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 James Dillon

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Jean-Michel
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Jean-Michel


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MessageSujet: James Dillon   James Dillon Icon_minitimeJeu 24 Sep - 0:02

James Dillon
(Glasgow, 1950)
James Dillon Dillon.jpg-150x0

Il commence par jouer dans des ensembles traditionnels écossais de cornemuses et dans des groupes de rock. Il étudie l’art et le design à l’université de Glasgow en 1968, la musique du nord de l’Inde à l’université de Keele — Ti.re-Ti.ke-Dha, pour percussion (1977). C’est pratiquement seul qu’il s’initie à la composition.
En 1982, le compositeur se fait connaître avec la pièce Who do you love. La même année, il est lauréat aux cours d'été de Darmstadt pour Parjanya-Vata. Dans ces premières œuvres, James Dillon est marqué par Edgard Varèse et Iannis Xenakis : ...Once Upon a Time (1980), East 11th St NY 10003 (1982). Il rencontre sans y adhérer, le groupe des compositeurs anglais de la « nouvelle complexité » : Brian Ferneyhough, Michael Finnissy et Chris Dench. On perçoit don intérêt pour le spectralisme dans des œuvres du milieu des années 1980 comme Windows and Canopies (1985), Überschreiten (1986), helle Nacht (1987). La musique de ce compositeur à la personnalité indépendante reste cependant inclassable.
Les œuvres de Dillon font souvent partie d’un cycle : pendant dix-huit ans (1982-2000), Dillon se consacre à la composition d’un ensemble de neuf pièces : Nine Rivers qui explore les relations entre flux et turbulence. Les dernières pièces de cette ensemble ont recourt à l’électronique : Introitus et Oceanos (1985-1996) qui est une synthèse de toutes les autres où figurent tous les moyens et effectifs de l’ensemble des huit précédentes. Parmi d’autres cycles, on citera The book of Elements pour piano (1997-2002), trois livres de duo : les Traumwerk Book (1995- 2002). Anthropology, œuvre réalisée pour l’orchestre de Paris comprend de la même façon un grand nombre de parties. Dillon a aussi écrit Philomela, œuvre scénique de 2004 dont il écrit lui-même le livret sur un sujet mythologique. Le compositeur qualifie cette œuvre de « music/théâtre », ce qui la distingue ainsi de l’opéra et du théâtre musical.
Source : Ircam


Dernière édition par Jean-Michel le Jeu 24 Sep - 0:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: James Dillon   James Dillon Icon_minitimeJeu 24 Sep - 0:11

Traumwerk – Quatuor à cordes n°2 - Parjanya-vata - Vernal showers, Quatuor Arditti, Nieuw Ensemble (Naïve-Montaigne 1994, 2001)
James Dillon 41XG5MV625L._SL500_AA240_

Philomela, Remix Ensemble dir. Jurjen Hempel (Aeon 2009)
James Dillon 3760058369869
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Jean-Michel
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MessageSujet: Re: James Dillon   James Dillon Icon_minitimeJeu 24 Sep - 0:51

James Dillon a un sens de l’unité alors que j’entends souvent chez ses contemporains une tendance à l’éclatement. Dans cette unité que je trouve nette, la fragmentation retrouve toujours une fluidité comme si elle revenait constamment à une ligne essentielle. Une pièce comme Parjanaya-vata (premier disque ci-dessus) ne flatte pas l’oreille mais elle ne la met pas non plus à l’épreuve parce qu’elle lui offre toujours de nouveaux appuis.
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MessageSujet: Re: James Dillon   James Dillon Icon_minitimeLun 28 Sep - 0:39

Philomela est une sorte de musique théâtrale. C’est une œuvre qui m’est un peu distante mais juste « un peu » de sorte qu’elle m’invite à la réécouter. La prise de son est un peu intrusive, ce qui pourrait presque passer pour conforme à l’œuvre bien que je ne pense pas que cela soit volontaire. « Musique théâtrale » un peu comme un oratorio : c’est de la musique avant d’être du théâtre, on peut la comprendre sans image.
J’ai été fasciné par Les Nègres de Michael Levinas, un opéra que j’aime. Philomela n’est pas tout à fait une fascination, j’y reste trop extérieur, du moins pour l’instant - un peu comme le masque de la pochette reste extérieur au visage.
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MessageSujet: Re: James Dillon   James Dillon Icon_minitime

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