Niccolò Jommelli

Jommelli commença par composer des ballets et une cantate sacrée qui attirèrent l’attention sur lui. Il publia ensuite sous un pseudonyme son premier opéra, L'errore amoroso. En 1740, Jommelli partit à Rome où il écrivit deux opéras (Ricimero et Astianatte) qui accrurent sa renommée. Il reçut alors une commande de la ville de Bologne, rencontra le Padre Giovanni Battista Martini le plus célèbre musicien italien d'alors.
La création de son opéra Didone à Vienne en 1748 lui assura l'admiration de Marie-Thérèse d'Autriche et de Métastase qui écrivit que sa musique « avait justement surpris et enchanté tant la cité que la cour. Elle est pleine de grâce, de profondeur, de nouveauté et d'harmonie, et par-dessus tout, d'expression. Tout s'exprime, des violons aux contrebasses. Jusqu'à présent, je n'ai rien entendu d'aussi convaincant. »
Jommelli revint en 1749 à Rome où il fut nommé maître auxiliaire de chapelle. Il séjourna seize ans à Stuttgart après du duc de Wurtemberg (1753), puis retourne en Italie en 1769. Le roi du Portugal l'invita pour composer des opéras mais, trop fatigué, il déclina l'offre et continua de composer à Aversa.

Vesperae in Sancto Petro Romae – Miserere, A Sei Voci, dir. Bernard Fabre-Garrus (Astrée 1996)

Lamentations du mercredi saint, Il Seminario musicale dir. Christophe Rousset, les voix de Gérard Lesne et de Véronique Gens (Virgin 1996), portrait de jeune homme par Andrea del Sarto en couverture.
Je le trouve beau alors que le précédent me semble juste de la fort bonne musique. Sans doute juste une question d’interprétation : ici, quelque chose vibre au moins de temps en temps.

j'ai profité une réédition à prix doux de ces "Lamentations": j'aime beaucoup!
évidemment belles voix, servies par une orchestration un peu plus fournie que chez les purs baroqueux

J'ai vu ça l'autre jour. L'éditeur a tout à gagner à remettre le disque su le marché : effet de nouveauté sans frais aucun !