Luigi Boccherini (1743 1805)

et les deux quintettes qui suivent sont aussi inspirés!!

Je présenterai mes impressions dans quelques jours !

Boccherini était un grand maitre dans ce genre musical!...Il en a composé un certain nombre! ( 125 nous disais Joachim!!...)
Connais tu l'intégrale en cours éditée par Brilliants classqiue...et me semble t'il enregistrée par eux (ce ne sont pas des reprises rachetées à d'autres label)?...elle est toujours très bien accueillie et souvent primée par les critiques!

Oui, c'est du pur Brilliant. Je ne connais pas.
Une critique. Catalogue et récompenses.
Je ne suis pas sûr d'aimer les pochettes - et j'ai déjà beaucoup de Boccherini par d'autres !

je partage ton point de vue pour les pochettes...et 125 quintettes...je crainds qu'ils ne soient quand même pas tous du même niveau aussi!...

J'écoute le disque que j'ai présenté. J'en suis aussi fort content, tout d'abord à cause du son qui coule si naturellement - on entend souvent des choses plus agressives. Le menuet de l'opus 4 est lui aussi remarquable : il a une sonorité asse inhabituelle qui alterne les aigus et les graves.

on est complètement d'accord!

Ce que je peux dire, c'est que l'intégrale Brillant, en cours, des quintettes à cordes, est superbement interprétée.

Depuis mon dernier post, j'ai entendu un oratorio : Gioas, re di Giuda, pas mal, mais néanmoins je m'attendais à mieux. Son unique opéra, La Clementina, m'avait déçu également. Je pense que Boccherini, c'est avant tout la musique instrumentale.

joachim a écrit:

Depuis mon dernier post, j'ai entendu un oratorio : Gioas, re di Giuda, pas mal, mais néanmoins je m'attendais à mieux. Son unique opéra, La Clementina, m'avait déçu également. Je pense que Boccherini, c'est avant tout la musique instrumentale.

C'est aussi ùmon impression, après l'écoute du Stabat ...alors que les symphonies et musqiue de chambre ont une tout autre profondeur

Très beau CD d'un aspect un peu moins connu de la musique de chambre de Boccherini : les Duos et Trios à cordes. Ce CD Glossa, interprété par la Real Camara rèunit 3 Trios et le Duo "La Bona Notte" qui donne le titre du CD.


Voici le commentaire de la Médiathèque.be auquel je souscris complètement :

Notturno "La bona notte", pour 2 violons -
Trio op.6 n°5, G.93 - Trio op.14 n°4, G.98 - Trio op.34 n°2, G.102
Emilio Moreno, violon/alto - Enrico Gatti, violon - Wouter Möller
La Real Cámara

Les auteurs de la notice d'accompagnement se sont plu à évoquer, avec beaucoup de poésie, l'ambiance toute particulière des soirées et nuits d'antan, quand on s'éclairait à la lanterne, au flambeau ou encore à la chandelle. On imagine cette clarté chaude et mouvante, donnant aux galeries et salons un mystère et une intimité propices à l'exécution de musique de chambre. A l'époque du "Sturm und Drang" naissant, la musique devient plus expressive, elle gagne en sentimentalité, allant jusqu'à la mélancolie. Seul le duo La bona notte porte le nom de nocturne. Les autres Trios présents sur ce disque correspondent cependant bien au genre musical du nocturne tel qu'on l'entend aujourd'hui : des oeuvres intimistes, de caractère rêveur, d'un dramatisme modéré, quoique toujours empreintes de grande élégance. Boccherini, fraîchement débarqué en Espagne, dédia les Trios de son opus 6, dont l'un est repris sur ce disque, au jeune Don Luigi, infant d'Espagne. Dépourvues de concessions faciles et d'un ton trop novateur sans doute, ces ouvres n'eurent pas le succès espéré. Les deux autres Trios sont plus tardifs, toujours destinés à animer les soirées des princes. D'un grand raffinement, cette musique nous a profondément émus. Quant à l'interprétation, elle est superbe. Ressentant l'ambiance chaude et chatoyante des nuits madrilènes, les trois excellents artistes en ont imprégné leur jeu. Chaleur et couleur sont bien les caractères qui qualifient leur prestation.

Fandango, Sinfonie & la Musica notturna di Madrid, Jordi Savall (Alia Vox 2005)

[Quintetto n° 4 in re maggiore « Fandango » per corda e chitarra (G. 448)
Sinfonia in re minore a più strumenti obbligati op. 37, n° 3 (G. 517)
Sinfonia in la maggiore op. 35, n° 3 (G. 511)
Quintetto in do maggiore La Musica notturna delle strade di Madrid Op. 30, No. 6 (G. 324)

C’est un de mes Boccherini préférés : il y a une sonorité qui emporte celui qui écoute, une présence certaine mais pas exagérée du son. Un Boccherini hédoniste qui propose aussi des sons suspendus, où affleure autre chose que l’aimable.

Je découvre le Stabat Mater de Boccherini!

C'est vraiment une très très belle oeuvre , très émouvante...et chantée par Cecilia Gasdia (l'oeuvre originale est écrite pour soprano solo, Boccherini l'a retravaillée poru y adjoindre une alto et une basse ...mais il semble que les enregistrements préfèrent la première version!) c'est une pure merveille! Je ne souvenais pas qu'elle avait une si belle voix!

double CD ancien ERATO avec en complément 2 airs de concert et 3 symphonies

En voila une autre version qui me tente beaucoup...plus "baroque" évidemment et Sophie Karthauser n'a rien à envier à Cecilia Gasdia, coté beauté vocale!

Stabat Mater, version de 1800, par Robert King (Susan Gritton Sarah Fox, Paul Agnew, Peter Harvey – Hyperion 1999)
Stabat Mater, version de 1781, par l’Ensemble 415 (Agnès Mellon, HM 1992)

Pour la version de 1800, à trois voix et orchestre, Boccherini s'est "justifié" en écrivant, sur une copie de la partition :

Sur ordre de S.A.R. l'Infant Don Luigi, j'ai écrit cette oeuvre à Arenas en 1781. Mais pour éviter la monotonie de la voix unique pour laquelle elle fut écrite, et la trop grande fatigue causée par cette unique partie chantante, je l'ai refaite pour troix voix sans la changer en rien.


Sans la changer en rien, c'est beaucoup dire car en réalité, cette version de 1801 voit quelques modifications dans les tempos, et surtout l'ajout d'une ouverture (en fait le premier mouvement de la symphonie en fa majeur opus 35 n° 4).

de belles sonates pour violoncelle et piano...Boccherini toujours en veine de très beau thèmes

Tiens, je ne connais pas ces sonates-là. Sonates pour violoncelle et basse continue mais pas de piano.
Je ne connais pas ces interprètes !

J'ai lu quelque part (mais je ne me souviens ni où ni l'explication ) à partir de quelles oeuvres Alfredo Piatti a fait ces arrangements pour violon et piano....peut être à partir des sonates que tu connais pour violoncelle et basse continue?

Voici ce que dit Abeille à ce propos :
Publiées à Londres en 1771, les 6 Sonates pour violoncelle de Boccherini furent remises au goût du jour par le violoncelliste virtuose italien Alfredo Piatti dans les années 1870.