurs et de qualités expressives nouvelles. Il y a là quelque chose qui était déjà présent chez Kurtág : une mise en relation de pièces singulières et indépendantes dans une oeuvre qui les accueille ensemble ; une manière de redessiner les liens qui se tissent entre les contenus et les motifs, de suivre les fils cachés dans la broussaille de tant de petites oeuvres, de traquer ces traces, enfin, qui semblent n'indiquer aucun chemin, et de leur donner ainsi une forme, un contour, une structure. D'une oeuvre à l'autre, Kurtág a toujours cité des motifs et des fragments, des bribes de sonorités, en se dirigeant grâce à ces points de repère sémantiques ou thématiques qui sont comme les phares de sa création. Et ce sont souvent, aussi, des orientations littéraires qui le guident : Dostoïevsky, Hölderlin, Kafka, Beckett.

Le poète hongrois János Pilinszky (1921-1981) a décrit le simulacre d'exécution de Dostoïevsky, et Kurtág a repris ce poème dans la seconde pièce du cycle de ses Quatre chants op. 11. In memoriam F. M. Dostoïevsky est un chant de la désolation et de la souffrance, celui de l'humiliation d'un détenu. La facture musicale est aride : ce sont des ostinati monotones, des notes douloureuses et longuement tenues, puis de soudaines envolées, des bribes de motifs qui caractérisent le cycle. Le dernier mouvement voudrait construire une tension musicale à partir de l'ébauche d'une relation entre les deux personnages, mais cette tension s'avère intenable, elle s'éteint en résonnant dans un vide sans paroles.

Dostoïevsky reparaîtra bientôt dans l'oeuvre de Kurtág, dans une petite pièce instrumentale, A kis csáva, dont l'effectif grotesque réunit un piccolo, un trombone et une guitare. Le dernier mouvement est comme une tentative pour dégager du sens entre des lambeaux de mélodie et des hauteurs indéterminées - un chant qui s'étiole à la limite du néant. En exergue : «Dans les bas-fonds avec Fiodor Mikhaïlovitch».
Durant son séjour à Paris en 1957-1958, et sur des indications de Ligeti, l'ami des années d'étude, Kurtág a appris à connaître l'oeuvre littéraire de Kafka. Il faudra attendre, il est vrai, près de trente ans pour que la fréquentation de Kafka porte véritablement ses fruits - avec les Kafka-Fragmente, op. 24, pour soprano et violon -, mais l'absurde en général et l'oeuvre de Kafka en particulier sont présents dans la musique de Kurtág, de manière plus ou moins latente, dès le début. On connaît cette situation récurrente des romans et des nouvelles de Kafka : la recherche, l'effort tendus vers un but, une explication, vers la solution d'une énigme, sans que jamais le personnage n'y parvienne. Dans la mesure où Kafka n'a pas simplement interrompu ses récits avant cet improbable objectif (l'oeuvre d'art fragmentaire serait plutôt comme un frémissement devant l'éventuel anéantissement de la connaissance), ses personnages, par leurs actions diverses, leurs rencontres, leurs combats, se rapprochent apparemment sans cesse du but, sans jamais l'atteindre : le Procès reste insondable, le Château inexplicable ; et le coureur, dans Un Messager impérial, se débat dans le «dépôt» du monde et de l'histoire, mais ne parvient jamais jusqu'au destinataire du message : «Mais tu es assis à ta fenêtre et tu en rêves, quand vient le soir.»

C'est une telle situation - celle d'une volonté (vaine) d'y arriver, de s'y mettre - qui est à la base de la structure musicale du premier mouvement de l'oeuvre que Kurtág aura composée à son retour de Paris : le Quatuor à cordes de 1959. Le premier des six mouvements de ce quatuor - une introduction qui dure une minute - expose dans les sept premières mesures (il n'y en a que seize en tout) une suite de courts motifs, différenciés par la structure intervallaire, l'harmonie et le mode de jeu. Le premier motif - deux tierces majeures superposées de manière dissonante - est joué en harmoniques, pianississimo, puis avec un crescendo. Vient ensuite une figure brève et abrupte - fortissimo, ruvido. A plusieurs reprises dans ce mouvement, entre des figurations bondissantes, presque comme des cris, la sonorité douce des harmoniques ressurgit ; mais les tentatives pour s'en saisir, pour l'enserrer dans un enchaînement progressif, ces tentatives échouent. Les «appels» violents, presque autoritaires des autres motifs ne réussissent pas à le maintenir, et il se disperse finalement en un pianissimo, en se perdant dans le vide ; il se dissout, il disparaît dans le bleu du ciel comme un tourbillon d'oiseaux, insaisissable, déjà passé. Cette miniature - qui, bien entendu, ne contient aucune référence verbale à Kafka - est pourtant presque une métaphore sonore de la situation de l'écrivain : une notation dans un journal intime, le prélude caché aux Kafka-Fragmente.

Le cycle des Kafka-Fragmente rassemble des phrases et des aphorismes du Journal et de la correspondance de Kafka : il s'agit presque toujours de situations et d'images qui représentent la recherche d'une compréhension des événements qui nous entourent - sans que le point d'ancrage soit jamais atteint. Le texte avec lequel Kurtág a choisi d'ouvrir le cycle est celui-ci : «Les bons vont du même pas. Sans rien savoir d'eux, les autres dansent autour d'eux les danses du temps.» Une situation, donc, où «les bons» ne réussissent pas à communiquer avec un monde pris dans le cercle du quotidien et de la consommation. Le dernier texte (le n° 40 du cycle) dit quant à lui : «La pleine lune nous aveuglait. Des oiseaux criaient d'arbre en arbre. Un bourdonnement parcourait les champs. Nous rampâmes dans la poussière : un couple de serpents.» Dans l'impossibilité d'échapper à la lumière aveuglante, de garder une vision claire, sous la menace des oiseaux étranges et de la tempête qui parcourt les champs, il reste une mince consolation pour ces hommes-serpents attachés à la terre : ils sont un couple, ils ne sont pas vraiment seuls. Ces «messages» de Kafka, Kurtág les expose de manière aussi immédiate que possible : il réduit l'effectif de l'oeuvre au timbre limité d'une soprano et d'un violon, qui s'approchent du contenu du texte comme d'une asymptote, jamais atteinte sinon dans l'infini. Par des articulations imagées, par des formulations tantôt fébriles, tantôt distanciées, presque détachées. Il y a toujours de nouveaux élans, des pas audacieux vers l'incertain, sans retour vers une plate-forme esthétique assurée. C'est ce que dit aussi un autre texte de Kafka (n° 16) : «A partir d'un certain point, il n'est plus de retour. C'est le point qu'il faut atteindre.»

Samuel Beckett : What is the word, pour récitante, ensemble vocal et instruments, crée une situation semblable entre l'espoir - les tentatives -, et l'échec. What is the word est le dernier texte écrit par Beckett ; comme si souvent chez lui, il s'agit d'une tentative pour trouver une expression verbalisable, pour formuler des mots et des phrases, pour envoyer au moins quelques messages fragmentaires échappant à l'aphasie. La forme musicale que Kurtág a élaborée, pour ce texte qui le fascinait, est l'expression d'une constellation tragique, profondément ressentie. Le texte est dit par une récitante dans une traduction hongroise, et chanté ou chuchoté par l'ensemble vocal en anglais. La musique tente de trouver une formulation, une sonorité. Et cela, dans la forme d'une conception esthétique qui est vraiment taillée sur mesure : pour Ildikó Monyók - une actrice qui, à la suite d'un grave accident, avait subi un choc psychique. Ce n'est que par un travail des plus pénibles, en se surpassant, qu'elle a réussi à retrouver l'usage de la parole. C'est elle qui est la récitante dans Samuel Beckett : What is the word - elle se dit en quelque sorte elle-même. Et elle y incarne pour ainsi dire un médium, comme le dit le sous-titre de l'oeuvre : «avec István Siklós pour interprète, un message de Samuel Beckett par Ildikó Monyók». C'est donc elle qui le dit, secondée par un petit nombre de voix et d'instruments, en se frayant un chemin au travers du mutisme et du silence. Ce combat pourrait se poursuivre éternellement, la composition n'est quasiment qu'un extrait, mais un extrait que Beckett a serti dans des mots. Le petite figure du violon solo, à la fin, semble comme un timide espoir que tout n'est peut-être pas vain. Car de certitude, il n'y en a pas : ce serait se trahir que de la faire miroiter dans les effets d'un finale.

Si la musique de Kurtág se compose d'aphorismes multiples et complémentaires, de chaînes ou de mosaïques ciselées, elle tend néanmoins à «l'ouvert». Par ses pauses, ses silences, son caractère fragmentaire, c'est aussi cela qu'elle donne à entendre et à penser à l'auditeur. La musique continue de résonner. Dans sa troisième contribution au genre du quatuor à cordes, dans ce Larghetto qui clôt les quinze mouvements de l'Officium breve in memoriam Andreae Szervánszky, lorsque Kurtág cite un thème de la Sérénade pour cordes de Szervánszky, ce thème s'interrompt au milieu de la phrase - comme une relique enchâssée dans le tissu réflexif de l'oeuvre. Dans son langage caractéristique, Kurtág crée une association harmonique étroite entre Szervánszky et la Deuxième Cantate de Webern, avant de les citer littéralement : dans ce réseau de relations, un vaste champ est ouvert.

Peut-être plus ouverts encore, les Jeux (Játékok) pour piano, sans numéro d'opus, sont un véritable work in progress, auquel Kurtág travaille régulièrement depuis plus de vingt ans. Il y a là, pour toute une série de pièces, plusieurs versions : une version en cluster - l'enfant qui apprend le piano peut jouer avec la paume de la main ou avec le poing -, une version plus élaborée dans l'harmonie et dans la figuration. Kurtág affirme, non sans malice, qu'il ne sait pas lui-même laquelle parmi ces versions est la meilleure... Mais la question est sans doute mal posée, car ce qui est décisif - dans ce recueil qui n'a rien de didactique, et qui rend donc vraiment justice aux enfants -, c'est justement sa liberté, son indocilité : si les Jeux de Kurtág sont si profondément humains et touchants, c'est précisément parce qu'il s'avèrent impropres à l'immobilité sèche et studieuse des apprentis-pianistes. Kurtág ne se met pas au niveau des enfants en pointant l'index, mais il les prend au sérieux et les emmène avec lui pour un voyage sonore plein de tensions et d'aventures : c'est la totalité de l'instrument qui est à leur libre disposition. «On peut taper à côté» - tel est le titre d'une des brèves pièces des Jeux : il n'y a guère de don plus généreux qu'un compositeur puisse offrir aux étudiants et aux enfants.
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeJeu 13 Sep - 14:07

Catalogue des oeuvres


Musique scénique

Lajka-emlék, pour bande
[Mémoire de Lajka] 1990

Musique vocale a cappella

Cinq choeurs russes opus 18, pour choeur mixte 1980-1994 Editio Musica Budapest
Im Walde opus 29 n°2, sur un fragment de Friedrich Hölderlin, pour baryton
[Dans la Forêt, baryton a cappella] 1993 Universal Edition
József Attila-töredékek opus 20, pour soprano solo
[Fragments d'Attila József, soprano a cappella] 1981-1982 15' Editio Musica Budapest
Klárisok, pour choeur mixte, sur des poème d'Attila József 1950 Editio Musica Budapest
Nyolc kórus Tandori Dezsö verseire opus 23, pour choeur mixte
[Huit choeurs sur des poèmes de Dezsö Tandori] 1981-1982/1984 Editio Musica Budapest
Omaggio a Luigi Nono opus 16, pour choeur a cappella 1979 10' Editio Musica Budapest

Musique vocale accompagnée

Bornemisza Péter mondásai opus 7, concerto pour soprano et piano sur des textes de Péter Bornemisza
[Les dits de Péter Bornemisza, soprano et piano] 1963-1968/1969/1975 40' Musica
Eszká-emlékzaj opus 12, pour soprano et violon
[S. K. - Bruit-souvenir, soprano et violon] 1974-1975 8' Musica
Három dal Pilinszky János verseire opus 11a, pour soprano et piano
[Trois chants sur des poèmes de János Pilinszky, soprano et piano] 1986 Editio Musica Budapest
Három régi felirat opus 25, pour soprano et piano
[Trois inscriptions anciennes, soprano et piano] 1967-1986 8' Editio Musica Budapest
Herdecker Eurythmie opus 14c, pour récitant et vielle ténor, sur des poèmes de Ellen Lösch 1979 Editio Musica Budapest
Hét dal opus 22, pour soprano et cymbalum (ou piano)
[Sept chants, soprano et piano] 1981 Editio Musica Budapest
Hölderlin: An... opus 29, pour ténor et piano 1988-1989 2' Editio Musica Budapest
Kafka-Fragmente opus 24, pour soprano et violon 1985 70' Editio Musica Budapest
Requiem po drugu opus 26, pour soprano et piano
[Requiem pour un ami, soprano et piano] 1982-1987 10' Musica
Samuel Beckett: What is the Word opus 30a, pour voix et piano 1990 12' Editio Musica Budapest
Tanc dal, pour choeur d'enfants et piano, sur un texte de Sandor Weöres
[Air de Danse] 1950 Inédit

Musique vocale et ensemble

Egy téli alkony emlékére opus 8, pour soprano violon et cymbalum, sur des textes de Pál Gulyás
[En souvenir d'un crépuscule d'hiver, soprano et duo de claviers et cordes] 1969 6' Editio Musica Budapest
Négy dal Pilinszky János verseire opus 11, pour basse et orchestre de chambre
[Quatre chants sur des poèmes de János Pilinszky, basse et octuor divers] 1973-1975 8' Musica
Poslanija pokojnoj R. V. Trusovoj opus 17, vingt-et-un poèmes de Rimma Dalos, pour soprano et ensemble
[Messages de feu Demoiselle R. V. Troussova, soprano et orchestre de chambre] 1976-1980 30' Editio Musica Budapest
Quatre capriccios opus 9, pour soprano et orchestre de chambre, sur des textes de István Bálint 1969-1970 9' Editio Musica Budapest
Samuel Beckett: What is the Word opus 30b, pour alto solo (récitante), voix et groupes instrumentaux dispersés dans l'espace 1990-1991 15' Editio Musica Budapest
Sjeni is romana opus 19, pour soprano, violon, contrebasse et cymbalum
[Scènes d'un roman, soprano et trio de claviers et cordes] 1981-1982 21' Editio Musica Budapest

Musique concertante

Concerto pour alto et orchestre 1953-1954 20' Editio Musica
Grabstein für Stefan opus 15c, pour guitare et groupes instrumentaux dispersés dans l'espace
[Tombeau pour Stephan] 1989 6' Musica
Op.27 n°2, «Double Concerto», pour piano, violoncelle et deux ensembles dispersés dans l'espace 1990 12' Editio Musica Budapest
...quasi una fantasia... opus 27, pour piano et groupes instrumentaux dispersés dans l'espace 1987-1988 9' Editio Musica Budapest

Musique de chambre

A kis csáva opus 15b, pour piccolo, trombone et guitare
[Dans un petit pétrin] 1979 7' Editio Musica Budapest
Bagatelles opus 14d, pour flûte, piano et contrebasse, Arrangements de «Játékok» 1981 Editio Musica Budapest
Douze microludes opus 13, hommage à András Mihály, pour quatuor à cordes 1977-1978 9' Editio Musica Budapest
Eletút (Lebenslauf) opus 32, pour deux pianos et deux cors de basset 1992 Editio Musica Budapest
Herdecker Eurythmie opus 14a, «Pièces calmes pour Olga-Maria», pour flûte et vielle ténor 1979 Editio Musica Budapest
Herdecker Eurythmie opus 14b, «Petits concerts édifiants pour Theo et Gerhard», pour violon et vielle ténor 1979 Editio Musica Budapest
Hommage à R. Sch. opus 15d, pour clarinette, alto et piano 1990 8' Editio Musica Budapest
Huit Duos opus 4, pour violon et cymbalum 1960-1961 5' Universal Edition
In memoriam György Zilcz, pour quintette de cuivres 1975 4' Editio Musica Budapest
Ligatura-Message to Frances-Marie (The Answered-Unanswered Question) opus 31b 1989 3' Universal Edition
Officium breve in memoriam Andreae Szervánszky opus 28, pour quatuor à cordes 1988-1989 12' Editio Musica Budapest
Quintette à vent opus 2 1959 14' Editio Musica Budapest
Rückblick, Hommage à Stockhausen, «Altes und Neues für vier Spieler», pour trompette, contrebasse, piano, clavecin et célesta
[Regard en arrière, «de l'ancien et du nouveau pour quatre instrumentistes»] 1993 Editio Musica Budapest
Treize pièces pour cymbalums, pour deux cymbalums, Arrangements de «Játékok» 1982 Editio Musica Budapest

Musique soliste

Cinque Merrycate opus 6, pour guitare solo 1962 5' Editio Musica Budapest
Elö-játékok, pour piano
[Pré-ludes] 1974-1975 Editio Musica Budapest
Huit Pièces pour piano opus 3 1960 5' Universal Edition
In memoriam Tamás Blum, pour alto seul 1992 Universal Edition
Játékok, pour piano, piano quatre mains, et deux pianos
[Jeux] 1973-1993 Editio Musica Budapest
Jelek opus 5, pour alto
[Signes] 1961 Editio Musica Budapest
Jelek II opus 5b, pour violoncelle seul
[Signes] 1961 5' Musica
Ligatura e versetti, pour orgue 1990 Editio Musica Budapest
Pilinszky János: Gérard de Nerval opus 5b, pour violoncelle solo 1986 Editio Musica Budapest
Suite pour piano à quatre mains 1951 5' Editio Musica Budapest
Szálkák opus 6d, a la mémoire de Stefan Romascanu, arrangement pour piano
[Eclats] 1978 6' Editio Musica Budapest
Szálkák opus 6c, à la mémoire de Stefan Romascanu, pour cymbalum
[Eclats] 1973 8' Editio Musica Budapest
Transcriptions de Machaut à Bach, pour piano (deux à six mains) et deux pianos 1974-1991 Universal Edition
Trois in memoriam, pour piano (une, deux ou trois mains) 1990 5' Editio Musica Budapest

Musique pour bande seule

Lajka-emlék, pour bande
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeJeu 13 Sep - 14:13

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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeSam 27 Oct - 13:04

Elles sont superbes tes photos, où les as tu trouvé ?
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeDim 28 Oct - 3:14

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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeDim 28 Oct - 14:15

Je ne pensais pas qu'on en trouvait autant ! Wink
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeDim 28 Oct - 14:18

Ah c'est une mine d'image, c'est vraiment genial pour illustrer des forums comme celui-ci, surtout que j'aime illustrer mes posts d'images en nombre.
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeLun 29 Oct - 11:17

Je voulais dire "qu'on en trouvait autant sur lui" ! Wink
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeLun 29 Oct - 11:43

C'est vrai que je suis assez surpris de voir combien de clichés existent de compositeur et chef comtemporain, comme Boulez, Stockhausen, Kurtag, ou avant Maderna. Il semble déjà que ces messieurs aimer faire des photos (pas mal de photos privées notamment chez Boulez à Baden et Darmstadt), se faire prendre en photo, et bien sur l'interet de la presse et autres medias. A ce jeu-là c'est Stockhausen (adore semble-t-il se mettre en scéne) puis Boulez qui tiennent le haut du pavé.
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeLun 29 Oct - 16:14

Mais Kurtag est une personne beaucoup plus discrète que Stockhausen et surtout Boulez, il est de la même génération qu'eux mais n'a commencé à être connu qu'à partir des années 80 (et grâce à Boulez).
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeLun 29 Oct - 18:45

J'ai entendu quelques oeuvres de Kurtag, mais j'avoue que rien ne me plaît de sa musique : c'est trop contemporain pour moi.
Ni les Kafka fragment, ni Samuel Beckett, ni l'Officium breve.

Un peu le Quasi una fantasia et la quintette à vents, et encore...

Il n'a même pas trouvé le moyen de faire du beau avec 8 petites pièces pour violon et cymbalum. ça aurait été mieux par Kodaly pour la même formation.
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kfigaro




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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeJeu 10 Avr - 19:26

Voici la très belle "Aria - Adagio molto: Lontano, calmo, appena sentito" à la fin du "Quasi una fantasia" :

http://www.col-legno.com/pics_db/Kurtag_QuasiUnaFantasia_CD2_Track10_31870.m3u (nécessite iTunes)
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Jean-Michel
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeDim 20 Avr - 12:01

Je crois que le plus facile pour entrer chez Kurtág, c'est sa musique pour cordes
Musik für Streichinstrumente, Keller Quartet, ECM 1996
György Kurtag 11AZ69FDMVL._SL160_AA115_
Pour bien d'autres pièces, je conviens qu'il faut une oreille un peu bienveillante - mais j'aime par exemple ses Kafka-Fragmente (chantés par Julian Banse accompagnée par András Keller, membre du quatuor ci-dessus)
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kfigaro




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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeLun 21 Avr - 10:51

Son "Stele" (que j'ai réécouté ce week-end) est également très accessible si on apprécie par exemple les musiques de films inquiétantes, je lui trouve pas mal de ressemblances (non voulues) avec la BO du film "Alien"...
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeVen 27 Mar - 0:52

Kafka-Fragmente, Andras Keller au violon, la voix de Juliane Banse (ECM 2006)
György Kurtag 51ZMf35frwL._SL500_AA240_

Réécouté cet après-midi. Il y a dans ce disque des moments de pure émotion, de suspension. Il faudra que je donne des précisions une autre fois.
Comme souvent chez Kurtag, il s’agit de pièces brèves, quarante sur le disque, sur des phrases de Franz Kafka dans son style incisif : Wiederum, wiederum, weit verbannt, weit verbannt. Berge, Wüste, weites Land gilt est zu durchwandern (De nouveau, de nouveau, banni bien loin. Les montagnes, les déserts, la vaste campagne, il faut les parcourir).
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeSam 22 Aoû - 23:24

Musique pour orchestre à cordes : Aus der Ferne III, Officium Breve in memoriam Andreae Szervánszky, Ligatura, Message to Frances-Marie (The answered unanswered question), Quartetto per Archi, Hommage à Mihály András, 12 Microludes pour orchestre à cordes (ECM 2000)
« Comment est-il possible que chez lui les intervalles les plus habituels puissent à nouveau gagner en teneur et en densité, que certains gestes et certaines tournures mélodiques regorgent à nouveau tant d’ énergie ? »
Kurtag me semble un compositeur qui serait une bonne porte à la modernité ; quelque chose dans la lignée de la tradition mais qui surprend légèrement.
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeDim 23 Aoû - 12:19

un contemporain pour moi!
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeSam 12 Sep - 23:17

Signs, Games and Messages
Hölderlin-Gesänge, pour barytone op. 35, Signs, Games and Messages, pour cordes , ...Pas à pas - nulle part... pour baryton, trio à cordes et percussion, Op. 36
On a cherché à décrire de diverses manières l’approche des textes littéraires caractéristique de Kurtag. On se heure bel et bien ici à un mystère difficile à résoudre. Dans ses adaptations musicales, Kurtag pénètre dans les profondeurs de textes souvent hemétiques et parvient ainsi à une clarté et une simplicité dues justement à cette prise de conscience de leur profondeur. Le monde de Kurtag est un théâtre du monde comme l’a dit Walter Benjamin au sujet de Franz Kafka. La parole du poète est transformée en gestes musicaux exposés sur une scène imaginaire. (Thomas Bösche)
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MessageSujet: Re: György Kurtag   György Kurtag Icon_minitimeVen 4 Déc - 0:49

Œuvres complètes pour chœur, dir. Marcus Creed (Hänssler 2006)
    Omaggio a Luigi Nono op. 16
    Acht Chöre zu Gedichten von Dezsö Tandori (huit chœurs sur des poèmes de Dezsö Tandori) op. 23
    Lieder der Schwermut und der Trauer (Chants de la tristesse et de l’affliction) op. 18

Comme souvent, je trouve les œuvres chorales plus traditionnelles que les autres genres. On reconnaît souvent le style de Kurtag, ici c’est moins net.
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