Johann Paul von Westhoff (1656-1705)

Encore un virtuose du violon et compositeur pratiquement inconnu. Et qui hélas n'a laissé que deux opus: six sonates pour violon et basse continue et six sonates pour violon seuls.

Il est né à Dresde en 1656, Dresde qui était déjà un carrefour culturel et musical important.Il a été probablement très influencé, comme Biber, Schmelzer, Walther par Carlo Farina grand violoniste italien émigré dans cette ville où il publia l'essentiel des ses oeuvres en 1620.
Westhoff était tenu en haute estime par ses contemporains entre autre par Louis XIV devant lequel il s'est produit.



Un très beau disque de violon baroque pour les amoureux de cette formule !

Ah oui, j'approuve entièrement.
David Plantier a fait depuis un Venturini
et un Walther

tu connais le Walther?

Je ne résiste pas à Plantier (ce n'est pourtant pas un pianiste !). Le critiques étaient moins favorables, mais c'est une belle musique et la prise de son Zig Zag y est aussi pour quelque chose. Tiens, c'est l'occasion de le remettre !

Dans le même ordre d'idées, il y a Giuseppe Antonio Brescianello, par La Cetra dirigée par Plantier et par Vaclav Luks (HM 2004) :

ah magnifique aussi...j'avais oublié qu'il était dirigé par Plantier

Brescianello ah je le connais celui là ! Très bien ! Diapason m'avait guidé dans sa découverte, c'était en 2004 je crois.

eh bien quelle mémoire des dates!!!...tu verras quand tu auras mon age!

Ah, un petit moment remarquable : à trois réunis autour d'un disque que nous aimons ! Il manque vraiment la table, les gâteaux, le café.

des petits gateaux à la cannelle!!

Walther : il rappelle tout de même par moments Biber, fougue comprise, même s'il était techniquement un adversaire de Biber en refusant la scordatura, comme l'explique le livret.

ah interressant!!

Les sonates que joue Plantier sont des pièce de violon polyphonique. Certains mouvements sont construits sur un sujet fugué. Le compositeur joue sur le rythme et sur la couleur sur une basse continue virtuose. On entend des morceaux jubilatoires. C’est ce qui fait la qualité de cette musique : donner de la lumière là où sans doute on aurait donné de la mélancolie au XIX° siècle.

Sei partite à violino senza bassa accompagnato, Gunnar Letzbor (Arcana 2010)
Il n’y a pas la même fougue que dans les pièces enregistrées par David Plantier chez Zig-Zag. Un commentaire souligne que Westhoff compose de petites unités alors que Bach a des développements plus étendus. Qu’il n’est donc pas possible de les comparer directement. En tout cas, un beau disque.