Suite à ma présentation

Si vous êtes intéressés par les biographies de Beethoven, je vous donne le lien de mon site, dans lequel vous pourrez lire le fruit de mes recherches et la possibilité de vous renseigner pour acheter dans les librairies, sans aucun souci

Il suffit d'être inscrit sur Yahoo, inscription gratuire, ensuite aller sur "Groupes" à gauche de la page, et accéder au site "ABF Documentations", il n'est pas rattaché à l'ABF, bien qu'ayant le logo ABF

Merci Cécile...mais tu n'as pas un lien plus direct??

Merci Cecile pensez au lien quand vous en aurez le temps.

Bertrand a écrit:

Merci Cecile pensez au lien quand vous en aurez le temps.

Désolée de ne pas avoir répondu plus tôt, prise par des problèmes qui me
préoccupent terriblement, voici :

Il suffit d'aller sur YAHOO (inscription gratuite éventuellement) donc :

GOOGLE - YAHOO - vous allez sur Groupes - et vous avez une série de
sites, le premier est "ABF Documentations" et là vous avez tous les livres que
j'ai pu trouver par mes recherches minutieuses, j'en suis le modérateur en titre
d'ailleurs, je suis la seule à l'alimenter, ce que je préfère, il ne m'est arrivé qu'une seule fois d'éliminer dans les personnes qui se sont inscrites comme amis, quelqu'un qui semblait douteux, bien que faisant partie du groupe ABF, je n'ai pas de lien avec l'Association pour des raisons d'informatique.

Merci amie Cecile !

Bertrand a écrit:

Merci amie Cecile !

Je suis allée consulter votre lien, j'irai régulièrement, il semble trés intéressant

Bertrand a écrit:

Merci amie Cecile !

Je ne sais pas où j'ai posté, Bertrand, ton avatarest bien pris devant la chambre natale de Ludwig van Beethoven à la Beethoven Haus à BONN ?

tu as poster dans la rubrique "bonjour" et j'y ai repondus positivement la bas.

Comment j'ai appris à aimer Beethoven en partie, j'assistais aux concerts dans lesquels mon père était timbalier, j'avais à peu prés une dizaine d'années, ce jour-là en particulier fut assez décisif, on donnait le 5ème Concerto "l'Empereur" de Ludwig van
Beethoven, l'orchestre sur scène entourait une jeune soliste, trés jeune, Micheline Ostermeyer, les premières notes de ce concerto somptueux s'élevèrent, j'étais fascinée par le jeu de cette jeune virtuose, mais éblouie par cette merveilleuse musique, ce concerto restera éternellement dans ma mémoire,
depuis j'ai appris à connaître Beethoven autrement que comme un compositeur, pour admirer l'Homme hors du commun" qu'il était.

Cette pianiste est bien devenue aussi championne olympique...je ne sais plus dans quelle discipline!?

Jean a écrit:

Cette pianiste est bien devenue aussi championne olympique...je ne sais plus dans quelle discipline!?

"
Oui elle était championne olympique "saut en hateur"", "lancer du poids" et "lancer du disque"

Lettre ouverte à Cécile
J’ai d’abord eu l’intention de t’écrire à propos de Beethoven. Je crois que cette première idée n’est pas très bonne : c’est là pour toi l’objet d’une passion alors que ce n’est pas le cas pour moi. Tu connais peut-être ma récente expérience à propos d’un de mes nouveaux disques qui m’a fait une impression comme aucun disque ne m’a jamais fait. Je ne peux pas en dire « j’aime » ou « je n’aime pas » – plutôt je ne conçois pas de m’en séparer. Il ne s’agit plus d’écouter somme toute raisonnablement - une part de soi entièrement impliquée par ce qu’on entend. Je tiens en général à rester sur un terrain raisonnable, en évitant de faire intervenir les sentiments là où ils n’ont rien à faire, en faisant le petit effort de raison qui ensuite facilite bien des choses. Jusqu’à présent il en est allé chez moi de la musique comme du livre : il restaient ancrés dans un terrain raisonnable. Il reste parfaitement raisonnable de beaucoup aimer et de recommander chaudement une musique. Il n’est pas vraiment déraisonnable d’être « pris » par la musique : tout simplement on change d’endroit, on est ailleurs, disons « entièrement musique ».
J’ai pensé et sans doute même déjà écrit ici qu’il y aurait un avant et après l’audition de ce disque. Je crois qu’il n’est plus possible d’entendre de la même manière après un tel passage.
Voici pour une première réponse que j’avais promise.

Bonsoir Jean-Michel,
Une série de catastrophes s'abattent sur moi, et ta lettre me réconforte, car je vais parler de Beethoven, je comprends fort bien que tu aimes d'autres compositeurs, la raison n'existe pas dans une passion, quelle qu'elle soit, ou alors ce n'en est pas une.
Beethoven a été pour moi, plus qu'un compositeur, dès mon enfance, j'ai été bercée par la musique, j'ai été nourrie par une quantité d'autres, mais c'est sur lui que s'est fixée toute mon attention, ce qu'il a accompli, ses combats pour l'humanité, ses terribles souffrances, son désespoir quand il a commencé à perdre son ouie, le courage qu'il a montré face à ses nombreuses maladies, il est devenu pour moi un modèle, sa musique m'apporte une sorte de sérénité, m'aide à affronter ce que je hais, mon handicap, j'ai aussi eu un regard différent sur mon entourage, fille unique, sans être égoïste, loin de la, car j'ai une nature généreuse, celle de ma maman, je l'idéalise peut-être un peu, il m'aide vraiment, et cette visite à la Beethoven Haus a été importante, presque vitale pour moi actuellement.
C'est vrai qu'il y a une manière différente d'aborder la musique, elle me pénètre si inténsément, surtout dans ses quatuors, qu'une sorte de bouleversement intérieur se produit impossible à décrire. Je n'écoute pas, je sens comme il le voulait, "on écouté pas ma musique, on la sent".

j'espère qu'il ne t'arrive rien de trop pénible Cécile?
as tu assisté à des concerts en Allemagne?

Jean a écrit:

j'espère qu'il ne t'arrive rien de trop pénible Cécile?
as tu assisté à des concerts en Allemagne?

Bonjour Jean, pénible n'est pas le mot exact, pour ma santé, elle se dégrade progressivement, mais je suis avertie, aussi, je prends mon courage à deux mains, et j'y fais face, mes ennuis secondaires, ma porte d'entrée qui a fait des siennes, les gonds sont en passe de se casser, le premier hier soir, aussi j'ai dormi d'un oeil, car les serrures déplacées ne fermaient plus, ce matin un voisin est allé chercher des gonds de remplacement et va le faire, heureusement, j'ai deux voisins qui sont trés gentils pour moi, une des dames est mon amie, et m'aide beaucoup.

Pour les CONCERTS, hélas rien de rien, ma petite fiille déteste le classique, et ne serait pas venue, mais je n'aurais pas raté s'il y en avait eu.

La Beethoven Haus m'a par contre inondée de documentations sachant que je faisaais partie de l'Association, donc j'ai eu un régime de faveur qui m'a profondément touchée. Au mois de Septembre il y a des concerts sous la direction de Kurt Mazur, si cela t'intéresse, je te donnerai les dates.

c'est très gentil Cécile ...mais des problèmes de finances m'obligent pour l'instant à ne pas trop bouger de chez moi, hélas!

Jean a écrit:

c'est très gentil Cécile ...mais des problèmes de finances m'obligent pour l'instant à ne pas trop bouger de chez moi, hélas!

je te comprends, ce seront mes seules vacances avec les 2 jours en Belgique pour cette année, à moins que l'ABF fasse un petit voyage associatif, qui revient bien moins cher, ces temps-ci, la loi des séries, tu sais, une cata, suivie d'une autre, etc..

oui ces imprévus domestiques..n'arrangent pas le compte bancaire!!

Bon je ne sais pas si je suis dans le bon endroit, mais j'ai le sentiment que non, Bertrand je compte sur ta gentillesse pour mettre ce texte où il devrait être, merci

Pourquoi j’aime Ludwig van Beethoven

Que de mots, que de paroles ont
été dits, l’encensant ou le malmenant tour à tour, pour moi il est un être
d’exception, aimant la liberté par-dessus tout, possédant une étincelle en lui,
celle de Dieu, pourrait-il en être autrement, lui qui n’entendait que le
bourdonnement continu d’une ruche, il était sourd, surdité qui apparut en 1797,
puis progressa, ce n’est qu’en 1801 qu’il révélera à ses intimes, son horrible
malheur.Cette vie me captivera toujours, pour son courage et sa créativité, novateur
d’un style qui fera dire de lui
« après lui, rien ne sera plus pareil ».
Né le 17 Décembre 1770 à Bonn
(Allemagne), je jeune Ludwig a une vie difficile, sa mère une femme douce et
effacée, pour qui, il éprouve une grande affection, un père alcoolique et
brutal, tout enfant, il le lève à des heures tardives, encore tout ensommeillé,
maltraité, il le force à travailler, pour en faire un enfant prodige et le
produire en public comme l’était Mozart. Il avait 8 ans et non 6 ans comme
voulait le faire croire son père, quand il donna son premier concert.
Très tôt, le jeune Ludwig seretrouve chargé de famille, son père étant dans l’incapacité de s’occuper de l’entretien de celle-ci, deux frères, il
prend également en charge l’éducation de son neveu Karl, pour qui il nourrit un attachement possessif, entrant en conflits perpétuels avec « la reine de la nuit » ainsi qu’il appelle la mère de celui-ci,se privant , il économisera aussi une fortune pour lui,
Arrive son départ à Vienne,
Ludwig va devenir l’élève de Joseph HAYDN, surnommé « papa Haydn »,
le jeune Ludwig devient vite une célébrité, pianiste exceptionnellement doué,
il donne des concerts, improvise et enchante les salons de Vienne par sa
virtuosité, fêté, réclamé, il doit abandonner, la perte de son ouie est très avancée.
Beethoven pense alors au suicide,
il écrit un document poignant « Le testament d’Heiligenstadt »,où il
exprime sa souffrance face à ce mal, son désespoir et sa révolte, comment
avouer au monde la faiblesse de cette ouie, qui aurait du être parfaitde son amour de la nature, nait une merveilleuse symphonie, la 6^ème dite « Pastorale », on y entend les bruits des ruisseaux qui coulent, le bruissement du feuillage dansla brise, le chant des oiseaux et au loin les danses des paysans, « ce sourd qui entendait l’infini » disait Victor Hugo, entendait
intérieurement cette musique incomparable.
Il échange alors sesconversations au moyen de petits carnets, appelés « cahiers de conversation », mais s’isole de plus en plus, comment ne pas le
comprendre.
Avec courage, il reprends ses compositions , il sublime dans son art, la souffrance de cette infimité pathétique.
Défenseur des libertés, il n’hésite pas à clamer ses idées révolutionnaires, il hurle de colère contre Napoléon, c’est ainsi que naîtra cette merveilleuse 3^èmeSymphonie « Héroïque » précédemment dédiée à Bonaparte, qu’il
admirait, lorsque celui-ci se nommera « Empereur ».
Sa vie sentimentale est émaillée par une multitude de jolies jeunes femmes, mais jamais il n’a connu le vrai bonheur, une lettre découverte écrite à une inconnue l’Immortelle Bien-Aimée » laisse supposer qu’il aura profondément aimé, une merveilleuse lettre que n’a jamais eue, celle à qui elle était destinée,
Il consacre sa vie à la musique,n’écrira que rarement sur commande, sauf besoin impérieux d’argent pour payer les études de son neveu, il reste l’indomptable, l’extraordinaire Homme hors ducommun, C’est sur la 9^èmesymphonie que je voudrais dire l’émotion intense que provoque en moi la scène de la première de cette symphonie, la salle est comble, il regarde l’orchestre qu’il ne peut diriger, pendant 30 ans,il travaille jusqu’à la perfection cette œuvre qui sera dans son final ,une apothéose « l’Ode à la joie », devenu hymne européen, c’est l’explosion, il n’entend pas les applaudissements, une des chanteuse le prend par la main et le fait se retourner vers le public en délire. Beethoven est complètement et irrémédiablement sourd.
Beethoven tombe malade, et part se reposer à Gneixendorf pendant 3 mois,
il y composera un quatuor, le XIVème, un de ces quatuors si chers à mon cœur, il rentre à Vienne, où 3 mois plus tard dans d’horribles
souffrances, le Titan s’éteint, l’orage gronde, le ciel est zébré d’éclairs, le monde
de la musique pleure l’incomparable génie qu’il était, une foule immense se presse pour l’accompagner dans sa dernière demeure.

Bonjour je vous mets ma dernière acquisition, ma bibliothèque personnelle, mais que je mets sur mon site également



LUDWIG VAN BEETHOVEN - Auteur André JOLIVET - RICHARD-MASSE Editeurs
Parution
1955 - Bibliothèque d'Etudes Musicales -

Il y a le mouvement des astres
Il y a la lumière du soleil
Il y a les volcans, les moussons, les orages, les marées
Il y a la montée de la sève au printemps
Il y a le chêne, le roc, le taureau, le lion

Il y a BEETHOVEN

Un homme de
stature ramassée, vigoureuse, à l'ossature puissante..De fortes mains, couverte de poils, avec les doigts au bout épaté.Un visage rude, le front haut et large, les cheveux noirs,hirsutes,
partagés en grosses mèches hérissées. Le nez court, carré.Leslévresserrées - mais le trait de la bouche n'est pas rébarbatif. Les yeux extrêmement vifs, perçants quand ils regardent fixement,
souvent rêveurs. Des yeux de feu , profonds animés d'une vie extraordinaire. De beaux yeux reflétant des pensées et desimpressions qui se succèdent rapidement, gracieuses, arrogantes,
farouchement aimables, menaçantes de fureur, terribles, un sourired'enfant, des éclats de rires
énormes.Impulsif, détestant toute contrainte. Tout à tour, sinon à la fois, brutal ettendre,violent
et cordial, grossier de langage et pur de moeurs, indomptable etrigoriste, orgueilleux et humble, méprisant les hommes et ne pouvant se passer d'eux, égoïste et charitable.Exigeant pour les
autres, encore plus pour soi-même. Sans ménagement ni pour son corps, ni pour son esprit. .Entretenant sa puissance créatrice par des contacts quotidiens avec le sol, les arbres , les herbes, le ciel.

La Terre, l'Eau, l'Air

Le Feu, il l'a en lui

Voilà cette force de la Nature dont nous allons parcourir la destinée humaine.

Ma dernière acquisition, le début augure une belle lecture sur Ludwig Van Beethoven,











[size=12]__._,_.___

Ce dernier message de Cécile n'est nullement son testament.
Même passée à l'au-delà, elle restera, en mémoire, l'avocate de la musique de "ce sourd qui entendait l'infini", et en général de l'harmonie sonore exprimant bonheur et malheur de l'humanité.
(retenez bien cette synthèse en 8 mots)

Merci de nous rappeler ce post, Felyrops ! Comme tu dis, ce n'est pas un testament de Cécile, toutefois, maintenant qu'elle n'est plus, il prend une forme toute particulière dans nos coeurs.

Si Bertrand le veut bien, j'aimerais faire un copié-collé pour mettre ce post à la fois chez Snoopy et chez Ron en hommage à notre amie, dans ces forums où elle avais aussi sa place.

Bien sûr, et merci joachim!

Oui Joachim fonce !

Merci pour elle, Bertrand : voici les liens des deux forums, pour info

chez Ron :

http://www.ron3.fr/phpBB2/viewtopic.php?p=42452#42452

chez Snoopy :

http://musiqueclassique.forumpro.fr/discussions-sur-la-musique-f9/cecile-et-beethoven-t3731.htm