Antonio Bertali

Antonio Bertali

Il étudie avec Stefano Bernardi, maître de chapelle à la cathédrale de Vérone. C'est peut être grâce aux relations de Bernardi avec la cour autrichienne que Bertali entre au service de la chapelle impériale de Vienne en 1622 où il doit se fixer en 1624, selon un document de 1666 qui fait état de ses 42 années de service. Il se marie en 1631 à la cathédrale Saint-Etienne. Il est cité comme musicien instrumentiste de la chapelle impériale. Il commence à composer des musiques de circonstance : cantate Donna real pour mariage de Ferdinand III avec Anne Marie infante d'Espagne (1631), Missa Ratisbonensis à l'occasion de la diète impériale de Ratisbonne (1636), Requiem pro Ferdinando II (1637).
En octobre 1649, il remplace le maître de chapelle de la cour Giovanni Valentini. Il compose de nombreux opéras pour la cour. Deux recueils de ses composition instrumentales sont édités en 1671 et 1672. Presque toutes ses 600 compositions son perdues mais elles sont énumérées dans un document conservé à la Bibliothèque Nationale de Vienne.

Œuvres principales
Pièces vocales
Cantates profanes et religieuses, motets, dont Donna real (1631)
Missa Ratisbonensis (1636)
Lamento della regina d'Inghilterra
Requiem pro Ferdinando II (1637)

Opéras
L'inganno d'amore, 1653, Ratisbonne (perdu)
Theti, favola dramatica, 1656, Vienne (perdu)
Il re Gilidoro, favola, 1659, Vienne (perdu)
La magia delusa, 1660
Gli amori d'Apollo con Clizia, 1661, Vienne (perdu)
Il Ciro crescente, 3 intermèdes pour Il pastor fido, 1661, Vienne (perdu)
La Zenobia di Radamisto, 1662
L'Alcindo, 1665, Vienne
La contesa dell'aria e dell'acqua festa a cavallo, 1667, Vienne (perdu)

Musique instrumentale
Leopoldus I, sonate
Prothinia suavissima, 24 sonates, 1672
Ciaconna en do majeur pour violon et basse continue.

Recueils de sonates
Tausend Gülden, Sonates de la Cour des Habsbourg (certaines extraites de Prothimia suavissima) – Freiburger Barockorchester (Carus 2000)

Sonate festive – Musica Fiata, Roland Wilson (CPO 1998)

Valoroso, Ricercar Consort, Philippe Pierlot (Mirare 2004), avec le Regina coeli de Léopold Ier chanté par Carlos Mena

Ah je connais le Pierlot, je l'ai encore vus a Harmonia Mundi cet apres midi. Il semble fort beau.

Je ne l'ai plus mis depuis un certain temps, mais je crois bien que tu as raison : beau dans mon souvenir. Le premier est aussi lumineux que sa pochette. Il y a quelques pièces communes entre chacun des trois.

encore un beau choix de Gunar Letzbor!

J'ai laissé passer ce disque sous mon nez il y a quelques mois... Enfin, j'ai le Tausend Gülden (Mille florins) qui est très beau. De quoi être consolé !