Guillaume Lekeu

Il reçut ses premières leçons de musique du directeur du conservatoire de musique de Verviers. En 1879, ses parents déménagèrent à Poitiers où il poursuit ses études de musique en autodidacte. En 1888 la famille s'installa à Paris où il fut l'élève de César Franck puis, après sa mort, de Vincent d'Indy.
En 1891, il remporta le second prix du concours pour le Prix de Rome de Belgique avec sa cantate Andromède, concours auquel se présenta également son compatriote vervietois Albert Dupuis. Le grand virtuose violoniste Eugène Ysaÿe lui demanda de composer une sonate pour piano et violon qu’il interpréta en mars 1893 et qui reste l'œuvre la plus connue du compositeur. Atteint de typhus, Lekeu mourut à vingt-quatre ans. Il est inhumé au cimetière de Heusy.
Biographie détaillée

Lekeu a composé une cinquantaine de partitions dont la majorité est restée dans les archives des conservatoires. Son œuvre est influencée par César Franck, Ludwig van Beethoven et Richard Wagner.
Andante et variations (1885)
Marche d’Ophélie (1887)
Prélude pour Barbarine (1889)
Première étude symphonique (1889)
Deuxième étude symphonique (1889)
Trio avec piano (1891)
Adagio pour quatuor d'orchestre (1891)
Trois poèmes pour chant et piano (1892)
Fantaisie pour orchestre sur deux airs populaires angevins (1892)
Sonate pour violon et piano (1893)
Quatuor pour piano et cordes, inachevé, 1893

Molto Adagio, Quatuor pour piano et cordes, Larghetto, Adagio, Trois poèmes - Ensemble Musique Oblique (HM 1998)

Une très belle musique et ici fort bien interprétée. C’est d’ailleurs le Lekeu qu’on trouve le plus facilement.
Ses œuvres ont été enregistrées chez Ricercar dans les années 1990.

je dois avoir des allucinations ...tu n'avais pas mis déja ce message avec l'image du cd, il y a quelques jours??????????

Rassure-toi ! Presque le même message, mais sans la présentation. Et Lekeu mérite bien un sujet à lui. Je viens d'ailleurs de découvrir à l'instant une critique sur un nouvel enregistrement de la Sonate pour violon et piano

merci!
...je croyais qu'il s'était impoisonné avec des champignons...? mais je confonds sans doute avec un autre?

Son décès était bien dû à la fièvre typhoïde.

Jean a écrit:

...je croyais qu'il s'était impoisonné avec des champignons...? mais je confonds sans doute avec un autre?

Comme l'ont dit Jean Michel et Felyrops, Guillaume Lekeu est bien mort de la typhoïde à l'âge de 24 ans. Très probablement une grande perte pour la musique, lorsque l'on voit la grande qualité de son oeuvre.

Celui qui est mort d'une intoxication par des champignons, c'est Johann Schobert, ce compositeur qui a fortement impressionné l'enfant Mozart lors de sa visite à Paris. Et paradoxalement, ce que l'on connaît le mieux, sur Schobert (dont on ne connaît ni sa date ni son lieu de naissance) c'est la cause de sa mort; le 28 août 1767 : sa famille et quelques amis étaient partis en forêt de Saint Germain cueillir des champignons. Ne s'y connaissant sans doute pas trop, il les ont mangés le soir qui a suivi, et en sont tous morts, à l'exception d'un enfant.

Merci pour ces précisions Johachim!...j'étais loin de Lekeu avec mes champignns!

Quatuor à cordes, Méditation en sol, Molto adagio - Quatuor Camerata de Varsovie (Ricercar 1993)

Fort belle œuvre que ce quatuor à cordes dont le compositeur a dit : « Les instrumentistes doivent veiller dans tout ce morceau à garder la plus constante, la plus uniforme mesure alliée à la plus parfaite tranquillité d'archet. L’égalité de son qui en résultera pourra seule éveiller dans l’âme de l’auditeur la paix profonde qui a dicté cette mélodie. »
Quant au Molto adagio, c’est une petite merveille de lyrisme du meilleur genre. Il aurait dû faire partie d’un autre quatuor.

Où as-tu trouvé, Jean-Michel, cette citation de Lekeu? J'aimerais lire tout ce qui a été publié, car non seulement Lekeu a écrit de la belle musique, il écrivait ses critiques d'une façon qu'on aurait voulu le voir atteindre l'âge de 100 ans!

C'est simplement dans le livret du disque représenté.
C'est en effet bien dit. Les livrets réservent parfois de bonnes surprises !

Sonate pour violoncelle et piano : Alain Meunier et Philippe Guilhon-Herbert (Saphir 2008)
Cinquante minutes dans l’humeur de Guillaume Lekeu. Je laisse pour l’instant parler un critiquel.

Voici une première et une deuxième critique de ce disque.