Verdi: Macbeth

Ah mais quelle découverte ce Macbeth, moi qui pensait avoir acheter un truc "basique" juste pour assouvir ma soif de Sinopoli, eh bien ! Je suis combler ! Cette oeuvre est superbe, colorée, inventive, bref du grand Verdi ! Et puis je dois mon amour de cet opera à une très grande artiste Mara Zampieri, j'adore la voix de cette fille ! Un coup de foudre vous dis-je !

je me demande si ce n'était pas ma version en microsillon...mais pas certain! Je me demande si j'avais pas Shirley Verett en lady Macbeth?
oui un grand Verdi mais qu'est ce que c'est sombre!

Avec Verett ca doit etre la version Abbado...

Oui c'était plutôt celui la en effet!

voici Zampieri:
https://www.youtube.com/watch?v=qnJaz8-dLvs

C'est qui ce petit chef ?

Ben je ne le reconnais pas!! et y a pas son nom!

Oui c'est marrant on dirait un mix entre Wand et Giulini !

j'avais cru Giulini!!! et puis quand il s'est tourné....je n'avais pas pensé à Wand mais t'as raison!!...s'il a les qualités des deux çà doit etre pas mal!!!

Je regarderai ca quand j'aurai fini de revisionner Torvaldo e Dorliska. Je ne décroche plus de ce DVD

AH c'est si bien ? il est à la mediatheque de stras...

Ben apparemment . Ca fait seulement 3 écoutes depuis que je l'ai acheté et j'ai comme l'impression que c'est pas fini.

oh...si ca continue je l'emprunte...

Bertrand a écrit:

oh...si ca continue je l'emprunte...

Tu devrais en effet.

Le chef qui dirige est Anton Guadagno. Il suffit de cliquer sur "about this vidéo" pour connaitre ce détail, vous le saurez pour une prochaine fois...

merci

Merci Calbo, je connais pas celui là.

Comme quoi on fait des découvertes tous les jours

Oui et Dieu merci ! c'est ca la beauté du classique !

Opéra de Paris, représentation du 26 Avril 2009

J'avais lu des critiques quelque peu négatives sur ce Macbeth. Je dois reconnaitre que si certaines d'entre elle sont justifiées, notemment en ce qui concernent la mise en scène, d'autres me paraissent quelque peu irritantes.
Concernant la mise en scène, Tcherniakov a transposé l'action dans la Russie actuelle et utilisé les techniques modernes en se servant de google earth ( ). Régulièrement le "machin" zoome et dézoome entre une maison bourgeoise et un "village", faute d'un meilleur terme, construit en bois censé représenter la forêt; pourquoi pas. Il y a quand même des incohérences ahurissantes comme par exemple la disparition de tout l'apsect fantastique de l'opéra : disparues les sorcières remplacées par le peuple, disparus aussi le fantôme de Banco et toutes les apparitions que les sorcières imposent à Macbeth quand il retournent les voir, une sonorisation qui gâche les scènes les plus dramatiques de l'oeuvre et j'en passe.... Des décors sans intérêt, des costumes inexistants puisque tout le monde est en tenue de ville et aucune direction d'acteur.
Vocalement, j'ai été bluffée par Urmana qui, annoncée souffrante en début d'après midi, a chanté d'un bout à l'autre de la représentation avec une énergie et une vitalité remarquable. Elle n'a zappé que l'aigu final de la scène du somnambulisme ce qui me parait dérisoire vu la prestation qu'elle avait donnée avant. Tiliakos m'a semblé être un bon Macbeth mais la voix est trop souvent couverte par l'orchestre et elle parait être bien courte pour une salle comme Bastille; néanmoins la voix est belle et tient bien la route. Furlanetto maintenant. J'ai lu ici et la à quel point il était mauvais tant comme chanteur que comme comédien, il me semble cependant, que c'est disproportionné; en ce qui concerne Banco, c'est vrai l'entrée est hésitante, et pas forcément très bien, mais il donne quand même à entendre de très belles choses à entendre; il est cependant évident que Furlanetto est plus à son aise dans des rôles de premier plan comme Filippo II (Don Carlo), Leporello/Don Giovanni (Don Giovanni) et tant d'autres. Stéfano Secco en Macduff montre lui aussi de très belles choses. Le cas Currentzis à présent; le jeune chef met beaucoup d'enthousiasme, un peu trop même par moments, dans sa direction au point de couvrir les voix ici et la. A sa décharge la sonorisation qui s'invite aux moments les plus dramatiques de l'action gêne et le chef et les chanteurs évoluant sur le plateau. L'orchestre fait parfois entendre son pupitre de vents trop fort mais c'est plutôt pas mal quant aux choeurs si la préparation musicale est visiblement meilleure, la diction est franchement mauvaise et il a fallu tendre l'oreille pour comprendre ce qu'ils chantaient.

Pour Macbeth, Abbado nous offre une version superbe, homogène et inspirée de la part de tous ses protagonistes (Ah, Cappuuuu ! ) mais je ne saurais me passer de Callas/Sabata. Le son est hardcore, mais Callas merveilleuse.
Et Leinsdorf éventuellement, pour Rysanek.

Quelqu'un connaît-il le Macbeth de Fischer-Dieskau, dans les versions Sawallisch et Gardelli 71, introuvables/hors de prix actuellement ? J'adorerai le découvrir, surtout que chez Sawa', il est avec Grace Bumbry.