Giovanni Pierluigi da Palestrina

Le plus connu des compositeurs catholiques de la Renaissance, il a beaucoup influencé la musique religieuse catholique. On peut considérer ses oeuvres comme un résumé de la polyphonie de la Renaissance. Il fit ses études avec Robin Mallapert et Firmin Lebel. De 1544 à 1551, Palestrina a été organiste de l'église principale de sa ville natale puis maître de chapelle à la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome. En 1550, l'évêque de sa ville est élu pape sous le nom de Jules III et l'invite à le suivre au Saint-Siège. Il est nommé directeur de musique de la basilique Saint-Pierre de Rome. La plupart des compositeurs de musique sacrée en Italie à cette époque viennnt des Pays-Bas, de France ou d'Espagne. L'un des successeurs du pape Jules III, Paul IV, exige la démission de tous les chanteurs qui ont été mariés ou qui ont écrit des œuvres profanes, ce qui est le cas de Palestrina. Il quitte le Vatican et prend la direction musicale de Saint-Paul-de-Latran puis de Sainte-Marie-Majeure. En 1571, il retourne à Saint-Pierre de Rome et y reste jusqu'à la fin de sa vie. Les années 1570 sont difficiles pour lui : il perd son frère, ses deux fils et sa femme à cause de la peste. Il se décide à devenir prêtre mais préfère se marier à nouveau avec une riche veuve qui lui apporte une certaine indépendance financière. Il peut ainsi composer jusqu'à sa mort, à l'âge de 68 ans.

Sans doute pas ce qu’il y a de plus représentatif de Palestrina : Ave Regina Caelorum, Lamentations pour le samedi saint, Missa in duplicibus, Cantus Figuratus, dir. Dominique Vellard (DHM 1994)

tiens un cd de Dominique Vellard que je n'ai pas !

Oui, ça devient rare aussi chez moi !
Je crois qu'on lui a attribué en son temps un Diapason d'or, je ne suis pas sûr que je serais allé jusque là. Ça me semble souvent un peu sage.

Lamentations du vendredi saint, Ensemble Musica Contexta (Chandos 2006)
Un bon Palestrina pour découvrir ces partitions.

Je ne connais pas ces lamentations de Palestrina

Canticum canticorum par l’Ensemble William Byrd dir. Graham O’Reilly (Jade 1997)
Voilà un enregistrement devant lequel je n’ai aucune réticence. Je pourrais comparer avec d’autre que j’ai (Chanticleer, Akadêmia)