Biber : sonates du rosaire

eh bien voilà qui ne simplifie pas un choix pour une nouvelle version

je ne connais ce Bertali...mais le "Prothimia suavissima" série de 12 sanote pour violon et basse continue variée par Gunar Letzbor etb l'Ars Antiqua Austria cd Arcana
C'est très beau aussi , ces sonates où l'on a une sensation de continuelle improvisation un peu comme les Biber.
Mais le cd dont tu parles m'interresse vivement!

Dans diapason ils citaient Pierrot comme la version la plus reussi a mon grand etonnement.

oui j'avais vu çà!!...et sur une autre (j'ai oublié laquelle - de revue-) c'était la version Monica Hugett qui planait au dessus de toutes les autres!

diapasion sur un tour d'europe du Baroque... j'ai lu ca chez Philippe

Il y a aussi Odile Edouard chez K 617, elle aussi a ou avait une certaine réputation.
Ces sonates sont si belles et vives qu'il faut sans doute y mettre du sien pour que ça soit mauvais. Ensuite, c'est une question d'atmosphère qui s'installe à l'audition. Piérot, Hugett, Edouard, je ne peux pas en parler, je ne les ai jamais écoutées (tiens, c'est trois femmes !)

Moi je suis toujours accrocher à Manze et Bismuth puis Goebel. Letzbor semble aussi excellent à ce que j'en lis. C'est vrai que nous sommes gatés en la matière.

çà y est ...je l'ai! superbe!

un seul petit regret: le continuo ignore l'orgue...

Tu sais déjà ce que j'en pense : quand je veux être entièrement emporté par ces sonates, c'est lui, Bismuth, que je choisis.

oui je ne regrette pas m'être fait influencé!

Quand j'aime beaucoup un disque, j'ai du mal à m'empêcher d'en reparler - je suis content qu'il te plaise !

Voici les Sonates du Rosaire qui manquait à ma collection : celle d’Andrew Manze et de Richard Egarr. Heureusement que le livret est plus réussi que la pochette dont la rose criarde s’apparente au jeu de mots.
Tout autre chose, ce qu’on entend. Bismuth, Letzbor, c’est le côté flamboyant – et cette musique s’y prête tant ! Manze, c’est le côté recueilli de ces Sonates. Les moments d’animation donnent leur relief aux autres et font entrer dans le calme et le recueillement. C’est là une impression qui me semble à certains moments physique : la musique vous emporte dans la suspension. Voilà quelque chose de hors du commun.

comme quoi les aprioris existent aussi concernant les musiciens: j'aurais imaginé Manze le plus exubérant de la "bande"

J'avais aussi lu un compte-rendu sur celle version ; il était tout aussi réservé. Ceci dit, je n'ai pas du tout les mêmes impressions sur ces Sonates jouées par Manze ou par Bismuth.