Biber : œuvres religieuses

Je suis en pleine période Biber en ce moment, du coup je me laisserait volontier tenter par l'essai de ce requiem de Biber.

Je suppose qu'il s'agit du Requiem en la majeur, le plus long (il y en a un autre en fa mineur).

Quoi qu'il en soit, ces deux Requiem de Biber sont très beaux, tout en étant assez éclatants, un peu dans le style de la Missa Salisburgensis sans en avoir quand même la pompe grandiose.

Je pense que tu devrais aimer, mais attention, on est loin de Bruckner...

oui j'imagine aisement !

tres beau requiem

tu en as une version ?

j'ai les deux: le requiem à 15 qui durent 41' l'autre qui durent environ 27' ...celui "à 15" par Ton Koopman et l'autre par Erik Van Nevel

moi j'ai Savall. Leonhardt m'interesse.

savall? c'est le requiem à 15? et celui de Leonhardt,

Oui Savall c'est ca ! Leonhardt a fait les deux.

mon achat du jour, en version originale et non eco. Superbe disque qui me fait beaucoup penser à du Montervedi par sa ferveur et ses couleurs.

La plus grande partie du CD, c'est la Messe de Muffat (39 minutes contre 13 aux litanies de Biber).

Je les ai entendues à la radio, et j'ai beaucoup aimé (surtout la Messe). Il faudra que je m'achète ce CD un de ces jours.

Oui je te le reommande vraiment. Un des meilleurs Cantus Colln.

Le Requiem illustré au début est celui en fa mineur.
Le Requiem à 15 est en la majeur, ici dans un très bel enregistrement de Savall :

Les Litaniæ de sancto Josepho et d’autres pièces de Biber (Sonana sancti Polycarpi, sonate XI du Fidicinium sacro-profanum par Konrad Junghänel me déçoivent : la prise de son ne me semble pas très réussie, on entend presque toujours un flou sonore. A certains moments (Muffat), ça va mieux. C’est finalement un de ces disques qui me frustrent : ça n’est pas mal, il me manque de pouvoir entrer dans la musique...

Musique au Dôme de Salzbourg – Arsys, dir. Pierre Cao (Ambroisie 2003)
Au passage, l’éditeur a l’air de ne pas savoir que Dom se dit cathédrale en bon français.
Au programme : Requiem en fa et quatre offertoires (Huc poenitetes, Ne cedite mentes, Quo abiit dilectus, Lux perpetua). C’est là une bonne interprétation que je trouve cependant un peu sage ; elle est sans doute irréprochable mais je ne trouve pas ce que j’attends d’un disque : qu’il me fasse tout cesser, qu’il m’appelle à l’écouter.

toute ces oeuvres ont été écrites pour la Cathédrale de Strasbourg?

Salzbourg. Elles datent, d'après le livret, du temps où il y a été maître de chapelle. Le violon y tient une place importante - on reconnaît bien Biber à cela.

....c'est vrai que çà se ressemble...mais je dois avoir encore le repas de Noel qui me pèse!!