Roberto Gerhard

Roberto Gerhard (1896-1970)

Compositeur espagnol naturalisé anglais né en 1896 à Valls en Catalogne et mort en 1970 à Cambridge (Angleterre). Il étude le piano avec Enrique Granados jusqu'à la mort puis avec Felipe Pedrell. Il devint ensuite en 1924 le premier et seul élève espagnol d’Arnold Schoenberg.
De retour en Espagne, il fut très proche du gouvernement républicain de Catalogne. Il s'établit à Cambridge grâce à une bourse d'études à partir de 1939. Il enseigna ensuite aux Etats-Unis puis revint vivre à Cambridge jusqu'à sa mort où gagna sa vie en composant pour la radio et le théâtre, notamment pour la BBC.

Œuvres principales
Don Quixote (1940-49)
Pedrelliana
Albada
Interludi i Dansa
Symphonie « Hommage à Pedrell »
The Duenna (1945-47)
Concerto pour clavecin, orchestre de cordes et percussions (1955-56)
Symphonie n°1 (1951-53)
Symphonie n°2 "Metamorphoses" (1957-1959)
Symphonie n°3 "Collages"
Symphonie n°4 "New York" (1966-1967)
Symphonie n°5 (fragment) (1969)
The Plague (inspiré par « La Peste » d'Albert Camus)
Epithalamion

Liste plus complète des œuvres

L’alte naixença del rei en jaume, Cancionero de Pedrell, Sardana, Sis cançons populare catalanes, Edmon Colomer (Montaigne 1997)
Symphonie n° 3 « Collages », Epithalame, Concerto pour piano et cordes, Matthias Bamert (Chandos 2006)

Oui j'ai ça à vite écouter.

Cancionero de Pedrell, Pandora, Alegrías, Sept Haiku - Josep Pins (HM 1994, rééd. 2008) vient d'être réédité mais je ne le connais pas :

oui j'ai vus ca il parait que c'est assez moderne

Sans doute - je dirais qu'il accompagnait son temps. Je ne pense pas qu'il ait eu volonté de dérouter. Son Cancionero de Pedrell est par exemple une musique assez typiquement espagnole.

(...)

oui c'est assez bizarre on dirait un Miro sur lequel un gamin qui sait pas dessiner aurait gribouiller

tu crois qu'il avait besoin d'un gamin pour faire cet effet?

c'est pas mal Miro quand meme, bien sur ca depend lesquels

Autre Miro :

j'avoue qu'il ne m'a jamais enthousiasmé...et que je me suis toujours demandé si son nom n'était pas son excuse suprème

(...)

Jean tu es un maitre pour moi !

Concerto pour orchestre – Symphonie n° 2, dir. Matthias Bamert (Chandos 1999)
Je suis tout à fait content d’entendre cette deuxième symphonie, on y entend des sons légèrement surprenants, des bruits de nature plus âpre que dans Sibelius mais aussi plus proches de ce que j’entends dans la nature.
Même un critique aussi prudent dans de répertoire que David Hurwitz a aimé, c’est dire !

Tiens, j'en ai déjà parlé ! Une symphonie de 1955 où on peut entendre ce que je nommerais des vagues sonores, un peu comme dans les pièces de Dufourt que j'apprécie le plus. Un sens musical sans le guide de la tonalité, des moments suspendus... Plus j'écoute, plus j'aime.