Inspecteur de la Metropolitan Police chargé des détectives sur le terrain lors de l’enquête sur les Meurtres de Whitechapel
On lui a souvent attribué à tort la charge de l’enquête sur Jack l’Éventreur
Il est né à Blandford dans le Dorset, son père Edward était artisan sellier et aussi en charge de l’intendance des marchés. Il était impliqué dans un certain nombre d’activités gouvernementales. Sa mère Hannah CHINN devînt veuve en 1859 date à laquelle elle prit la gestion d’une boutique pour élever ses trois enfants Harriet, Edward Junior et Frédérick.
Frédérick travailla d’abord chez un tailleur avant d’être engagé dans la police métropolitaine en 1863 sous le matricule 43519. En 1865, il passe sergent. En mars 1868, il épouse Martha MACKNESS alors âgée de 25ans qui décède en mai 1868.
En 1873, il est promu Inspecteur et muté à la division H (celle en charge du quartier de Whitechapel) où il restera durant 14ans.
En 1876, il épouse Emma BEAMENT, fille de commerçant. Deux ans plus tard il passe Inspecteur Divisionnaire et prend la tête du service de la Division H. En 1887, il est transféré à la division A et après à celle de Scotland Yard. Il passe Inspecteur de Première Classe en 1888 et Inspecteur en Chef en 1890. Il prend sa retraite à pleine pension en 1892 et monte une agence privée, pour par la suite prendre la direction de la célèbre agence Pinkerton. En 1904, il déménage à Methuen road à Bournemouth et en 1911 bouge à Holdenhurst road d’où il ne bougera plus jusqu’à la fin en 1929. Il est enterré dans une tombe sans inscription dans le cimetière de Winborne road (n° d’inventaire Z259N), Sa femme Emma le suivra de peu en 1930.
Certains ont argumenté du fait que la retraite anticipée d’Abberline à plein traitement avait en soi un aspect suspect puisqu’il n’avait que 49ans, précisons qu’il venait alors suite à la fin de l’enquête d’être promu Inspecteur en Chef et surtout suite au fait qu’il avait eu à traiter deux affaires sensibles : Jack l’Éventreur et le Scandale de Cleveland Street.
Une note de la police datée de 1890 propose la mise en retraite anticipée avec pension. Il faut préciser que cet état de fait n’a rien d’exceptionnel, le métier de policier et plus spécifiquement chargé des crimes étant très éprouvant, de par les horreurs qu’ils voient, la Police de tous les pays moderne propose, aujourd’hui encore, ce genre de facilité de mise en retraite anticipée.
On sait en fait peu de chose sur cette personne. Une photo a été découverte tout récemment, et l’on a une trace de son écriture en raison du fait qu’il a annoté quelques pages de son ami Walter Green à la fin de sa vie.
Abberline se glorifiait d’avoir reçu près de 84 récompenses ou citations pour état de service.
Ce que l’on sait en tout cas c’est qu’il avait une connaissance parfaite de l’East End et de ses magouilles.