Parsifal est un opéra en trois actes par Richard Wagner. Il fut produit pour la première fois à Bayreuth, en 1882. Cet opéra se fonde sur l’épopée médiévale Parzival de Wolfram von Eschenbach, et sur Perceval ou le Conte du Graal, de Chrétien de Troyes.
Description : Festival scénique sacré (Ein Bühnenweihfestspiel)
Durée : Entre 3 h 40 et 4 h 40
Catalogage : Wagner-Werke-Verzeichnis 111
Livret du compositeur, d’après le Parzival (1210) von Wolfram von Eschenbach
Langue : Allemand
Livret : Première esquisse en 1857, deuxième en février 1877, rédaction de février au 19 avril 1877
Musique : Du 25 septembre 1877 au 13 janvier 1882
Création : Palais des festivals, Bayreuth, 26 juillet 1882.
Direction musicale : Hermann Levi
-Les Personnages
Amfortas, souverain du royaume du Graal (baryton-basse)
Titurel, ancien roi, père d'Amfortas (basse)
Gurnemanz, doyen des chevaliers du Graal (basse)
Klingsor, magicien (basse)
Parsifal, chevalier (ténor)
Kundry (soprano)
Deux chevaliers (ténor et basse)
Écuyers (sopranos et ténors)
Filles-fleurs de Klingsor (sopranos)
L' Intrigue :
Place, pays et château de Montsalvat et palais magique de Klingsor.
Herzeleide, de la maison royale des gardiens du saint Graal, a élevé son fils Parsifal dans une forêt isolée, pour l’empêcher de suivre les pas de son père, Gamuret, qui est parti en quête d’aventures héroïques et est mort prématurément. Ignorant du monde, Parsifal grandit comme un fou sans guide. Un jour il voit par accident un groupe de chevaliers, son amour de l’aventure est excité, et il implore sa mère de l’autoriser à s’en aller.
Acte I
Affiche annonçant la création de Parsifal, le 26 juillet 1882 au Festival de BayreuthUne forêt aux environs du château du Graal situé sur une montagne inaccessible. Amfortas, roi des Chevaliers du Graal et fils de Titurel, leur fondateur, qui vit toujours, essaya un jour de tuer le magicien Klingsor à l’aide de la Sainte Lance que gardent les Chevaliers de l’Ordre du Graal en même temps que le Saint Graal lui-même. La lance est celle qui infligea la blessure au flanc du Christ sur la croix. Mais Amfortas succomba au charme d’une femme très belle et, tandis qu'il était dans ses bras, Klingsor lui arracha la lance et la lui plongea dans le côté. Ainsi fut perdue la lance, ainsi Amfortas reçut-il une blessure qu'aucun remède ne peut guérir.
Apparaît Kundry, la femme à demi-folle qui se moqua du Christ sur la croix, dont la présence bien qu'un peu hostile annonce toujours une fortune meilleure. Accompagnée par les cris des écuyers, elle se précipite vers Gurnemanz et lui fait don d'une petite bouteille contenant un baume pour le roi porté au bain pour tenter d'apaiser ses souffrances.
Gurnemanz leur apprend que Klingsor voulut, un jour, devenir membre des Chevaliers de l’ordre du Graal. Mais il n'aurait pas pu être fidèle au vœu de chasteté qu’il aurait dû prononcer. Une fois refusé par l'Ordre, il construisit un jardin magique dans lequel il installa des femmes d’une grande beauté, toutes appliquées à la perte des Chevaliers du Graal. Amfortas était au nombre de ceux qui succombèrent et cette chute coûta à l'Ordre la perte de la Sainte Lance. Un seul homme peut la reconquérir « un innocent au cœur pur ».
Un jeune étranger apparaît et, devant tous, abat un cygne. Un cri de réprobation s’élève. Le jeune homme est rapidement saisi, traîné devant Gurnemanz. Comme il ne la connait pas, c’est Kundry qui raconte son histoire.
Tandis que la scène se termine, Gurnemanz propose au nouveau venu de l’accompagner au château du Graal à Monsalvat ; Ils s’éloignent.
Scène 2
Dans le hall du château les chevaliers se réunissent. Amfortas est obligé, contre son désir, de faire l'exposition rituelle du Saint Graal qui réveille en lui la douleur causée par la lance. Parsifal est abasourdi par ce spectacle et oublie de poser la question qui libèrerait. Quand il avoue ne rien comprendre, il est expulsé brutalement du château.
Acte II
Dans une pièce du donjon sont réunis les instruments de magie de Klingsor. Quand Parsifal approche, Klingsor ordonne à Kundry de le séduire. Mais d'abord ce sont les chevaliers qui s’interposent. Arrachant une épée à l'un de ses adversaires, il combat avec tant de bonheur que les assaillants sont dispersés et le château magique s'enfonce dans la terre, laissant sa place à un merveilleux jardin avec des filles superbes. Elles l’entourent et se disputent ses faveurs. Kundry apparait et lui touche le cœur en lui annonçant la mort de sa mère. Elle lui donne un baiser passionné mais ce baiser lui révèle brusquement la vérité et il la repousse.
Cette attitude oblige Kundry à un véritable dilemme, car bien que Parsifal la repoussant soit l'homme qui lui apportera le salut, elle le voit encore comme sa proie légitime. Elle lui propose alors un compromis : que Parsifal lui donne un baiser seulement et le péché qui l'a poursuivie sans arrêt depuis la mort du Christ, elle avait rit de ses tourments, sera lavé. Le jeune homme refuse, car ce geste les condamnerait tous deux à la damnation éternelle.
A la fin, désespérée, Kundry appelle Klingsor à l'aide. Le magicien apparaît, brandissant la Sainte Lance. Il la jette brusquement, mais l'arme s'arrête miraculeusement dans les airs, à la portée de Parsifal. Celui-ci s'en empare et fait le signe de croix. En un instant, le château de Klingsor tombe en ruines et le jardin merveilleux se transforme en désert aride.
Acte III
Un bois dans la gloire du printemps, des fleurs, un puits et la hutte d’un ermite. Parsifal, après avoir erré pendant des années, a appris la sagesse et va une fois de plus vers le château du Graal. Gurnemanz vit dans le bois, en dessous du château. Ayant trouvé Kundry, il vient de l’éveiller d’un long sommeil magique et la prend à son service. Gurnemanz, comme les autres chevaliers, est devenu vieux, car Amfortas n’a pas présenté le Graal qui donne la jeunesse depuis le départ de Parsifal.
Quand il voit la lance sacrée dans les mains de Parsifal, il reconnait avec enthousiasme le candide. C’est le Vendredi Saint, Kundry lave les pieds de Parsifal pour qu’il puisse entrer dans la forteresse propre et pur tandis que Gurnemanz lui baigne les cheveux. Parsifal baptise Kundry comme chrétienne. Tous trois entrent dans le château comme à l’acte I.
Scène 2 - Les chevaliers se sont rassemblés pour enterrer Titurel et demander à Amfortas de pratiquer la cérémonie de présentation du Graal. Ce dernier refuse et demande qu’on l’achève. Mais Parsifal, entrant, saisit la lance sacrée et soigne la blessure en la touchant. Les chevaliers acclament Parsifal qui s'agenouille, absorbé dans une prière. La lumière resplendit, le Graal s'embrase et une colombe descend de la coupole au-dessus de Parsifal. La repentante Kundry, mourante, tombe par terre.
source Wikipédia.