Johann Heinrich Schmelzer

En voilà un très beau disque ! Sans parler des oeuvres de Schmelzer et Biber pour la plupart qui sont enthousiasmantes. Au départ je l'avais pris à cause de la viole de gambe tenue par Hille Perl, mais là je dois confesser que c'est l'ensemble Animea Mea dans son ensemble qui m'épate. Le plus c'est que la petite bande est dirigée par Ute Hartwich, une femme donc qui tient le pupitre de trompette baroque ! Rien que ça. Des gens pleins de ressource il faut croire.

pour en savoir plus un lien

dommage mon ordi veut pas que j'écoute!!

Quelques disques (que je connais) entièrement consacrés à Jean Henri Schmelzer :
Sonates pour violon, La Romanesca Harmonia Mundi 1996

La Margarita, Armonico Tributo Austria, Lorenz Duftschmid, Arcana 1996

Sonate et balletti, Musica Fiata, Roland Wilson, CPO 2002

Sonatae a violino solo, où on trouve aussi deux pièces de Wolfgang Ebner et de Giovanni Pittoni : Hélène Schmitt, Jan Krigovsky, Stephan Rath et Jörg-Andreas Bötticher (Alpha 2007)

Deux pièces sont communes avec la Romanesca ci-dessus. Les autres sont des pièces récemment retrouvées, dans le style caractéristique de Schmelzer et de Biber.
Le son est proche, mais pas au point d'en devenir gênant (du moins pour moi).

Johann Heinrich Schmelzer (né vers 1623 à Prague) fut un violoniste, compositeur et maître de chapelle ]autrichien de la période baroque.

Sa vie
On est réduit aux conjectures quant à sa formation initiale ; ce qui est certain c'est qu'il fut membre de la Chapelle Royale (Hofkapelle) de Vienne à compter de ]1649]. Il dirigea la musique instrumentale de l'empereur à partir de 1658 et en 1671, il devint vice-maître de chapelle de Léopold Ier. Celui-ci l'anoblit en 1673 et le nomma en 1679 maître de chapelle au décès de son prédécesseur. En 1680, toute la Cour quitta Vienne ou sévissait une épidémie de peste, pour s'établir à Prague.
C'est là que Schmelzer mourut. Son influence fut considérable sur le
développement de la sonate et de la suite. Sans les travaux de
Schmelzer, les chefs d'œuvre composés plus tard par son élève Heinrich Ignaz Franz Biber ou encore par Johann Jakob Walther n'auraient sans doute pas vu le jour.

Son œuvre

• Lamento sopra la morte di Ferdinando III et ses sonates à plusieurs voix
  
• Duodena selactarum sonatarum
  
• Sacroprofanum Concentus
  
• Sonatae unarum fidium seu a violino solo
  
• Die musiklische Fechtschul
  
• Environ 150 suites de ballets, œuvres vocales, musique d'église et trois musiques funèbres.
  

Source Wikipedia

J'ai rien de lui faudra quand meme que j'y songe...

Oui, d'autant que tu as l'air d'aimer Biber !

superbe disque aussi avc pour commencer une Chaconne de Bertali sublime!
Par John Holloway disque ECM , avec les grandes envolées comme improvisées, musqiue et interprétation aussi chaleureuse que la pochette est sinistre ...

C'est par Holloway le même programme que la Romanesca (Sonatæ unarum fidium). Si ta version est aussi belle que la mienne ! En complément non pas Bertali mais la sonate Victori der Christen.

j'ai aussi le Romanesca il faudrait que je réécoute pour reperer les différences....

La Chaconne de Bertali doit être la même que celle disque Pierlot (Bertali : Valoroso chez Mirare).
Ton avis après avoir écouté les deux m'intéresserait bien !

pour le début de la sonate IV je trouve Holloway un rien plus grave (continuo surtout) et Manze plus lumineux

il y a aussi plus de fantaisie dans la version Manze..autant de la part du violon et aussi grace au Luth en plus de l'orgue. et puis la prise de son donne une plus grande ampleur!

çà vaut franchement le Biber!

C'est ce que je me disais en entendant Hélène Schmitt !

Tout comme Biber, Schmelzer a recours à la scordatura qui consiste à accorder les instruments à cordes en s'écartant de l'accord normal, appelé accordatura. Cette technique, probablement utilisée en premier par Marco Uccellini et par Biagio Marini, permet d'utiliser des accords inhabituels et modifie la tension des cordes, ce qui produit aussi des effets sonores très différents.

Kerll : Œuvres pour orgue – Schmelzer, Sonatæ Unarum Fidium, Odile Edouard au violon et Freddy Eichelberger à l’orgue. L’alternance des deux compositeurs et des deux instruments fait l’originalité du disque (K 617, 2000)

un cd que j'aime bien aussi!