Georg Philipp Telemann (1681-1767)

Oui, mais ça ne fait pas longtemps que j'ai ma saint Marc : un peu de patience et un vendeur raisonnable comme celui à que le j'ai achetée...

pourquoi pas!...il faut que je consulte aussi Price minister!

Un oratorio plein d'éclat!...dommage tout est en Allemand et anglais, j'ai seulement compris qu'il avait été écrit pour la "dédicace" (inauguration?) d'une église (Trinité) de Hambourg en 1747

Dédicace est un autre mot pour consécration, donc il est juste.
Voilà un Telemann que je ne connais pas du tout - étant donné le nombre de ses compositions, ça n'a trop rien d'étonnant !

...et comme on commence a les enregistrer de plus en plus..çà devient difficile à suivre...mais pour celui-ci...je dois te signaler que le haute-contre est Ralph Popken ;; que tu n'apprécie guère je crois!

Merci de me dire ça. Etonnante d'ailleurs ma réaction aux hautes-contres : ou j'aime ou je déteste alors que pour la plupart des chanteurs j'aime ou je ne remarque guère.

par contre ici pas de haute contre...ni d'alto d'ailleurs mais d'excellents solist: Uta Speckelsen soprano, THEO ALTMEYER ténor évangéliste , Adalbert Kraus ténor Gerhard Faulstich bariton Jésus

Une belle passion , de très beaux arias et surtout l'évangéliste unique de Theo Almeyer!

Ça ne date pas d’hier alors ! J’ai Altmeyer dans saint Marc et saint Matthieu.

ca date de 1973!...oui je sais pour Altmeyer ...dont j'ai raté la St Marc ...qui n'est plus disponible si ce n'est en occas à près de 100€!!!

Jean-Michel a écrit:

Deux belles passions très bien enregistrées dans les années 1960
Passion selon Saint Marc, Magnificat en ut majeur, Orchestre Pro Arte Munich, dir. Kurt Redel, Horst Gunter, Agnes Giebel, Theo Altmeyer (Philips 1999)

je l'ai!..merci Jean- Michel très belle aussi la St Marc!

Telemann : Le Messie - Telemannisches Collegium Michaelstein, dir. Ludger Remy avec Klaus Mertens, Jan Kobow, Veronika Winter (CPO 2003)

Sur un texte de Klopstock dont la prosodie est déjà musicale en soi. Je me souviens que les premières fois que j’ai écouté ce disque, je lui trouvais une qualité exceptionnelle. Il y a dans ce Telemann une grande efficacité, des passages orchestraux qui donnent le ton puis des passages chantés – et fort bien chantés dans une prse de son claie et idéale.

...dommage qu'il soit si court (à peine 33 minutes!)...

je suis dans ma période Télémann!! ...encore une Passion...qui s'appelle "Passions- Oratorio" et qui dans sa forme ressemble aux autres passion selon tel ou tel évangéliste...mais qui semble (cd Brillaint sans aucune notice!) être un récit sans doute puisé dans les 4 évangélistes..
Du niveau des autres récemment citées avec d'excellents solistes:
Barbara Locher sop.
Zager Vandersteen tenor
Stéfan Dörr ténor
Bertold Possemeyer bariton
Johan René Schmidt bariton
Freiburger Vocal ensemble
L'Arpa Festante München
Wolfgang Schäfer direction

son sous titre est:

Das selige Erwägen des bittern Leidens und Sterbens Jesu Christi

Si Jean-Michel veut traduire...?

Réflexions bienheureuses sur la souffrance et la mort amères de Jésus-Christ
« Das selige Erwägen » est assez vague, on pourrait traduire autrement. Mais étant donné le contexte, je crois que je rends l’intention.

Merci! ...en plus il me semble qu'il y a plus d'arias (qui sont ces "réflexions") que de récit de l'évangéliste.

Erwägen, c'est peser (wägen) le pour et le contre. Selig, comme en français, heureux et défunt (quand on parle des saints) : dans selig il y a aussi l'idée de la mort.

"selig"...on le trouve en effet souvant dans les textes des cantates de Bach...ou autres comme ici!

que j'écoute en ce moment. Je n'aime pas trop la soprano Ute Speckelsen. Les voix d'hommes sont à mon avis toutes convaincantes.

Ce n'est pas non plus ma préférée....mais il y a Theo Almeyer dont le timbre radieux illumine cette version aussi

J’aime beaucoup ces cantates (pour l’Epiphanie TWV 1 : 195, pour la Passion, 1 : 1536), le Psaume 6 entrecoupées de pièces instrumentales, Balthasar-Neumann-Ensemble dir. Han Tol : Perpetuum mobile (Carus 2004)
Il s’en dégage une douceur et un apaisement – c’est toute la réussite du disque.

Douze fantaisies pour alto par Nobuko Imai (Pan 2008). Un mauvais point pour l’éditeur : les pièces ne portent pas leur numéro TWV. Par contre l’interprète donne à ces pièces un allant tout à fait réjouissant.

je suppose qu'il s'agit des fantaisies pour violon jouée...à l'alto?

Exactement. La transcription est due à Nobuko Imai elle-même.
Dans le livret, un texte où Nobuko Imai explique pourquoi elle fait de la musique : un acte de résistance et de générosité, une aide pour que chacun garde une place au rêve.

un des beaux oratorio de Telemann très bien servi par Hermann Max et de très bon solistes ...dont une excellent contre ténor que j'avais oublié: Matthias Koch

Tiens, un hôte de chez moi, lui aussi un peu oublié. Je le repasserai, sans doute de petites nouvelles de lui prochainement...