Hieronymus Prætorius

Compositeur et organiste de la fin de la Renaissance et du Baroque à ses débuts, sans parenté avec Michael Prætorius. Il étudia l'orgue très tôt avec son père Jacob Prætorius puis poursuivit ses études à Cologne. En 1580 il devint organiste à Erfurt mais y retourna à Hambourg en 1582. Il y fut organiste assistant de son père comme à l’église Saint-Jacques et organiste principal en 1586 quand son père mourut. Il rencontra Michael Prætorius et Hans Leo Hassler à Gröningen en 1596, ce ui lui fit connaître la musique de l'école vénitienne contemporaine.
Prætorius écrivit des messes, dix versions du Magnificat et de nombreux motets, la plupart en latin. La plus grande partie de ses compositions ressortit du style polychoral vénitien : on trouve de nombreuses voix divisées en quelques groupes. Les chœurs comportent de 8 à 20 voix divisées en deux, trois ou quatre groupes.

San Marco in Hamburg : Motets de Hieronymus Prætorius, Weser-Renaissance dir. Manfred Cordes (CPO 2008)

Jubilate Deo omnis terra
Ecce Dominus veniet
Hodie Christus natus est
Ab oriente venerunt Magi
Nunc dimittis servum tuum
O bone Jesu
Magnificat quarti toni
Wie lang, o Gott
Surrexit pastor bonus
Ascendo ad patrem meum
Hodie completi sunt
Adesto unus Deus
Cantate Domino canticum novum

Voici de beaux motets. La seule réserve qu’on pourrait faire est qu’on pourrait parfois trouver plus d’engagement encore, pus de vivacité. Et j’ai été agréablement surpris de reconnaître parmi les ténors la voix de Jan van Elsacker !Autre vue de Hambourg sur la pochette.

sans parentée avec Michael...qui était presque son contemporain , Michael ayant 12 ans de moins...et mort 8 ans avant lui...
un compositeur que je ne connais pas! ...mais j'ai déjà plusieurs fois envie de me commander ce cd!

Le critique de Klassik heute lui a mis 10-10-10. Je n'irais pas jusque là, je me limiterais à 9 dans la prestation musicale.

J'ai écouté ce CD...en croyant d'abord qu'il s'agissait de Michael... ce n'est qu'au bout d'un moment que je me suis rendu compte que ce n'était pas le bon prénom.

Je crois que le style de ces oeuvres de Hieronymus se rapproche beaucoup de Schütz, du moins des oeuvres comme les sinfonias sacrae (celles avec accompagnement instrumental).

Je ne l'écouterais pas en boucle, mais néanmoins intéressant à découvrir.