JUNE ANDERSON ou LES RENDEZ VOUS MANQUES

Le 1ER Octobre 2008, la salle pleyel acceuille le concert avec orchestre de la soprano américaine: June Anderson.
Au programme Sémiramis, Norma, La Sommnanbula, Anna Bolena.

Tout le monde de rejouit des retrouvailles de Paris avec celle qui fit quelques beaux soirs de la capitale du mileu des années 80 jusqu'à la mémorable Lucia à la bastille dans la mise en scène d'Andreï Serban, que Natalie Dessay repris il y à 2ans en ouverture de saison.
On a dit beaucoup sur cette voix: la nouvelle Joan Sutherland, le critique Sergio Segalini (Redac en chef d'Opéra International, avec des responsabilités festivalières dans le sud de l'italie, puis directeur d'une Fenice à Venise reconstruite) la comparant dans une critique d'une lucia à Athènes à Maria Callas (voacalement).

MAIS... Mais de cette grande belcantiste en devenir dont les années 88/ 95 on attendait les grandes hèroïnes romantiques, les "callassiennes" dont Lucia et Norma, mais Anna Bolena ou il Pirata. Elles ne vinrent que rarement ou épisodiquement. Qu'a t-il pu se passer pour que l'une des seules voix susceptibles capable d'affronter ce répertoire "terrifiant", ne lui est pas plus consacrée de temps: sans être exhaustif qu'avons nous eu: une Anna Bolena à Pittsburgh, un Trovatore au met qui fut, je crois, un "one shot" etx...
Plus symptomatique encore, en 1989 Mme Anderson doit affronter Lucrezia Borgia de Donizetti au Liceo à Barcelone sous la direction de Richard Bonynge: annulation (remplacée par Joan Sutherland), Lucrezia à la Scala prévue plus tard et annulation à nouveau (remplacée par Renééééé Fleming) et maintenant Lucrezia au premier trimestre 2009, à Liège, en version de concert, et c'est sans doute un peu tard. MAIS l'ON ENRAGE, avec tous le respect que l'on doit à un artiste dans ses choix, pourquoi s'éloigner d'un repertoire qui est le vôtre? non pas momentanémént mais presque toujours et je gage que nous sortirons de Pleyel, devant la belle June à la cinquantaine bien entammée en se disant qu'elle aurait été une belle ceci ou cela!! "Coppia iniqua" l'effrayante cabalette clôturant Anna Bolena, sera sans doute un peu pour nous le couperet d'une carrière qui -trés égoistement- aurait pu être autre.

n'aurait elle pas voulu privilégier des mises en scenes plus cortiquées ,comme on a pu me le rapporter ?

Mais n'a t'elle pas eu des problèmes qui l'ont éloigné de la scène et des enregistrements?...depuis dejà pas mal de temps on ne la voit plus guère?

Mercredi 1 octobre RECITAL JUNE ANDERSON, Salle Pleyel à 2OH.
sous la direction de Paolo Olmi.
Au programme "Bel raggio lusinghier" (Sémiramis-Rossini)
"Casta diva" (Norma-Bellini)
"Ah non credea mirarti...ah non giunge" (La somnambula-Bellini)
"Al dolce guidami...coppia iniqua" (Anna Bolena- Donizetti).

Il est vrai que June Andeson chantant peu s'est parfois retirée des scènes. Notamment au tournant des années 90 quand elle a annoncé publiquement( pour les médias TV ce fut chez Eve Ruggieri) qu'elle faisait une parenthèse dans sa carrière car elle voulait je cite de mémoire "travailler dans des productions intellegentes et avoir des collègues de qualité- elle cite alors Horne, Kraus, Blake, Merritt et Ramey- cela ne dura que peu. Mais j'ai l'impression que ses passages à vide "furent récurrents".

D'aucuns disent, et je ne partage pas expréssément leurs opinions que Mme Anderson est un peu "côte est, trop intello"; quelqu'elle soit quand on a eu une voix comme la sienne, ON L'ENGAGE, par Jupiter!!!

excellente remise a plat des choses.pourvu que l'on t'entende iopas.je viens d'écouter un cd avec kraus ou elle est effectivement incroyable.
pourvu que son récital soit d'aussi bonne qualité...