Mozart : Grande messe en ut mineur

et toi Jean michel des disques de baroqueux a me conseiller ?

Sans doute, même si c'est un peu difficile, si tu me donnes une clé. Tu voudrais quelque chose qui s'éloignerait un peu de quoi, qui ressemblerait un peu à quoi ?

bah une oeuvre assez connue, symphonie; messe... mais qui comme avec Langrée aurait été passer à la machine a lavée pour en ressortir plus blanche que le blanc

Une messe de Haydn ? Là je se suis guère spécialiste.
La Création de Haydn ? J'ai beaucoup aimé la version d'Andreas Spering chez Naxos (2005).
Firenze 1616 de Vincent Dumestre (Le Poème Harmonique, Alpha) propose des passages d'"opéras" de Caccini et de Belli.
Qu'en penses-tu ?

ah c'est pas mal ! mais tu vas rires... j'ai déjà ca !

Eh, non seulement il y a un sujet imposé, mais aussi de mauvaises réponses ! Il va être difficile de s'en sortir !
Voyons... Une symphonie de Kraus (il y en a de bonnes chez Naxos, par Sundqvist de mémoire),
Telemann ? Une passion ? Un CPO par Lutger Rémy (Der Tod Jesu, Der Messias) ? On vient de ressortir le Tag des Gerichts (le Jour du Jugement) et Ino par Harnoncourt. Et Telemann, ça met de bonne humeur.
C'est mieux ?

Une messe de Charpentier (Messe et Te Deum à huit voix – un autre que celui qui est très connu – par Hervé Niquet chez Glossa),
Caldara, Maddalena ai piedi di Cristo (Jacobs avec Maria Cristina Kiehr, Jean sera pour !),
De’ Cavalieri, Rappresentatione di anima et di Corpo, (L’Arpeggiata, C. Pluhar, c’est Bernard qui sera pour, et moi à cause de van Elsacker).
Suis-je sur la voie de la bonne note dans ce périlleux exercice ? Mais je te vois déjà : tu vas choisir quelque chose « à côté » et tu nous diras que ce sont justement nos suggestions qui t’ont guidé !

j'aimerai votre avis sur la version de Krivine. Huss en dit un bien fou, moi je viens d'ecouter... mais avant d'en parler j'aimerai savoir votre opinion.

helas je ne la connais pas...je sais seulement qu'elle avit eu un accueil mitigé, dans les revues ?...pourtant avec le choeur, l'orchestre, le chef!! et les soliste aussi!...qui est la deuxième sop ou mezzo!

moi j'ai trouver ca mou, un peu comme une cantate de bach par une harmonie municipale du 3ème age

ah bon ben tu dois être d'accord avec eux alors!? je ne me souviens plus où était leur réserve?...mais c'est vrai qu'après la version Langrée...!

oui le jour et la nuit je trouve...

mon 2ème achat du jour, la messe en ut par Krivine et sa fine equipe. J'en ai dis du mal ici meme. Je l'ai vus à 5 euros et rien que pour Sollied je vais lui redonner sa chance. Vu le prix je ne prend guere de risque majeur.

voici ce qu'en dit Huss :

WOLFGANG AMADEUS MOZART
Messe en ut mineur K. 427

Sandrine Piau (soprano I); Anne-Liese Sollied (soprano II); Paul Agnew (ténor); Frédéric Caton (baryton)

Accentus; La Chambre philharmonique

Emmanuel Krivine

Naïve- V 5043(CD)
Référence: Bernstein (DG)


On est passé très proche du 10. Le mouvement qui me pose problème ici est le Qui tollis à deux chœurs, dans lequel le fait de diviser trente choristes en deux groupes de quinze fait naître une frustration et amène certaines voix à sortir de l'ensemble. Cela me dérange, mais je comprends que l'on puisse ne pas être dérangé.

Dérangé ou pas, cette version de la Messe en ut arrive aisément dans mon quatuor de tête, voire mon duo préféré. Elle forme le contrepoids absolu à la version Bernstein, qui vaut par son poids et sa solennité, alors que celle-ci (30 chanteurs, 37 instrumentistes) frappe par sa transparence absolue et son intelligence musicale et polyphonique transcendante.

Emmanuel Krivine est un mozartien expert, on le sait depuis ses enregistrements Denon. Il fait bondir les phrases, il reconsidère les équilibres orchestre-choeur (écoutez la plage "Cum sancto spiritu") aidé par un orchestre d'instruments anciens de très haut niveau (quels vents!). C'est là une pure leçon de direction dans une œuvre avec choeur et orchestre. Pour souligner ces équilibres aux petits oignons, la prise de son est volontairement assez sèche. Cela relaie également la vision du chef, dont l'ivresse est musicale, pas spirituelle. Pour couronner le tout, nous avons là aussi tout bonnement le meilleur tandem de sopranos de la discographie, avec, notamment, une Sandrine Piau en état de grâce.

À l'extase mystique grandiose de Bernstein, Krivine oppose l'ascèse de la musique pure. Ce n'est pas aussi poignant mais c'est presque aussi impressionnant.


--Christophe Huss

ah ben je croyais qu'il l'avais descendue!!??

Sollied...c'est beau je n'ai jamais entendu!!

tu nous a fait un petit doublon Jean...

ah c'est bon !

tu l' a enlevé? çà m'étonne pas ce soir mes réponses nmettent un temps fou à partir alors en cliquant deux fois sur envoyer...çà en colle deux!! je savais pas!

ca arrive meme aux meilleurs ne t'en fais pas

tu connaissais Sollied??..moi même pas de nom!

elle etait venue à Strasbourg avec Haim il y a quelques temps

une mezzo? ou soprano?

soprano norvegienne

alors cette messe finalement?

je sais pas je regarde la TV ce soir,... ce sera pour demain matin