A l'écoute (Playlist d'Universalis)

La Clemence de Titus version Jacobs. Un must encore du chef flamand. Je me demande ce qu'il a raté dans sa carriere.

oui ce type est un génie dans tout ce qu'il fait!!

concernant les sonates et partita pour violon seul de Bach...avez vous entendu le cd de Hylary Hahn (hélas la moitié des oeuvres!) et qu'en pensez vous par rapport à Fischer et Schmitt?

Jean a écrit:: (...) Hélène Schmitt serait en train de chercher dans son interprétation ce que Julia Fischer a trouvé (...).

La remarque est intéressante, mais je ne pense pas que recherche – découverte décrive la différence entre Julia Fischer et Hélène Schmitt. Un article de presse a titré « Julia Fischer réussit son Bach », fort mauvais jeu de mots qui décrit parfaitement ce que j’entends : une élève brillante qui dépasse tous les critères de jugement mais qui joue sagement, pas une note plus haut que l’autre. Rien ne décrit mieux mon impression (réitérée) que le mot « lisse » : la musique glisse, un petit tour et plus s’en va. Hélène Schmitt appuie certains passages, en laisse d’autres en suspension : elle n’a rien d’une brillante élève, elle tente d’interpréter la musique sans se l’approprier par la violence (ce dont serait capable Anne-Sophie Mutter). Si l’une recherche, l’autre est arrivée à un résultat sans passer par aucune aventure – et je crois que c’est cela que je note. Rarement un disque aussi acclamé par la critique m’aura autant déçu, non parce qu’il est mauvais mais parce qu’il manque d’ampleur.
La prise de son me semble souligner ces différences au lieu de les atténuer.

Hahn j'aime bien, c'est candide et plein de vie !

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Te deum de Bouzignac, quel disque !!!

très beau en effet!

je vais l'emporter avec moi en vacances

Jean-Michel a écrit:

Jean a écrit:: (...) Hélène Schmitt serait en train de chercher dans son interprétation ce que Julia Fischer a trouvé (...).

La remarque est intéressante, mais je ne pense pas que recherche – découverte décrive la différence entre Julia Fischer et Hélène Schmitt. Un article de presse a titré « Julia Fischer réussit son Bach », fort mauvais jeu de mots qui décrit parfaitement ce que j’entends : une élève brillante qui dépasse tous les critères de jugement mais qui joue sagement, pas une note plus haut que l’autre. Rien ne décrit mieux mon impression (réitérée) que le mot « lisse » : la musique glisse, un petit tour et plus s’en va. Hélène Schmitt appuie certains passages, en laisse d’autres en suspension : elle n’a rien d’une brillante élève, elle tente d’interpréter la musique sans se l’approprier par la violence (ce dont serait capable Anne-Sophie Mutter). Si l’une recherche, l’autre est arrivée à un résultat sans passer par aucune aventure – et je crois que c’est cela que je note. Rarement un disque aussi acclamé par la critique m’aura autant déçu, non parce qu’il est mauvais mais parce qu’il manque d’ampleur.
La prise de son me semble souligner ces différences au lieu de les atténuer.

Ma remarque était un rien "taquine"....Je me doute bien que si tu aimes beaucoup Hélène Schmitt et peu, voire pas du tout Julia Fischer...ce n'est pas pour considerer que la seconde a "trouvé" ce que chercherait la première!! Mr Green !

C'était le mot pour m'inciter à préciser mes impressions. Il ne manque plus que le pendant par Bertrand !

tu as écouté?

a la fin de graffiti 60

C'est tres tres ce disque de Sokhiev, du moins les tableaux d'une exposition. C'est trés trés bien construit, on sent le chef perfectionniste.

quelqu'un connait il (ou sait il) si Ysaye a composé une pièce pour violon et violoncelle?

violon sur mais avec violoncelle...

en fait je me demande si le bis que nous ont affert les frères Capuçon était une piéce d'Ysaye...! j'ai cru lire son nom furtivement sur la partition de Renaud....la musqiue aurait très bien pu être de cette époque....mais je n'en trouve pas trace sur une bio ddu célèbre violoniste!