François-Xavier Richter

Compositeur morave et représentant important de l'« École de Mannheim », .on sait peu de choses de sa jeunesse . Il reçut probablement une éducation musicale sous la direction de Johann Joseph Fux à Vienne. De 1740 jusqu'à 1747 il fut vice-maître de chapelle au service du prince-abbé Anselme de Reichlin-Meldegg à Kempten dans l'Allgäu (Bavière). Pendant ce temps, six de ses 69 symphonies furent publiées à Paris. Après 1747, compositeur et baryton, il fit partie de la célèbre chapelle de cour de Mannheim auprès du prince-électeur Charles-Théodore. Marpurg l'a pris comme deuxième violoniste dans l'orchestre de la cour. Il écrivit un traité de composition, Harmonische Belehrungen oder gründliche Anweisung zu der musikalischen Ton-Kunst oder regulären Komposition (trad. C. Kalkbrenner sous le nom de Traité d'harmonie et de composition, Paris, 1804) et il entreprit un certain nombre de tournées de concert, d'abord à la cour d'Oettingen-Wallerstein (1754) puis, par la suite, en France, aux Pays-Bas et en Angleterre. En 1768 l'électeur le nomma compositeur de chambre. En 1769 il succéda à Joseph Garnier comme maître de chapelle à la Cathédrale de Strasbourg où il eut comme assistant Ignace Pleyel. Parmi ses élèves, on citera Carl Stamitz, František Xaver Pokorný, Joseph Martin Kraus (1756-92) et Ferdinand Fraenzel.

Signature de Richter juste avant sa mort

Quatuors opus 5 – Rincontro (Pablo Valetti, Amandine Beyer, Patricia Gagnon, Petr Skalka) et Wolfgang Amadeus Mozart, (K 405 et 562-c) Alpha 2007
Juxtaposer un musicien assez obscur et Mozart peut être très hardi : on verra tout de suite une différence de qualité. De fait, les deux œuvres de Mozart sont de grands moments du disque mais il y en a aussi parmi les quatuors de Richter. La comparaison a beau être sévère, Richter s’en sort fort honorablement à mon sens.

Une messe qui n'est pas sans rappeler un peu celles de Mozart, avec toute fois une intervention de trompettes au thèmes assez simplistes qui font un peu trop penser à de la musique militaire!...sans les cuivres, cette messe me serait plus interressante!

Curieusement le Magnificat ne souffre pas de ce problème de dédoublement! et là les cuivres sont tout à fait bien intégrés au reste de la musqiue!

Mais toi et les cuivres...

mais si mais si...j'aime plutot bien en général

Je n'ai encore entendu aucune oeuvre vocale de FX Richter

Il a composé pas moins de 69 symphonies (dont les 12 Symphonies de 1744, en 2 séries), la plupart en 3 mouvements et classées par tonalités, du n° 1 en ut majeur au n° 69 en si bémol majeur.

Elles sont dans l'esprit de Johann Stamitz.

Outre les symphonies, il a à son actif des concertos (flûte, hautbois, violoncelle, clavecin et un pour trompette), beaucoup de musique de chambre (6 quatuors à cordes opus 5, 24 Sonates en trio, 6 sonates pour 2 flûtes...).
En musique vocale, on trouve un oratorio, La Deposizione della croce (1748), 28 Messes, 3 Requiem, 40 motets dont un Te Deum

source: notre ami Joachim chez Snoopy