La playlist d\'Universalis

ils ne s'écharpent pas trop?

bah jes les fais passer tour à tour je suis prudent

J'ai écouté Perahia cet après-midi - je ne suis plus aussi sûr que l'autre jour de préférer absolument la version au clavecin comme mon souvenir me le faisait croire.

apres les Goldberg c'est quoi l'autre monument pour clavier de Bach ? le clavier bien tempéré ?

Jean-Michel a écrit:

J'ai écouté Perahia cet après-midi - je ne suis plus aussi sûr que l'autre jour de préférer absolument la version au clavecin comme mon souvenir me le faisait croire.

aha c'est mon influence ca, souviens toi hier

Bertrand a écrit:

apres les Goldberg c'est quoi l'autre monument pour clavier de Bach ? le clavier bien tempéré ?

ha oui c'est même un monument qui ne vient pas forcément après!

Au fait, Jean, je crois que tu connais Philippe Hersant ? Le Wanderer peut-être ?

j'ai entendu quelques fois des oeuvres , quatuor à cordes, plutôt, et peut être autre chose.le Wanderer je ne crois pas...mais je ne peux pas prétendre connaitre Philippe Hersant , m^me si çà m'a assez plu

C'est dur de faire un vrai classement entre Perahia et Zhu... c'est tres bon des deux cotés. Peut-etre Perahia quand meme mais ca tient à si peu des fois.

càne m'étonne pas...et il y a pas mal de très belles versions au piano

Kfigaro a écrit:

Plus je te lis Jean-Michel, plus j'ai l'impression de lire David Lemarrec mais avec 25 ans en plus (et des préférences plus chambristes toutefois) ! tu as quasiment les mêmes "mots" ou "réactions" que lui (...)

J’étais déjà parvenu à Carnets sur sol par je ne sais plus quel chemin. J’y suis retourné par ton lien y regarder de plus près. L’auteur jubile manifestement à écrire, un plaisir que je trouve communicatif jusqu’à un certain point. Pour ma part, je préfère une expression plus simple, éviter autant que se peut des mots compliqués et dire les choses en allant plus droit au but. Le style (la dérision et l’auto-dérision) y est tout de même un peu trop typé et convenu à mon sens. En définitive, je trouve ces Carnets dignes d’intérêt mais je n’ai guère envie d’y retourner : ils font trop dans la dentelle volatile et mordante, ils ne sont pas assez « au sol ». Le temps que je pourrais prendre à les lire, je préfère sortir dans mon jardin, cueillir les fraises, arracher les liserons, observer les lézards – ou rechercher une phrase simple qui exprimerait une pensée ou une sensation.
Je comprends bien la parenté que tu vois. Il est bien possible que moi-même et l’auteur des Carnets partions d’une sensation parente du monde, peut-être même d’une culture littéraire assez proche (il aime beaucoup citer de l’allemand !), mais lui s’applique à compliquer, moi à simplifier : en définitive, nos mondes ne se ressemblent plus guère...

Le requiem allemand de Brahms, version Karajan 1961 avec Wachter/Janowitz.

A 15h cet aprem, ecoute comparative de la 2ème symphonie de Roussel, on pari que Deneve gagne finger in the nose.

ah interressant oui...je préfère pas parier avec eux

le debut de ce tres beau dvd, dont Richie m'a gratifié. J'ai hate de tout voir et de vous en reparler.

http://fr.youtube.com/watch?v=fWztS6orv7U&feature=related

Quasthoff

http://fr.youtube.com/watch?v=KKRTI6j1oqM&feature=related

Pregardien

Clérambault - Courbois - Colin de Blamont : cantates sur Médée, Ariane, Circé, Héro – Barcarole, Agnès Mellon (Alpha 2005)

Un programme purement français, varié, sans longueurs, bien enregistré, joliment présenté.

Jean-Michel a écrit:

Je comprends bien la parenté que tu vois. Il est bien possible que moi-même et l’auteur des Carnets partions d’une sensation parente du monde, peut-être même d’une culture littéraire assez proche (il aime beaucoup citer de l’allemand !), mais lui s’applique à compliquer, moi à simplifier : en définitive, nos mondes ne se ressemblent plus guère...

Oui sur le plan "sémantique" sans doute, mais je parlais ici (en plus des affinités littéraires) plutôt de votre "aisance culturelle", votre faculté presque "naturelle" à vous mouvoir ou vous "orienter" dans le dédale discographique savant actuel visiblement sans lacunes avouées ou du moins trop béantes, et surtout de votre "discophagie" et totale insatiabilité. En fait chez vous l'écoute et la découverte semble "perpétuelle", fluide et sans cesse renouvelée comme une sorte de cascade chamarrée et ininterrompue !

Seulement il est difficile, voire quasiment impossible de réellement dialoguer ou même "d'apporter" quelque chose à quelqu'un qui connaît déjà tout ou presque tout, qui peut communiquer sérieusement avec un (quasi) encyclopédiste mis à part un autre encyclopédiste ? le problème qui se pose ici est un problème de communication à travers un media faussé par le fait que, sur internet, les gens ne recherchent désormais plus à dialoguer avec un "autre" radicalement différent et avec un "bagage" parfois commun ou non mais avec un quasi "miroir" à peine déformant d'eux-même, un Dominique Wolton a beaucoup travaillé sur ces questions...

http://fr.youtube.com/watch?v=M6bCPitAq4s

Bostridge et Uchida dans Schubert.

En ce moment dans l'emission Disques en lice sur la radio Suisse RSR un comparatif du stabat mater de Dvorak.

http://www.rsr.ch/espace-2/disques-en-lice#lundi

je préfère ne pas tenter ce soir!...mon engin n'arréte ^pas de se sauver d'internet!!

quelles sont les versions en lice?

je sais pas j'ecoute pas lol, je me ferais ca demain soir

kfigaro a écrit:

En fait chez vous l'écoute et la découverte semble « perpétuelle », fluide et sans cesse renouvelée comme une sorte de cascade chamarrée et ininterrompue !

Là en effet je reconnais quelque chose de moi !

Citation :

le problème qui se pose ici est un problème de communication à travers un media faussé par le fait que, sur internet, les gens ne recherchent désormais plus à dialoguer avec un "autre" radicalement différent et avec un "bagage" parfois commun ou non mais avec un quasi "miroir" à peine déformant d'eux-mêmes.

Je ne me suis pas encore fait à la communication par Internet. Quand on rencontre quelqu'un, les choses sont simples : la présence physique dégage une certaine « aura », ce qui établit un éloignement ou une connivence. Par Internet, l’« aura » manque, on ne voit que les marques (les mots, le style), et pour ma part les manières de dire des Carnets me laissent froid (1). Il se peut bien qu’une présence physique serait assez convaincante pour que je passe outre, mais à distance, je ne vois pas... Il est cependant vrai que je connais la jubilation des mots (elle finit cependant par tourner à vide...) - je ne suis pas entièrement certain que la lecture des Carnets me laisse d’autant plus froid que c’est un style que je m’applique le plus souvent à éviter. Quand tu parles de « miroir » en ce sens, tu n’est sans doute pas loin du vrai. Contrer la jubilation des mots et éviter qu’ils ne tournent à vide – tu as sans doute là une clé de ce qu’on pourrait appeler une « ascèse ».
Voici une fois de plus que ta remarque m’ouvre des voies inexplorées. C’est donc une bonne communication : je retire quelque chose de tes remarques, et je t’en remercie. Mais que retires-tu des miennes ? Une bonne communication doit aussi s’en préoccuper !
Encyclopédiste – Oui, sans doute, je connais beaucoup de choses en mettant une petite étiquette sur elles. Mais je n’estime pas les connaître vraiment de cette manière. Il me faut plus : l’impression d’être entré dans les choses, et ça, c’est plus difficile, parfois très long.
Communication – Je me rends bien compte que je peux plus donner que recevoir (sauf dans le domaine de la musique depuis le début du XX° siècle, sauf pour bien des petits détails, sauf encore beaucoup de choses !). C’est une des (nombreuses) raisons qui font que la bonne communication est un sujet qui me tient à cœur.
(1) J'ai depuis lu une autre page beaucoup plus lumineuse - une description d'un tableau du Caravage où je sens la joie à découvrir la toile.

Petit dialogue entre Kfigaro et moi, un peu caché dans les musiques que nous écoutons. Dialogue public – donc pas nécessairement limité à deux interlocuteurs. En tout cas, je sais gré à ceux à qui il pourrait ne pas « parler » de l’accueillir au milieu de nos disques !

des extraits de ceci